La BUSE

Annonces concernant les autres chasses au trésor, en cours ou à venir.
marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 14 mars 2015 à 01:41
Sa maison, c’était sa famille, qui, si j’ai bien compris, était ruinée.
Une vieille noblesse curieusement originaire de Langres et réinstallée à Lorient.

Le testament de ce Bernardin Nagéon de L’Estang, qui était parti à l’aventure sur les mers pour faire fortune et faire retrouver à sa famille son rang perdu, est à la base de toute cette énigme.
Il existe plusieurs cartes au trésor qui prétendent localiser ‘’le caveau’’ de Butin. Toutes sont basées sur le même principe. Extraire des éléments du testament pour échafauder une théorie. Mais jamais l’inverse….
Il est donc très difficile de démêler le vrai du faux.
La référence à La Buse est galvaudée. Le trésor de St Philippe est celui de B.N., en aucun cas celui de Levasseur.
De même le trésor de St Gilles n’est à aucun des deux qui n’ont jamais été capitaine de ‘’l’Agéable’’.
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indi
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Re: La BUSE Messagepar indi » 14 mars 2015 à 02:05
Ces trois lettres mettent en scène plusieurs personnages. Il y a tout d'abord l'auteur, Bernardin Nagéon de l'Estang, son neveu Jean Marius, Etienne ce " Frère bien aimé " et le dénommé Justin. Quel lien relie ces quatre personnages ? Des liens familiaux ? Parce qu'à bien lire ces documents, ça ne me semble pas si évident que ça...
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Re: La BUSE Messagepar marc » 14 mars 2015 à 03:02
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Re: La BUSE Messagepar marc » 14 mars 2015 à 07:07
Peut-on prouver que le cryptogramme de La Buse est un faux ?
Oui, si on peut y retrouver une référence postérieure à 1730.
Si par exemple on donne le nom de ‘’la femme débauchée qu’il fallait empêcher de venir’’.
Une drôlesse étranglée (serrée) à la fin du XIXème siècle et dont la fille se prénommait Nanon.
Cette enquête est pleine de rebondissement, on se croirait au spectacle du procès d’un trafic de mythe…..
La France a toujours été centralisée. La Réunion est à 9200 Km et, comme toujours, la solution est parisienne.
marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 14 mars 2015 à 11:40
Le cryptogramme original ne comportait que 17 lignes.
La dernière ligne se termine par, SUR T ET LES L.
Cette clef renvoyait à la 3ème ligne, celles des 2 ÉCUs :
EU/TT… ÉCU…ÉCU… OR/LL.
Sur ces 2 paires, TT et LL, les 2 segments s’équivalaient. ÉCU sans C central = OR.
La somme EU + OR = ROUE inversée.
Il est donc très curieux de retrouver l’ÉCU abrégé, codé en Pig Pen de La Buse, dans une ravine.
La question qui se pose alors est de savoir si ces codes ont été gravés avant ou après le cryptogramme.


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indi
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Re: La BUSE Messagepar indi » 14 mars 2015 à 12:26



Je n'ai rien trouvé dans cet arbre qui puisse permettre d'établir un lien entre le testament et un quelconque Bernardin. Mais peut-être le B de l'inscription B.N. ne désigne-t-il pas Bernardin mais Butin...

De toute façon, quand bien même on parviendrait à retrouver trace de ces personnages dans la généalogie des Nagéon de l'Estang, des incohérences demeurent dans ces lettres de dernières volontés. Toute la question à mon sens revient à déterminer si cet " ami fidèle " pourrait être l'un des personnages évoqués dans ce testament, ou pas.

