Pour les vingt ans, la nef encalminée...

Discussions au fil de l'eau sur la 560
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Anatta
Hulotte
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Bonjour,

En cette date anniversaire, je voudrais partager avec vous le chemin qui conduit à la nef encalminée...
Veuillez m'excuser pour la concision du message et le non-éclaircissement de certains points, mais je ne peux faire plus pour l'instant.
Juste préciser que ce cheminement s'inscrit dans la ligne des solutions que j'ai postées concernant les énigmes précédentes (530-420 en première résolution, j'insiste une nouvelle fois).

1. Nous convertissons Carusburc en Cherbourg.
2. Nous remarquons que la droite Héricourt (solution de la 420) - Cherbourg passe par le coeur de la lumière, Troyes.
3. On nous demande de chercher "l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste"
- qu'est-ce que la lumière céleste? Troyes, tout simplement
- qu'est-ce que l'ouverture? Bourges
- pourquoi nous demander cela? Pour attirer notre attention sur le segment Bourges - Troyes.
4. Sur la 989, Bourges-Troyes fait 18,3 / 18,4 centimètres (en fonction du point précis choisi sur les pâtés)
5. On nous demande de ne pas demander notre reste: nous supprimons donc ce qui se trouve à droite de la virgule pour garder uniquement 18 centimètres
6. De Carusburc, nous traçons une droite de 18 centimètres selon l'inclinaison fournie par le crayon sur le visuel
7. Notre crayon s'arrête en un point indéterminé en Côte d'Armor
8. De ce point, nous regardons par l'ouverture: que voyons-nous, pile poil dans l'axe?
9. Cluny
10. La nef encalminée est l'abbaye de Cluny.

Encalminée pour toute éternité disait-il... Forcément, elle n'existe plus...


Bon anniversaire. Et bonne critique.

Amitiés,
Anatta
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ockham
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2 QUESTIONS: ( ce qui m'interpelle à la lecture)

"- qu'est-ce que la lumière céleste? Troyes, tout simplement"
Je ne vois pas ce qui justifie UNE TELLE affirmation qui t'apparait comme évidente!

"10. La nef encalminée est l'abbaye de Cluny.

Encalminée pour toute éternité disait-il... Forcément, elle n'existe plus..."

Là; tu me laisse sans voix! Ce qui n'existe "plus" peut se justifier par l'expression "est encalminé pour pour l'éternité"?????

Cependant, merci pour le partage.
Cordialement, Ockham.
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Rachel
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QUESTION No 33 DU 1995-10-26
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TITRE: NEF INTROUVABLE
Cela fait des mois que je cherche cette NEF,et cela fait des mois qu'elle est in connue pour moi. 1:existe t'elle physiquement 2:est t'elle une parabole Amities Janus
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J'AI DIT QUE LA NEF ETAIT TANGIBLE, DONC QU'ELLE EXISTAIT REELLEMENT. AMITIES -- MAX


QUESTION No 31 DU 1995-11-04
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TITRE: NEF SECHE
LA NEF ENCALMINEE EST ELLE EN TERRAIN PA RFAITEMENT SEC OU BIEN POURRAIT -ELLE AV OIR LE PIEDS DANS L'EAU, VOIRE COULER ? MERCI
--------------------------------------------------------------------------------
JE NE PEUX PAS VOUS LE DIRE. LA NEF EST TANGIBLE - DONC ELLE EXISTE PHYSI- QUEMENT. C'EST TOUT CE QUE JE PEUX VOUS REVELER. AMITIES -- MAX


Elle EXISTE et non pas A EXISTE.

:bise: :bise:
Je crois bien être au sec...
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Anatta
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Salut Ockham,

Quelque chose qui n'existe plus ne pourra jamais plus être déplacé. C'était le sens de ma remarque. Je suis vraiment désolé de t'avoir laissé sans voix. J'espère que ça va aller.
Concernant une TELLE AFFIRMATION, elle m'apparaît effectivement évidente parce qu'elle produit une succession de déductions qui s'intègrent aux éléments de l'énigme pour former un tout qui tient à mon sens la route (pas au tien, visiblement).

L'expression "lumière céleste" ramène à la 420 et son titre "Du ciel vient la lumière". Or, lorsque tu possèdes la solution de cette 420 (Héricourt, donc), tu passes par le coeur de la lumière, Troyes. Un hasard de plus, sans doute.

Bisous, Rachel.

