- le mot ETERNITE y figure en lettres capitales
- la rime est faible (-ache au lieu de -age).
Ce mot ETERNITE fait penser à un poème célèbre de Rimbaud, "L'Éternité", dont la première strophe est très connue (elle a été reprise à la fin de "Pierrot le fou" par Godard) :
"Elle est retrouvée.
Quoi ? — L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil."
Cette strophe est répétée à la fin du poème, précédée de cette autre :
"Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr."
https://www.poetica.fr/poeme-651/arthur ... -eternite/
La présence du mot supplice peut attirer notre attention, puisqu'on le trouve dans la 520 ("le dernier supplice"). S'il est sûr, cette sûreté met-elle fin au doute ?
Le mot "orietur" reste opaque pour un non-latiniste, mais des recherches nous le font retrouver dans un verset d'Isaïe (c'est probablement là que Rimbaud l'a pêché):
"orietur in tenebris lux tua & tenebrae tuae erunt ficut meridies",
qui se traduit par : "votre lumière se lèvera dans les ténèbres, et vos ténèbres deviendront comme le midi".
https://books.google.fr/books?id=FphuZp ... on&f=false
Ce qui nous ramène à la 600 ("les ténèbres resplendissent"), où se trouve la deuxième occurrence de "se cache".
On pense aussi à la devise de Genève : "Post tenebras lux" (Après les ténèbres la lumière)…
La réponse au doute ne serait-elle pas à chercher dans le titre de la 420 : "Du ciel vient la lumière" ?
Notons que "orietur" est une forme (3ème personne du singulier du futur) du verbe "oriri" (se lever, surgir) :
https://www.nihilscio.it/Manuali/Lingua ... erbo=oriri
Ce verbe a donné en français le mot "orient" (synonyme de Levant et antonyme de Ponant).