Mais je ne voudrais pas interférer dans tes recherches qui vont bien au-delà de ce testament. Je vais étudier ça en parallèle.
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Re: La BUSE Messagepar marc » 14 mars 2015 à 12:36
Très difficile de démêler le vrai du faux !
Certaines versions du testament de Nagéon prétendent qu’il ne signait pas BN, mais B9.
Or 9 correspond au R dans le code Pig pen de La Buse. C’est le 8 qui code le N.
Qui croire ?
Je n’arrive pas à mettre la main sur l’intégralité de ce testament.
Quelqu’un peut-il m’aider ? Merci.
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indi
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Re: La BUSE Messagepar indi » 14 mars 2015 à 12:55
Lettre du 20 floréal an VIII ... voilà qui est intéressant aussi, car par la Constitution de l'An VIII, Bonarparte devient Premier Consul. Or la lettre suivante, celle qui fut envoyée à Etienne, évoque justement les bienveillances du " premier consul " à son encontre. B.N. comme ... Napoléon Bonaparte ? M'est avis qu'il y a comme des relents de Trésor de Rackham le Rouge dans ce testament...
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Re: La BUSE Messagepar marc » 14 mars 2015 à 15:38
Actuellement j’ai 2 cartes au trésor d’origines différentes.
Sur celle d’Emmanuel Mezino, à la page 132 de son ouvrage ‘’Mon trésor à qui saura le prendre’’, le coffre (que le rébus transforme en CAFRE, Noir. Le coffre noir est le sable volcanique) porte une croix plantée dans un CŒUR.
Sur l’autre, un CŒUR percé d’une flèche fait office de signature.
Dans les 2 cas, un CŒUR et l’outil qui le modifie.
J’ai déjà rencontré le couple Cœur + Croix dans d’autres sites (Cor + Crux), mais toujours dans un cadre religieux. Jamais dans la flibuste.
Se peut-il que ces 2 documents soient de la même main ? Ou est-ce alors une ‘’marque’’ rupestre de corsaire ?
Comme les mots OR et ROUE sont dans CŒUR, peut-on y voir un lien ? Ou un sentiment (1732 = AMI B) ?


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marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 15 mars 2015 à 07:54
Nagéon a écrit : ‘’Il s’est assuré auparavant si j’étais franc-maçon’’.
Sans entrer dans un débat sur l’évolution des loges depuis cette époque et l’abandon de certaines valeurs originelles, disons que Nagéon était un ‘’compagnon’’ corsaire à la pensée géométrique directement issue du symbolisme de l’Équerre et du Compas.
D’autre part la correspondance Lettres / Chiffres des codes Pig Pen joue un grand rôle dans les réflexions d’un tel homme rigoureux. A = 1, E = 2, I = 3, L = 6, M = 7, N = 8, O = 4, R = 9 et U = 5.
Ce n’était pas le genre de personnage à enterrer un trésor à la-va-vite. C’était un capitaine de vaisseau, responsable et méthodique. L’enfouissement en devenait une cérémonie codifiée.
D’abord, il fallait choisir le meilleur emplacement du ‘’caveau’’. Dans un lieu propice ne risquant pas d’être altéré par des travaux agricoles ou des crues, pérenne, discret…etc…
Ce n’est qu’ensuite que l’influence maçonnique entrait en lice.
Le repérage répondait à des règles strictes. D’abord il fallait tracer un cercle, à la manière des antiques magiciens. Le trésor n’était jamais au centre de ce symbole. Il était identifié par le chiffre de son auteur. Ici B.N..
Puis il fallait respecter certaines lignes géométriques, que je suppose orientées sur les cardinaux, et c’est finalement un croisement assez complexe, utilisant des repères naturels sur le terrain, qui précisait l’endroit exact. Les ‘’marques des corsaires’’ appartiennent donc à schéma d’ensemble et ne dissimulent que des intersections de lignes imaginaires (de visées).
Interviennent alors les chiffres et la religion proprement dite.
Le récupérateur du trésor n’est forcément pas celui qui l’a enfoui. Mais comme lui, il est ‘’compagnon corsaire’’ et connait donc les codes et la méthode géographique. Dès qu’il découvre une des marques, il sait sur quel genre de nœuds du réseau il est. Cependant, il ignore les dimensions du schéma. Entre autre, il lui faut connaître le diamètre de ce cercle, le terrain pouvant être très inégal, voire avec des zones abruptes. Des repères de mesures sont alors nécessaires. Dans le cas de la ravine de ‘’la poissarde’’, la dalle EUO a cette fonction car elle code 251. Les mesures sont toujours en Pieds et en Toises.
Dans le testament, on lit encore, ‘’Et Dieu te bénira’’. Ce qui semble curieux pour des gens réputés sans foi ni loi, tous d’anciens forbans.
Il faut alors comprendre les chiffres 7, 4, 8, 1, 7 et 2 = MON ÂME.
Je n’invente rien, l’inscription PRIÈRE POUR QUE MON ÂME TROUVE REPOS est portée sur un des plans daté de 1794. Comme si ce caveau ne recelait pas un trésor classique mais une tombe. ( R.I.P.).
…..
Malheureusement je n’arrive pas à mettre la main sur la version intégrale du testament de Nagéon. Des indices comme MI-DI restent donc obscurs (73-D3 ?).
D’autre part, il me manque aussi l’ouvrage, ‘’Le flibustier mystérieux. Histoire d’un trésor caché’’ paru en 1934, de Charles BOUREL De La Roncière.
Faute de munitions, je prends quelque distance avec cette passionnante enquête.