Amitiés,
Anatta
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ockham
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"sans voix" is a joke mais bref passons...
Non non, ce n'est pas selon "ma logique d'analyse" que je considérais ta solution, cela n'aurait aucun intérêt!
J'essayais de suivre la tienne compte tenu de tes certitudes et il me manquait quelques "passerelles" OU quelques clefs pour comprendre les liaisons qui te conduisaient à penser ainsi.
J'ai un peu de mal à suivre ces enchainements qui j'avoue provoquent chez moi plus d'étonnement que d'enthousiasme mais ça, c'est le lot de la plupart de nos solutions individuelles...
Cordialement, Ockham .
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Anatta
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Salut Ockham,

Je vais essayer de retrouver et poster assez rapidement la version longue des explications, histoire d'être plus clair sur, justement, les raisonnements qui sous-tendent ces solutions.

Amitiés,
Anatta
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Anatta
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Et bien voilà. A la demande générale (:suer:), voici donc la version longue de ma résolution 560.
Désolé, Ockham, tu 'auras voulu: :okydoky: .
Petite précision: ce chapitre fait partie d'un livre que je suis en train d'écrire (peu importe). Il est encore en phase de travail, merci donc d'être compréhensif par rapport au style et aux fautes diverses.


1. Clé de passage

Avant toute chose, examinons le lien logique qui doit exister entre 420 et 560. D'entrée de jeu, on comprend via quelques recherches que Carusburc est l'ancien nom de Cherbourg. Un réflexe désormais naturel nous pousse à rechercher cette ville sur la carte et à la relier à la solution précédente (Héricourt, donc) pour voir si ce cheminement offre un quelconque recoupement. Nous ne serons pas déçus : la droite Héricourt – Cherbourg passe par Troyes, le coeur de la lumière. Si c'était nécessaire, cette constatation confirme nos solutions et le statut de coeur de notre lumière dans le jeu. A moins d'un hasard, un de plus. Il semble néanmoins que nous abordons cette énigme dans les meilleures conditions possibles... Notre cheminement depuis le début de la chasse en 530 commence à balayer une bonne partie du territoire !

2. L'énigme

Le titre : priez pour nous, Père Auguste...
A des résultats grandioses par des voies étroites, voilà comment peut être sommairement traduit ce titre. Nous comprendrons bientôt à quoi il fait référence, mais il semble en tout cas évoquer la prise en compte de tracés précis qui se faufilerait entre deux entités. Rien n'est clair à ce stade. Le contraire nous eut étonné.

Le texte
Notre homme a décidément le goût de la rime. Tout d'abord huit vers pour huit lignes, dont l'agencement des rimes varie selon les quatrains. Puis une dernière phrase répartie en deux lignes pour une rime en « ait ». Le nombre de lettres par ligne ou phrase paraît relever du hasard, il ne présente en tout cas pas de structure identifiable à première vue.
Sur le fond, le texte compose un véritable manuel d'instructions délivrées directement aux chercheurs que nous sommes, à la deuxième personne du singulier. C'est désormais coutumier. Max nous propose de suivre un parcours qu'il va falloir décoder.

Le visuel
Un crayon semble fendre les eaux selon un axe nord-est / sud-ouest. Cet axe présente une inclinaison de 45 degrés très exactement. Le passage de la mine laisse un trait noir sur un fond brunâtre strié de bandes ondulantes. Posé sur ce fond, exposé au regard par la séparation des eaux, un coquillage défie notre interprétation. Il n'est assurément pas là par hasard. Et c'est à peu près tout ce que l'on peut pointer avec certitude sur cette toile. Les couleurs sont vives, de l'orange du crayon au bleu électrique des flots que la lumière vient faire briller sur le sommet des vagues. Toujours ce talent indéniable pour gorger l'ensemble de lumière.

3. Résolution

La lumière céleste
Albion rappelle bien entendu la Grande-Bretagne. L'avoir dans le dos signifie à mon sens progresser vers le sud. Bien. Positionné de cette manière, je dois chercher l'ouverture qui révèle la lumière céleste. Très bien. L'ouverture, à moins d'un gros malentendu, je la connais : c'est Bourges. La lumière céleste fait jaser davantage, mais je dispose pour ma part d'acquis qui vont m'aider. D'emblée, il paraît évident qu'il existe un rapport entre « l'ouverture qui révèle la lumière céleste » en 560 et la phrase « (...) par l'ouverture, tu verras la lumière » de la 470. Or, je sais que la lumière du jeu est l'Aube et son coeur la ville de Troyes. C'est assez logique si l'on a décodé toute la 470, mais en l'absence de cette déduction, on peut chercher longtemps avant de pouvoir seulement poser l'hypothèse. Et si elle est correcte, il faut encore savoir si la lumière céleste s'apparente au département de l'Aube ou bien à Troyes. Et lorsque l'on a réglé ces quelques broutilles, reste à comprendre ce qu'il faut en faire !

