Au lieu dit "borne Saint-Martin", à deux kilomètres six cent quarante au NNE de la chapelle Saint-Léon (8000 pieds métriques), on trouve trois monolithes.
D'abord deux parties de ce qu'on pense être un menhir ou la table d'un dolmen, dont l'une porte la gravure de multiples croix, et l'inscription "Martinstein" ou "pierre saint-Martin": c'est ainsi que l'on désigne un menhir, un dolmen, ou tout gros rocher pouvant être lié à un rite païen et portant les "stigmates" catholiques, couché au sol, brisé, gravé de croix, ou surmontés d'un crucifix). C'est en effet sur les conseils de cet ancien soudard de Martin, évêque de Tours, le même qui, longtemps avant, avait donné la doublure de son manteau à un mendiant, qu'on s'est mis presque partout en France à "vandaliser" ces avatars de Dieux démodés...
- Hors-Sujet
Cette pierre porte aussi la date 1747.
Et puis il y a une borne, troisième entité du groupe, également gravée. deux dates: 1750, et 1828. Un numéro: 223. Une inscription "Martinstein". Les armoiries de l'abbaye de Marmoutier (crosse et M).
Ce qu'on reproche le plus souvent à ces "sentinelles":
-Elles ne sont pas à l'est.
-les chiffres ne correspondent pas.
-Dabo n'apparaît jamais dans mon jeu, ou alors, presque pas.
Ma réponse point par point:
-Elles sont à l'est de là, puisqu'elles sont au NNE. On sait comment Max considère une direction générale : haut/ bas/ droite/ gauche (ici, c'est "dos au ponant", c'est pas 136° 13' 38").
-Les chiffres correspondent à certaines sources, et 1727 au lieu de 1747 est une erreur qu'on pourrait faire encore de nos jours. Parfois, je me demande si la date 1727 n'a pas simplement été "reprise" par un "contractuel" de l'époque, histoire de rafraîchir cette première borne.
-Selon la fameuse règle édictée par un certain Guillaume d'Ockham: Pluralitas non est ponenda sine necessitate (que je traduirais par "Pas la peine de chercher ailleurs qu'à Dabo", mais j'avoue que mon latin date un peu aussi).
Une pierre saint-Martin.
Une rosse.
Un étalon.