Nota : Quand Nagéon dit qu’il a déjà trouvé sur place ses initiales, je pense qu’il veut dire que le nom du lieu est dans son propre nom.
Avec un GPS portatif, un relevé des différentes marques de cette ravine permettrait de séparer les fausses des authentiques. Mais c’est là le travail d’un ‘’jeune’’.
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Re: La BUSE Messagepar marc » 15 mars 2015 à 14:15
A La Réunion comme ailleurs, les chercheurs de trésors sont des gens singuliers, pour ne pas dire obtus.
Ils possèdent des documents qu’ils sont incapables de déchiffrer mais ils répugnent à les partager.
Jaloux de leurs indices, ils font ainsi une rétention négative très préjudiciable à la découverte historique qui, elle seule, a de l’intérêt.
J’ai posté précédemment la marque EUO en indiquant que les codes Pig Pen valaient aussi 254. Suivant la correspondance qu’en donne De La Roncière en parlant de la cryptographie du ‘’forban’’ La Buse.
Mais j’ignorais que Nagéon avait modifié la correspondance Lettres / Chiffres du Pig Pen.
Ci-dessous, un texte qui me parvient pose plusieurs questions. Si l’un de vous peut y répondre, cela m’aiderait grandement. Merci d’avance :
_ Est-il de la main de Nagéon ? Est-il authentique ?
_ En existe-t-il une lecture complète ?
La mienne se limite à :
M ???? ???? en chiffres
Dans les mots où se trouvent les ?gl ?s
A, e, i, o, u, mettez en plus des ??gl ??
Les chiffres suivants a/1, e/2, i/3, o/4, u/5, ?
Pour y il faut mettre 6, -
C’est donc une confirmation des correspondances Lettres/Chiffres dans les codes Pig Pen de La Buse.
Mais avec une grosse différence, chez De La Roncière, le Y n’est pas codé. Il n’existe tout bonnement pas.
Et le 6 est le code du L.
Si le code du L a changé, il faut avoir la confirmation que le M = toujours 7.
Car si BN est modifié en B9 alors que l’équivalence du N est 8, toutes les déductions tirées à ce jour risquent d’être fausses.


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Re: La BUSE Messagepar marc » 15 mars 2015 à 19:08
Progrès :
M ?ss??? ???? en chiffres
Dans les mots où se trouvent les voyelles
A, e, i, o, u, mettez en plus des voyelles
Les chiffres suivants a/1, e/2, i/3, o/4, u/5, et
Pour y il faut mettre 6, -

Exemple : VAQUOIS = 1543.
marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 16 mars 2015 à 00:50
Le plan d’Emmanuel Mezino dans son ouvrage ‘’Mon trésor à qui saura le prendre’’ est une fantaisie récente. Le livre des pirates d’Howard Pyle ne fut publié qu’en 1921. Et le plagiat du coffre codé ne peut donc être que postérieur à cette date. Page 132.
Il n’y a pas que la référence du scarabée d’or d’Edgar Poe qui invalide ce plan, au demeurant très bien ficelé.