Réfléchissons. S'il est bien question de distances précises à parcourir dans cette énigme, et tout l'indique, l'Aube et sa surface sur la carte me paraissent un peu grandes et donc un peu floues pour se lancer dans de savants calculs. Et puis, la 420 et sa flèche m'ont remis sur la voie de Troyes en tant que bon chemin. De plus, je viens de croiser la ville en progressant de Héricourt vers Cherbourg. Bref, je décide de postuler que Troyes ferait une très jolie lumière céleste ! Au pire, je reviendrai en arrière vers l'Aube si je n'arrive à rien.
Bon. Pourquoi dois-je chercher l'ouverture qui révèlerait Troyes ? Surtout si je ne dois pas m'attarder, comme le dit le texte... Arc réflexe de tout chouetteur compulsif : je trace un trait sur la 989 (un de plus) : Bourges – Troyes. Et bientôt je saisis l'idée, une fois de plus toute simple dès lors qu'elle a montré le bout de son nez à ma conscience ébahie. Si je dois seulement chercher l'ouverture sans m'y attarder, c'est que je dois seulement noter une information qui me servira plus tard. En tout cas, je ne dois pas m'y rendre, virtuellement s'entend. Je calcule le trait ouverture – Lumière céleste : 18,3 centimètres. Que me conseille l'énigme ? De ne pas demander mon reste. Mon reste... ce qui se trouve derrière la virgule ? Se pourrait-il que je doive considérer en ce début d'énigme une distance débarrassée de sa décimale ? 18 centimètres...

Une seule ouverture
Je pense subitement à l'indication supplémentaire :

« Il n'y a pas 36 ouvertures, il n'y en a qu'une dans le livre ! »

La valeur trente-six est indiquée en chiffres alors que la phrase s'appuie sur une expression courante (voir trente-six chandelles, par exemple). 36, dont l'objet est de nous confirmer la validité du nombre 18, sa moitié. Nous sommes sur la bonne voie, je le sens. Je reconnais là la patte du créateur, je commence à m'y habituer tout doucement.

Les aides de Neptune
Mon hypothèse commence à prendre corps. Je reste donc à Cherbourg, mais je m'apprête à bouger sur une distance de 18 centimètres sur la carte. Dans quelle direction ? Rien de plus simple, le visuel me l'indique. En tout cas, cela paraît logique : vers le sud – ouest, pardi. Je vais forcément croiser de l'eau, en accord avec les prescriptions de Max. Mon coeur commence à battre plus fort; je sais que la nef se rapproche à grands pas.
Lorsque je reporte 18 centimètres dans la direction indiquée, une petite pointe de déception s'insinue. J'atterris au beau milieu de nulle part mais sur la terre ferme. Plus précisément en Côte d'Armor. Le problème, c'est que le bout de mon trait n'indique aucun patelin sur la carte. Problème qui, en soi, n'en est pas un dès lors que l'on m'indique vers où regarder. Arrêtons-nous un instant avant de continuer, histoire de bien saisir tous les termes de cette énigme.

Poursuis ta route, n'interromps pas ton parcours
La signification de ces deux phrases prend tout son sens lorsque l'on dispose du trait sur la carte. Poursuivre sa route indique seulement que nous allons revenir à la terre ferme. Une route est un chemin, elle évoque l'asphalte, en tout cas le plancher des vaches.
Ne pas interrompre son parcours (maritime) n'a sans doute d'autre signification que de nous conseiller de continuer jusqu'au terme des 18 centimètres. Et lorsque Max affirmait qu'il y avait quelque chose à faire entre les deux aides de Neptune, il indiquait seulement qu'il nous faut survoler la terre entre les deux portions d'eau.

La maditologie n'est pas une science exacte
Une partie du problème, nous l'avons d'ailleurs déjà évoqué pour d'autres éléments, provient des madits. Certains messages jettent le trouble parce qu'au travers de ses réponses, Max semble indiquer que le trait s'arrête au moment précis où le trait quitte l'eau.

Que puis-je répondre, hormis confirmer par la justesse de mes déductions que les madits peuvent effectivement induire en erreur ? Je pense que Max s'est parfois retrouvé embourbé dans des réponses qui cherchaient un équilibre vain entre protection des mystères et honnêteté intellectuelle. Il aurait peut-être mieux valu, en certaines occasions, indiquer simplement qu'il ne pouvait pas répondre, mais il a sans doute considéré qu'une impossibilité de répondre équivaudrait à donner une solution sur un plateau. Un seule exemple. Comment auriez-vous interprété l'échange suivant :

- Max, existe-il des lieux en clair dans le livre hormis Carusburc et Preneste ?
- Je ne peux pas répondre. » ...

C'eut été sans appel, ne pensez-vous pas ?

La nef...
Mais revenons à notre énigme et sa résolution un instant suspendue dans le vide. Nous errons en Côte d'Armor, en pleine campagne. L'énigme nous exhorte à regarder à travers l'ouverture. Que voit-on, dans l'axe de Bourges ? Et bien si nous suivons ce nouveau trait des yeux, nous ne pouvons manquer bien longtemps ce point remarquable que constitue... Cluny. Cluny et ses ruines de ce qui fut jadis la plus grande abbaye du monde. Encalminée ? Je veux bien croire que ce paquebot d'une taille formidable, dont l'espace de vie se situait à plusieurs mètres au-dessus du sol, fut considéré comme encalminé au milieu des terres. Je n'ai pas cherché parmi les centaines d'ouvrages, peut-être les milliers qui concernent Cluny, lequel a comparé l'abbaye à une nef encalminée, mais je n'en éprouve pas le besoin. Car les confirmations de cette solution éclatante existent, comme nous allons le voir. En termes de nef, il en existait en tout cas plusieurs à Cluny : une centrale, des latérales, et même une avant-nef. Nef, qui était également appelée... le vaisseau.

Je relève la tête de la carte. Cette bouffée à peine définissable s'empare de moi quand je saisis que j'ai compris l'énigme. Du moins, je le crois alors. Et je me mets évidemment en quête des confirmations de ma trouvaille.

Le reste
C'est là que se trouvent à mon sens les plus belles pépites de la 560 : dans ses confirmations. Lisez bien le madit qui suit...

QUESTION No 36 DU 1999-09-21
TITRE: 560
bonjour Max, AU DEBUT DE LA 560, ON NOUS DEMANDE DE N E PAS DEMANDER SON RESTE. OK. MAIS SERA- TIL UTILE DE LE FAIRE PLUS TARD ? MERCI*FARLEN
TOUT CE QUE JE PEUX VOUS DIRE, FARLEN, C'EST QUE C'EST UNE EXCELLENTE QUES- TION, A LAQUELLE, HELAS, JE NE PEUX PAS REPONDRE. MAIS ELLE EST EXCELLENTE, VRAI MENT. AMITIES – MAX

Avez-vous tout comme moi tenté de comprendre cette remarque, cette non-réponse intrigante? En voici le sens ou en tout cas un sens possible. Rappelez-vous : nous avons laissé tomber notre reste du nombre 18,3 pour n'en garder que 18 comme le préconise le passage « Ne t'attarde pas, ne demande pas ton reste ». Mais que constate-on si l'on mesure la distance sur la carte 989 du segment Bourges – Cluny ? Ai-je vraiment besoin de répondre ? Bien sûr, il mesure très exactement 18,3 centimètres, vous pouvez vérifier. Mise en relation avec tout ce qui précède dans le jeu, cette astuce et surtout la manière dont Max a pu la rendre à la fois hermétique et fluide à travers le texte est proprement stupéfiante. Mais ce n'est pas tout... L'espace d'un instant (expression qui ne veut franchement rien dire, entre nous), j'ai eu l'audace de croire que j'avais résolu l'énigme. Je me trouve à Cluny, en plein coeur de la nef encalminée, nageant en plein bonheur christique. Pour peu, j'entendrais résonner le chant de moines clunisiens dans ma salle-de-bain, tandis que je savoure ma trouvaille. Mais le doute, ce foutu doute, replonge bientôt ses aiguilles. Que peut bien vouloir dire la phrase « Et tu ne regretteras pas ce que tu as fait. » ? Je dois bientôt me rendre à l'évidence (et sortir de mon bain qui refroidit): une déduction au moins me manque. Je quitte Neptune, dégoulinant et l'air morne du soldat qui sait qu'il va devoir repartir au combat.
(...)