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marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 16 mars 2015 à 16:29
Comment faire une carte au trésor sur l’isle de La Réunion :
Apprenez par cœur le testament de 1795 de Bernardin Nagéon de L’Estang.
Remarquez que le nom de NAGEON est très proche de celui de PIGEON.
Créez une paire de ce mot avec sa version créole, PIGEON + PIJON.
Placez en tête de votre texte la combinaison APREDMEZ qui s’entendra APPRENEZ, A PRENEZ, 1 PRENEZ.
Utilisez les codes Pig Pen de Charles De la Roncière qui donne l’équivalence A = 1.
Prenez successivement le A et la 1ère lettre du verbe, P.
Prenez les cœurs de la paire de PIGEON PIJON qui devient PIG-ON PI-ON.
Ôtez le P et remplacez le I romain par A pour finaliser en AGON PI-ON.
Faites une faute d’orthographe dans le mot MIELLE de façon à ce que son onguent = MILLE.
Prenez une cuillère L de ce mot pour l’insérer dans la Porte PI-ON qui devient PILON.
Arrangez-vous pour indiquer la substitution L/T qui vaudra un ÉCU d’OR grâce à 2 paires TT/LL.
Vous aurez alors franchi la 1ère étape en construisant un PITON de 1000 m nommé ANGO.
Choisissez un homonyme parmi les célébrités de l’époque. Madame ANGOT.
Pour EMPÊCHER cette femme de venir sur votre CHEMIN, SERRER son nom en ANGO.
Pour éviter toute confusion, indiquez que ce T final doit-être A MOITIÉ COUPÉ.
Préférez le qualificatif de DÉBAUCHÉE à celui de Poissarde.
Enfin, pour montrer que vous êtes savant et que vous parlez latin, utilisez de préférence le verbe SERRER à celui d’abréger, car ANGO = je serre.
Descendez alors du sommet du PITON ANGO qui culmine à 1011m vers la MER par sa ravine.
Vous aurez ainsi respecté à la lettre le testament de Nagéon.
Pour parachever votre carte, glissez-y un LÉZARD qui sera entendu LES ORS et qui révélera les 4 ORS géographiquement disposés pour indiquer l’emplacement de 3 autres trésors.
Pour que celui du bas ne soit pas confondu avec ceux-ci, signalez-le avec le cardinal SUD qui remplacera MIDI.

N’importe quel sot peut dresser ce genre de carte aux trésors, la preuve, je viens de le faire….
Vous remarquerez que tous les plans en circulation ne traitent jamais que de ce trésor. Les 3 autres sont négligés car le testament n’en donne pas d’éléments.
marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 17 mars 2015 à 02:41
Il n’en reste pas moins que des ‘’marques de corsaire’’ sont gravées dans la ravine Ango.
Bien que la plupart soient récentes et donc fausses, certaines sont authentiques.
Reprenons la chronologie :
‘’J’ai naufragé dans une crique près des vaquois et j’ai remonté une rivière et déposé dans un caveau les richesses ….’’.
Son navire a sombré. Nageon ne peut plus compter que sur ses jambes pour se déplacer.
La légende veut que les forbans de cette époque utilisaient des tonneaux comme récipients pour transporter leur or. Lui-même précise, ‘’barriques en fer et jarres pleines de doublons’’.
Un autre auteur parle du réemploi des barils de rhum. Mais quelles étaient les contenances de ces tonneaux ?
Quand on sait que 50 litres d’or pèsent une tonne, on a de peine à imaginer un pirate gravissant une ravine escarpée, un baril sur l’épaule.
Quoiqu’il en soit, avec ou sans l’aide de son équipage, Nagéon parvient à hisser son trésor dans le lit de la rivière d’Ango.
Il va ensuite être obligé de retourner, à pied, dans un village ou une ville pour chercher à retrouver un nouveau vaisseau. En gardant son secret ou en le partageant avec ses marins dont on ignore le nombre (s’il avait bien un équipage).
En remontant la ravine, il découvre des codes Pig Pen (‘’figures cryptographiques’’) qui lui indique qu’il a déjà eu un prédécesseur pirate ou corsaire sur le site.
Il dit qu’il voit là ses propres repères BN ou B9.
A mon avis, il a découvert les 3 codes que j’ai précédemment traduits par EUO.
A tort d’ailleurs car je pensais alors que l’érosion avait effacée le point central du O.
En réalité, il s’agit d’un P.
L’homme qui a gravé ces 3 signes s’est obligatoirement agenouillé et le texte est bien écrit de gauche à droite sur cette dalle de basalte. Le relief et le profil de cette pierre ne permettent pas d’envisager un travail vertical.
Les photos sont prises au-dessus du dos de ce graveur virtuel.
Une des particularités des codes Pig Pen est de pouvoir être lus sous 4 angles différents. Ainsi le P s’il est considéré comme la première des 3 lettres d’une colonne est un L.
Ce qui fait que EUP peut avoir plusieurs lectures.
Et comme la correspondance Lettres/Chiffres dans le Pig Pen des corsaires donne E = 2, U = 5, il est aisé de lire BEL avec les valeurs alphanumériques des voyelles alors que le message original était 25P.
Que signifiait ce message original antérieur à la venue de Nageon ?
Il indiquait que ces 3 signes étaient le centre d’un cercle de 25 PAS de rayon.
D’ailleurs, Nagéon le confirme ainsi, ‘’à vingt-cinq ou trente pas est, conformément aux documents, tu trouveras les marque indicative des corsaires pour établir un cercle’’.
Nageon a ainsi découvert accidentellement le cercle d’un de ses prédécesseurs. Et il a réutilisé le code 25 P en BEL pour se l’approprier par ses initiales B-ernardin de L’E-stang, BLE.
Il n’est plus question ni de BN, ni de B9.
‘’Documents’’ signifit qu’un plan du dépôt était joint à ce testament.
Une question se pose alors, A quoi servait cet ancien cercle ?
Certains prétendent qu’il s’agissait du légendaire trésor de La Buse, que Nagéon aurait accidentellement découvert et qu’il aurait rajouté son propre trésor aux richesses de la Vierge du Cap, créant ainsi une véritable caverne d’Ali Baba dans la ravine d’Ango.
Malheureusement, les détecteurs de métaux les plus perfectionnés, avec discriminateurs, n’ont jamais enregistré le moindre écho. Même pas celui du marteau et du burin qui ont servi à la gravure….