Amitiés,
Anatta
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Archimede
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Il est intéressant ton déroulé Anatta, intéressant pour la majorité des gens...

Je ne vois nul part la 470 faire coucou dans ta 560, c'est normal ? Peut-être ne veux tu pas en parler ?...

Egalement quid des comptages dans ta 560, la copine tenaille des embruns avec la 470...
En tout cas avec les chiffres du compteur la 560 a bien d'autres choses à dire.

Archi.
Suis pas loin de panser celui auquel je pense. Oh là, tout doux...
Ma voiture est garée en bas.
Mon volatile est gavé en basilique.
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Anatta
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Salut Archimede,

Aahhh... Enfin. Merci pour cette réaction, la solitude commençait à me peser.
J'ai estimé qu'il était encore trop tôt, en effet, mais je souscris totalement aux échos que tu donnes.

Donner la suite, c'était fournir les clés du coeur de la chasse. Trop tôt. Et puis, encore faudrait-il qu'une seule âme accorde le minimum de crédit syndical à ce qui fut donné en amont. Or...

Mais... Ah, que ce post fait du bien, pour vrai.
Je suis curieux de voir jusqu'où tu as pu pousser le raisonnement...

Amitiés,
Anatta
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leclosdomremy
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Lorsque tu traduis qu'avoir Albion dans le dos signifie avoir l'Angleterre dans le dos, cela est à peu près vrai... A cette seule remarque qu'Albion (Angleterre médiévale) s'étendait en France Jusqu'à la région de Bordeaux (la Guyenne)...
Il semble donc difficile d'en tirer une orientation.
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Anatta
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leclosdomremy a écrit :Il semble donc difficile d'en tirer une orientation.

Et pourtant, tu vois, c'est possible! :okydoky:
Que te dire... Il faut bien déduire une orientation.
Si de cette déduction tu trouves un enchaînement qui te donne deux aides de Neptune, une distance précise, un point de chute qui te conduit à une nef à travers un point que l'on te donne...
N'as-tu pas des raisons de penser que l'orientation que tu as posé en début de trame est la bonne?

Accepte donc cette excellente nouvelle: tu possèdes la nef encalminée! :champagne: :champion:

Amitiés,
Anatta
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ockham
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"Neptune est encore entrain de nous aider lorsque l'on aperçoit la nef encalminée par l'ouverture", (c'est d'ailleurs pour cela qu'il cesse son aide instantanément à la découverte de la nef) hors tes 18 cms tirés depuis carusburc non seulement te mène au milieu de nul part mais surtout sur t'amène sur un nul part situé sur de la "terre ferme"! Comment gère tu ce paradoxe concernant cette aide de Neptune???
18cms semble donc un peu court comme distance pour justifier à la fois une " aide de Neptune" digne de ce nom ET SURTOUT pour justifier " te mènera loin du septentrion glacé" dans son acception géographique.
Cordialement, Ockham.
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Anatta
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Salut Ockham,

Comment je gère ces paradoxes? Et bien... Je ne les gère pas.
Je pourrais te citer des centaines de madits contradictoires, tant la notion de premier degré permet à l'auteur des réponses élastiques.
Pourquoi crois-tu que Max fait une distinction entre "poursuivre sa route" et "ne pas interrompre son parcours"? A quoi serviraient ces distingos subtils, si ce n'est pour faire comprendre que l'on passe par la terre ferme mais qu'il faut poursuivre malgré tout jusqu'au terme des 18 centimètres?

J'essaye de partir de l'énigme, et de l'énigme seule.
Comment veux-tu pointer la nef avec certitude si tu ne pars pas d'un point précis qui te donne un axe avec l'ouverture? C'est impossible. Tu as besoin d'un axe, pas d'une balancelle.

Quant à la distance du septentrion... Peux-tu chiffrer cette expression? Non, c'est encore une fois sujet à toute interprétation. La précision des déductions, voilà le matériau qui doit nous guider.



Mais dis-moi, Ockham, as-tu pris la peine de tracer l'axe en question?
Es-tu certain de l'avoir bien regardé?