On ne pourra solutionner cette énigme sans avoir résolu le secret de ces 3 signes.
On remarque que les lacunes se remplissent d’eau lors des orages car ces 3 codes sont pratiquement horizontaux.
Le code de droite est manifestement dégradé. Je le lis P mais un relevé très ancien mentionne les 3 points ce qui voudrait dire qu’à l’origine, c’était bien une voyelle O.
Je prends cette information avec précaution car si ces 3 codes ont un point central, on peut dériver à tort sur la franc-maçonnerie. Et si Nagéon l’était avec certitude, rien ne prouve que l’auteur du cercle le fut.
Ces réticences mises à part, cette lecture est idéale car elle colle parfaitement au texte du testament :
EUO = 254. B étant la 2ème lettre de l’alphabet et 5 + 4 = 9, on retombe exactement sur la signature B9 annoncée.
marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 17 mars 2015 à 12:54
Je pense avoir compris la méthode des pirates pour retrouver facilement leurs dépôts. Ceux-ci étaient toujours sur la circonférence d’un cercle au centre duquel un rocher portait l’angle qui y conduisait.
Ainsi, dans le cas de la ravine Ango, le rocher central EUO donne 254°, c.à.d., la direction O/S/O.
Je vois les choses ainsi, mais ce n’est que pure supposition :
Après son naufrage Nageon enterre précipitamment ses biens et tombe accidentellement sur un dépôt de La Buse.
Il n’a pas le temps, ni va volonté de le découvrir. Mais il le note sur le relevé qu’il fait de sa propre cachette.
Il meurt en laissant ses héritiers le testament et la carte qui permettent de venir récupérer son magot.
Ceux-ci font, mais ne découvrent pas le trésor de La Buse et repartent avec les seules richesses de leur ancêtre. Pourquoi ? Ont-ils seulement essayé ? Manque de temps ? De moyens ?
A mon avis l’obstacle naturel était trop considérable.
Entre la date du dépôt de La Buse (<1730) et celle de celui de Nageon (>1780), au moins une cinquantaine d’année s’est écoulée.
La géologie du site dépend uniquement des humeurs du Piton de la Fournaise. Ses phases éruptives ont façonnée le relief. Le BRGM nous apprend que cette partie de l’île fut particulière concernée par une intense activité au XVIIIème siècle.
Ainsi le lit de la ravine s’est déplacé. Au départ, l’eau de cette rivière s’écoulait dans un ‘’tunnel de lave’’ et était donc souterraine. Mais, suite à ces soubresauts volcaniques ce cours d’eau s’est déplacé de plusieurs dizaine de mètres (≈ 30 pas) vers l’est et a regagné la surface.
C’est alors que La Buse cacha son Trésor (Je dis La Buse par commodité, mais ce peut être un autre pirate). Il s’enfonça donc dans cette galerie souterraine et enfoui son dépôt au niveau de son cercle de surface, quand il mesura un angle de 254°.
Mais pendant les 50 ans qui séparèrent les passages du pirate et du corsaire, disons vers 1750, une nouvelle série d’éruptions écroulèrent la voûte de tunnel naturel.
Nagéon ne trouva donc que la sortie de cette ancienne canalisation. Il nomma cette grotte ‘’caveau’’ , y enterra ses valeurs et reboucha cette entrée pour la dissimuler.
Ainsi, il ne superposa pas son trésor sur celui de La Buse qui était désormais inaccessible sans de gros travaux, et Nageon, sortant de son naufrage ne devait guère disposer que de quelques pelles.
De toute façon, son intention était de revenir et sans sa mort prématurée, il serait venu lui-même récupérer les 2 dépots.
Ses héritiers, eux vinrent sur place déterrer le trésor de Nageon, y parvinrent, mais ne comprirent pas les marques de La Buse, et repartirent sans trouver le premier dépôt.
J’essaie de trouver une explication logique à la chronologie. Mais tout n’est qu’hypothèses.
Pourquoi ? Parce que le cercle 254 de La Buse n’est pas celui de Nagéon, puisque ce dernier n’a pas réutilisé la cachette initiale.
A mon avis donc, et sous toutes réserves, Nagéon a dû graver sa propre ‘’marque indicative de cercle’’.
Sur le terrain il ne doit y avoir que 2 ou 3 trois marques de corsaires authentiques, pas plus.
Toutes les autres ont été rajoutées. En effet, si Nagéon avait laissé pléthore de marques, celles-ci auraient immanquablement attiré l’attention.
Pourquoi la découverte de ‘’marque indicative de cercle’’ de Nagéon est-elle primordiale ?
Parce que dans la ravine Ango, Nagéon a été captif de La Buse et de son centre 254, il a été contraint de choisir B 5+4 = 9. Mais sa vraie marque BN nous reste inconnue.
Or, les 3 autres trésors cachés sur l’île dépendent de ce repère.
Par exemple, celui de la ravine à malheur se lit A+Γ soit A+R en Pig Pen La Buse.
Ou, avec les équivalences Lettres/Chiffres données par De la Roncière, 1 + 9 = 10, X en chiffre romain.
C’est bien là une ‘’marque indicative de cercle’’.
Comme le code du A = celui du B sans le point central, je m’autorise à lire B9.
Il me faudrait trouver quelque part confirmation de cette hypothèse.
J’ai bien tenté de joindre le possesseur du document qui modifie les correspondances Chiffres/Lettres mais en vain.
Je repose la question : Quelqu’un a-t-il une version lisible de :
M ?ss??? ???? en chiffres
dans les mots où se trouvent les voyelles
a, e, i, o, u, mettez en plus des voyelles
Les chiffres suivants a/1, e/2, i/3, o/4, u/5, et
pour y il faut mettre 6, -

? Merci.
Si le 6 est devenu Y en place du L, le N qui valait 8 vaut-il alors 9 ? Et que devient le R ?
En attendant une hypothétique réponse, je vais traduire A+Γ = A+, 9 = BN.
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Re: La BUSE Messagepar marc » 18 mars 2015 à 07:23
Bien sûr les espacements des voyelles permettent une suite logique parfaite :
A condition d’utiliser un alphabet de 26 (Il n’est pas certain que le W fut valide au XVIIIème siècle).
A (Espace de 3 lettres) E (Espace de 3 lettres) I (5) O (5) U (3) Y (3) C (5) I (5) O (3) R (3) V …etc
Avec ces 2 cadences, 3,3 et 5, 5, les 9 premiers chiffres sont A = 1, E = O, I = 3, O = 4, U = 5, Y = 6, C = 8 mais I, déjà identifié, retombe en 9. De même pour le O à la 10ème place.
Mais si on comprenait déjà le choix de L = 6, m = 7, N = 8 et R = 9 dans la première version de ces codes…
La seule reconstitution possible, en un mot, étant MOULINERA, MALOUINER n’existant pas (Pourtant bien adapté aux corsaires).
En 2 mots, MALIN+ROUÉ, serait idéal….
………………..
Madame ANGOT se cache dans ONGAT, ruinant définitivement la réputation du cryptogramme.
marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 18 mars 2015 à 18:08
‘’Manière d’Écrire en chiffres. Dans les mots où se trouvent les voyelles a, e, i, o, u, mettez en place des voyelles les chiffres suivants a/1, e/2, i/3, o/4, u/5, et pour y il faut mettre 6, -‘’.
Cette clef, comprise, ‘’Augmenter d’un rang toutes les voyelles’’, conduit à reconsidérer le centre du cercle de la ravine Ango :
EUO voit son équivalence chiffrée 254 additionnée d’une unité :
E + 1, U + 1, O + 1 → 2 + 1, 5 + 1, 4 + 1 = 365 = AN.
Curieuse coïncidence quand on recherche BN. Un cercle d’un AN.
Si on considère que la série 123456 est celle des rangs alphabétiques des lettres, EUO = BED.
A priori, on ne peut éliminer le vocabulaire anglais, très utilisé dans la piraterie. Ex : Le compère de La Buse était John Taylor. BED = LIT (de la rivière).
Si on additionne, E U+O on retombe sur B9. Mais comme 9 est le code alphanumérique du I , BI.
On ne peut s’empêcher de penser à BIBIque, un chercheur qui fréquenta beaucoup les lieux.
Comme je n’arrive pas à découvrir ne serait-ce qu’un fragment de l’écriture manuscrite de Nagéon, je ne peux me livrer à une comparaison graphologique entre ces 2 documents.
J’aimerais pourtant bien comprendre la raison de l’absence des lettres X et Y dans le code Pig Pen de La Buse et le doublon du Z. (Le seul bigramme, en fin de la ligne 14, sert à écrire le cardinal SUD).