Amitiés,
Anatta
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ockham
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L'ambiguïté des certains madits, certes incontestables, à le beau rôle parfois surtout pour s'affranchir de certaines " balises" pourtant bien avérées.
Ne parlons pas de "madits" mais de synthèse:
"Une fois " la nef encalminée"découverte, vous n'avez plus besoin de l'aide de Neptune et il interrompt aussitôt".
Quelle était la nature de l'aide que Neptune 'était entrain de te fournir au moment de ta découverte de la nef et qu'il a interrompu aussitôt?
Tu vois que je ne ménage pas mes efforts pour essayer de comprendre ta logique...
Cordialement, Ockham.
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Anatta
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Effectivement, tu ne te ménages pas, et c'est un plaisir d'en discuter avec toi!
Imagine une seconde que Max a choisi d'utiliser cette distance de 18 centimètres au départ de Cherbourg. Il trouve sympa l'idée de se servir de deux points connus précédemment pour coder une distance.
Maintenant, il doit faire comprendre l'idée. Il a le trait, le point de départ et le point d'arrivée en fonction de l'inclinaison choisie pour être raccord avec la nef à travers Bourges.

Il regarde la carte. Et voit que son trait passe par l'eau mais surtout juste au-dessus d'une île. Il s'arrête ensuite en Côte d'Armor.

Comment va-t-il écrire cela? Par quel procédé va-t-il passer pour te décrire (de façon ambigüe, c'est une énigme) ce trait à prendre en compte? Neptune, deux aides (forcément, il doit décrire l'arrêt neptunien entre les deux masses d'eau)...

Mais le trait s'arrête sur terre, non plus dans l'eau. Comment indiquer qu'il faut poursuivre jusqu'au terme des 18 centimètres? Via l'allusion dont question concernant le fait de "ne pas interrompre...".

L'aide de Neptune, elle fait 18 centimètres. Il doit jouer avec ça.
Je n'évacue pas les madits qui me dérangent, mais je dois parfois admettre, à la lumière de solutions irréfutables, qu'ils enfoncent plus qu'ils n'aident.

"L'aide s'arrête aussitôt qu'on voit la nef" est une façon poétique de nous dire que nous devons regarder à travers l'ouverture à la fin du trait. Si l'aide de Neptune n'est pas mathématiquement définie, comment s'en sortir. Ici, c'est clair: un point de départ, une inclinaison, une distance. En fonction de ces trois paramètres, tu vois une nef? Oui? Alors, c'est correct.

C'est d'ailleurs le pourquoi de ma question en fin de post, qui ne se voulait pas pure réthorique ou pointe d'agressivité, non. Elle était posée à dessein, et c'est pourquoi je me permets de te la poser à nouveau (tu vois, Archi, je n'ai aucune volonté):

es-tu certain de bien avoir regardé l'axe à ne pas regretter?


Amitiés,
Anatta
Gilles Preulousne
Effraie
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Bonjour Anatta,

Tout d'abord, merci pour tous vos partages!

Trouvant votre piste séduisante par bien des aspects, j'ai tâché de suivre vos instructions. Voilà le résultat:

Image

Mes remarques:

- J'aime beaucoup le fait que vous donniez du sens à chaque vers.

- Tout comme leclosdomremy, je pense qu'il y a anguille sous roche concernant "Albion dans le dos" (mais je n'ai pas de meilleure idée concernant la façon d'exploiter cette expression).

- L'axe La Flèche - Sens - Troyes - Dabo est décidément un des plus beaux alignements de ce jeu.

- Je trouve l'axe Héricourt - Troyes - Cherbourg un peu moins convaincant: du fait qu'il passe par deux pâtés jaunes, il n'est pas si surprenant qu'en jouant un peu, on le fasse passer par Héricourt. Cela dit, il vaut bien l'axe RBC.

- Tiens donc, cet axe Héricourt - Troyes - Cherbourg ne passerait-il pas par le point de rencontre entre le Territoire de Belfort, la Haute-Saône et le Doubs? Voilà qui pourrait être intéressant en 650...

- J'ai dû un peu jouer avec les axes pour tomber sur Cluny. Tout d'abord, je ne savais pas exactement à quel endroit du pâté de Cherbourg commencer le parcours. Ensuite... j'ai triché! J'ai d'abord tracé un axe joignant le point de fin de parcours à Cluny, puis j'ai constaté qu'il passait par le pâté de Bourges. Mais celui-ci est bien large...

- Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas très emballé par votre Nef encalminée pour toute éternité du fait q'uelle n'existe plus (mais vous vous êtes déjà exprimé sur ce sujet en réponse à ockham et Rachel).

- Le segment Bourges - Cluny fait effectivement 18,3 cm d'après Mapannot, à condition de mesurer entre bout du pâté de Bourges et le milieu du rond de Cluny. En changeant légèrement le point de départ, on pourrait facilement trouver 18,5 et y voir plutôt un lien avec l'Ortho.

- Ah, vous aussi vous avez de chouettes inspirations dans la salle-de-bains! C'est toujours comme ça: après des heures de recherches frustrantes jusque bien tard, j'éteins l'ordi et vais prendre une douche. Et soudain... une nouvelle idée jaillit! Je m'essuie bien vite et rallume l'ordi...

Pour résumer, je trouve que c'est une piste fort bien construite bien qu'elle m'inspire pas mal de doutes. C'est ni trop simple, ni trop tordu. J'ai le sentiment que la vraie piste (si ce n'est pas la vôtre) doit avoir un degré de complexité similaire. Joli travail! Et merci encore pour votre générosité!

Anatta a écrit :L'expression "lumière céleste" ramène à la 420 et son titre "Du ciel vient la lumière". Or, lorsque tu possèdes la solution de cette 420 (Héricourt, donc), tu passes par le coeur de la lumière, Troyes. Un hasard de plus, sans doute.

Notez qu'il y a d'autres alignements remarquables dans ce jeu et que ceux-ci interviennent dans des pistes différentes et pas toujours compatibles :
http://zarquos.net/ultimaforsan/viewtopic.php?t=157&postdays=0&postorder=asc&start=54

J'ai certes constaté que votre piste ne repose pas uniquement sur des alignements, mais je voulais vous mettre en garde: il peut être dangereux de leur accorder trop de crédit.

Bien à vous,
Gilles
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Anatta
Hulotte
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Bonjour Gilles,

Avant toute chose, un énorme merci pour avoir pris le temps de prospecter cette solution dans le détail. Ton analyse graphique des déductions éclaire le cheminement de façon "concrète", et il est toujours préférable, même pour moi, de reproduire l'expérience de façon neutre. Je vais essayer de répondre point par point à tes remarques.

L'alignement La Flèche - Troyes - Dabo est effectivement fantastique. Il ne peut pas tenir au hasard compte tenu du fait que ces trois éléments participent à des décryptages qui font sens à l'intérieur d'un système cohérent (bien que critiquable).
Ceci dit, et pour te prouver que je me méfie des alignements "simplement coïncidents", je n'intègre pas la ville de Sens dans cet alignement parce qu'elle ne renvoie selon moi (et faute de mieux pour l'instant) à aucun élément nécessaire au jeu.

Concernant l'alignement Héricourt - Troyes, il me paraît relevant en particulier parce que Troyes permet justement de débloquer l'énigme suivante (560). Max attire donc l'attention via l'axe nécessaire pour se rendre à Cherbourg, juste avant de coder une distance qui nécessite l'utilisation du coeur de la lumière. C'est élégant, tout simplement. Une fois de plus.

Et concernant cet axe que tu trouves moins convaincant, je te propose de partir d'une réflexion inverse: ne juge pas l'axe, qui n'est qu'une conséquence, une confirmation. Pars des décryptages: Héricourt te semble-t-il convaincant? Cherbourg est-il convaincant? Si oui, le fait que l'axe passe par Troyes devient une simple confirmation, qui prouve l'extrême souci d'intégration par l'auteur de tous les éléments du jeu.

Pour trouver Cluny, je n'ai pas triché (forcément, je ne connaissais pas la solution): je suis parti du centre du pâté de Cherbourg, ai tracé 18 centimètres dans un axe sud-ouest strict. De ce point intermédiaire en Côte d'Armor, j'ai tracé vers Bourges. J'ai vu Cluny très rapidement... Certes, Bourges est large. Mais deux remarques à ce sujet:
- Max n'a aucune prise sur cet élément, il joue avec une et une seule carte. Ces correspondances tiennent déjà du miracle
- cette largeur de l'ouverture, comme de tous les pâtés, lui permet le minimum vital de latence dont il a besoin pour que "ça rentre"... On oublie trop souvent les impératifs imposés au concepteur.

Je vois que tu as noté en quoi il ne faut pas "regretter" le trait. Je te laisse le soin de l'ultime déduction qui clôt cette superbe 560. Cette déduction te met sur des rails essentiels vers une compréhension correcte... des sentinelles...