@John Taylor,
Merci pour la FANCY.
Connaitriez-vous le nom du navire de Nagéon qui sombra sur la côte des ‘’Vaquois’’ ?
Amicalement.
marc
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Re: La BUSE Messagepar marc » 19 mars 2015 à 10:51
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Re: La BUSE Messagepar marc » 20 mars 2015 à 10:04
Pour moi, les cartes au trésor de La Buse qui circulent sont fausses. Toutes sont basées sur le même principe. Elles sont élaborées à partir du testament de Nagéon de l’Estang et en reprennent les mêmes indices. Soit.
Cependant, il faut reconnaître qu’elles sont parfois finement réalisées et plaisantes à déchiffrer.
De toute façon, pour pouvoir les critiquer, il faut avancer des arguments incontestables.
Quand elles comportent des anachronismes grossiers, comme des références à madame Angot, à Edgar Poé ou à Howard Pyle, c’est très facile. Mais quand il faut démonter les chiffrements, c’est plus rusé.
Prenons la carte, très graphique, d’Emmanuel Mezino dans ‘’Mon trésor à qui saura le prendre’’ :
La clef cache le code 111 dans son anneau (2 ailes de la buse entendus L romains = 100 + V + III + III ).
Le profil du panneton dessine la constellation du Lézard. Dans cette position le profil encadre 3 A. Après un demi-tour, vertical, il épouse les silhouettes de 4A.
111 = AAA en code alphanumérique et ces 3 A sont les 3 Z/A du texte du cryptogramme.
Au-dessous, 2 serpents rampent en sens contraire pour indiquer que le nombre romain VLMDCLXIII est composé des 2 nombre 45 et 1663.
Les codes alphanumériques déchiffrent en DE et PI (4 et 5, 16, 6+3). Soit PIED.
Sous le LÉZARD, cette astuce rappelle que le lézard est un serpent sans pied.
Et cette même pseudo-date de VLMDCLXIII se retrouve en bas de cette carte, au-dessus de l’inscription ‘’Une drôle de fin’’.
Les 2 Serpents présentent aussi 3 ondulations. La 3ème lettre de cette date est le M de 1000.
MMM = 3000, en pieds de 33 cm ≈ 1000 mètres.
FIN : En latin, la FAIM = FAMES.
Le cryptogramme parle d’une drôle de FEMME, madame ANGOT, la poissarde ou la ‘’débauchée’’ dont il faut ‘’serrer’’ le nom pour le réduire en ANGO, ‘’empêchant’’ ainsi celle-ci de ‘’venir’’ sur le ‘’chemin’’ de cette énigme.
Le Soleil EFFACE R quand la Lune EFFACE C et donne TAKAMATA.
La flèche du Sagittaire vise le navire de la buse, le VICTORIEUX qui arbore 2 pavillons noirs pour signaler que 2 lettres doivent être ‘’EFFACÉES’’ de son nom.
VICTORIEUX sans C + R = VIT O IEUX.
Les bras horizontaux de La Buse relient les GÉMEAUX au LÉZARD. La torche indique que c’est de là que viendra la lumière et la Croix est le signe positif qui additionnera l’initiale de L-ézard à Gémeaux entendu J’AIME O. J’aime OL complète l’aménagement de mots précédent :
VIT O L IEUX s’entend VIT HAUT LIEU. Voir le Piton d’ANGO à 1011 m d’alt.
De plus cette traverse Gémeaux / Lézard utilise le O+ du symbole de Mercure pour composer :
GÉ-meaux + O + LÉ-zard = GEÔLE. On voit que la chemise rayée de La Buse est barreaudée.