Oui, j'estime qu'il faut partager. Je l'ai donc fait largement, mais je t'avoue que j'ai été surpris plus d'une fois par le manque d'intérêt que les solutions argumentées ont suscité. Excès d'orgueil, sans doute. Mais je tiens une fois encore à rappeler la valeur du partage, qui tient selon moi non pas à des hypothèses mais à des solutions complètes et argumentées. C'est la suite du jeu jusqu'à la zone qui me permet d'être si affirmatif. Mais bon, je ne m'attends pas (plus) à être cru.

Je n'irai pas plus loin pour le moment, ce dernier post me fait me sentir un peu en "danger" par rapport à l'avance dont je dispose, "publiquement" en tout cas. Si je finis un jour par être pris au sérieux, je vais commencer à avoir chaud aux fesses!

Amitiés,
Et encore merci pour l'intérêt porté à ce fil.
Bonne continuation! Et bon bain.

Anatta
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leclosdomremy
Harfang
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@Anatta:
Concernant "Albion dans le dos", cette expression me remémore une des prédiction de Bède le Vénérable (parfois confondu avec Merlin) qui initie la saga de Jeanne d'Arc.
Il y est question de la "vierge qui chevauchera dans le dos des archers"... ces mêmes archers signifiant le parti "anglais".
A l'époque, cela indiquait une marche d'est en ouest...
et une origine bien sûr, puisqu'on évoquait un bois de chênes des marches de lorraine!
et un but, chasser les ennemis du territoire (que l'on qualifiera plus tard de) national...

D'autre part, le même Bède est l'utilisateur, sinon l'inventeur, d'un système de cryptage...
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Anatta
Hulotte
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Ok, merci pour l'info. Je ne savais pas.
Mais tu vois, c'est typiquement le genre d'info dont je me méfie. Impossible à priori de la mettre en concordance avec d'autres éléments de l'énigme, mais je suis sûr qu'en creusant un peu (50, 60 cms) on pourrait "s'inventer" des résonnances qui évoquent indirectement telle nef ou tel sculpture spiralée..
Et là, c'est parti pour la gloire. La construction s'emballe, la dérive s'amorce. :titanic:

Mais merci, je garde ça dans un coin de ma tête, on ne sait jamais.

Amitiés.
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MOISSONNEUR
Harfang
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Anatta a écrit :Bonjour,

En cette date anniversaire, je voudrais partager avec vous le chemin qui conduit à la nef encalminée...
Veuillez m'excuser pour la concision du message et le non-éclaircissement de certains points, mais je ne peux faire plus pour l'instant.
Juste préciser que ce cheminement s'inscrit dans la ligne des solutions que j'ai postées concernant les énigmes précédentes (530-420 en première résolution, j'insiste une nouvelle fois).

1. Nous convertissons Carusburc en Cherbourg.
2. Nous remarquons que la droite Héricourt (solution de la 420) - Cherbourg passe par le coeur de la lumière, Troyes.
3. On nous demande de chercher "l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste"
- qu'est-ce que la lumière céleste? Troyes, tout simplement
- qu'est-ce que l'ouverture? Bourges
- pourquoi nous demander cela? Pour attirer notre attention sur le segment Bourges - Troyes.
4. Sur la 989, Bourges-Troyes fait 18,3 / 18,4 centimètres (en fonction du point précis choisi sur les pâtés)
5. On nous demande de ne pas demander notre reste: nous supprimons donc ce qui se trouve à droite de la virgule pour garder uniquement 18 centimètres
6. De Carusburc, nous traçons une droite de 18 centimètres selon l'inclinaison fournie par le crayon sur le visuel
7. Notre crayon s'arrête en un point indéterminé en Côte d'Armor
8. De ce point, nous regardons par l'ouverture: que voyons-nous, pile poil dans l'axe?
9. Cluny
10. La nef encalminée est l'abbaye de Cluny.

Encalminée pour toute éternité disait-il... Forcément, elle n'existe plus...


Bon anniversaire. Et bonne critique.

Amitiés,
Anatta

De carusburc 18 cm cela ne tombe pas sur CLUNY

Pour moi l'ouverture est un DELTA vu direct sur LE mont st Michel et pas autre chose
la nef est le mont st Michel ne cherchez pas plus loin, Babo est le fameux piège.
La chouette est chouette :)
Retrouvez mes création 3D sur mon site!
https://planetemaker3d.fr/

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