Nota :
Au départ, l’égalité A = Z pourrait faire penser à tort au chiffre d’Atbash.
Les ondulations du serpent = M. Ce rébus a déjà été utilisé avec un phylactère qui joue ce rôle. Ecce Agnus Dei = Ecce Magnus DeI.

Le nom du navire de La Buse est modifié en VIT HAUT LIEU et celui de John Taylor, LA PERLE est abrégé en LA PÈRE entendu LA PAIRE.
Ce que l’on voit en haut des mats du Victorieux, c’est la paire de paviLLons noirs (Jolly Roger).
Et ce que l’on remarque aux pieds de La Buse, c’est sa curieuse paire de boTTes, au-dessus de la date = PIED.
On retrouve ainsi les 2 paires LL et TT de la ligne 3, celles des 2 ÉCUS.
On peut encore pousser plus loin, avec ces 2 bottes curieusement opposées. Son pied gauche dessinerait un L et son droit l’inverse d’un L. Ce sont les 2 codes Pig Pen des lettres B et F.
Ainsi le mot FIN deviendrait drôlement BIN.
BIN est dans BUTIN et BN est dans BIN. Mais je pense qu’il est exagéré de lire ‘’Un drôle de BIEN’’.
Il est préférable de noter que les talons sont ostensiblement présentés et que la Fin, Faim, latine est Fames entendu Femme.

Sur le porche de l’église, la colonne de gauche est consacrée au piton ANGO. Elle est dominée par le rapace inclus dans un delta représentant le sommet du piton tout en dessinant la silhouette d’un A majuscule.
La colonne de droite est celle de La Buse comme l’indique ce nom de 4 lettres codé en Pig Pen.
L’équilibre se fait sur ce nombre de lettres ANGO / BUSE.
Mais la balance ne pèse pas le surnom du pirate, mais son nom LEVA-SSEUR
ANGO / LEVA = ANGO / LAVE.
La GEÔLE est en LAVE, en basalte.

Les 5 lignes rajoutées paraphrasent le Scarabée d’or d’Edgar Poé, et se traduisent par BELLE CAGE.
Le VERRE du DIABLE, dont le SIÈGE est l’enfer du Piton de La Fournaise, n’est plus la longue-vue mais une variété d’obsidienne, ‘’les cheveux de Pélé’’.

GEÔLE est le mot majeur à découvrir. On remarquera que par 2 fois ÉOLE souffle dans les nuages et que l’indien coupe son nom de SAUVAGE avec sa hache en SAUVA-GE. 7 étoiles le confirment en codant ce G, initiale du dieu des vents.
La porte de l’église est l’entrée d’un ‘’tunnel de lave’’, dans la ravine Ango, qui retient prisonnier quelque trésor légendaire.
Mais ce n’est là que mon avis. Il existe beaucoup d’autres solutions possibles, plus mystérieuses donc plus merveilleuses…..

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