Et pourquoi pas Eléonore?
- fiacre
- Effraie
- Messages : 259
- Enregistré le : 03.10.2011
- Localisation : seine-et-marne
Haha Égide t'es un sacré conteur.. ...Eléonore me plaît beaucoup aussi
"Marche comme ton coeur te mène et selon le regard de tes yeux" (Alexandra David-Neel )
- Maximinus
- Lapone
- Messages : 901
- Enregistré le : 23.08.2010
Eléonore est le nom d’une de mes étudiantes...je confirme : elle est à l’ouest !
Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien...
- MH
- Effraie
- Messages : 251
- Enregistré le : 09.01.2019
fiacre a écrit :Haha Égide t'es un sacré conteur.. ...Eléonore me plaît beaucoup aussi
Mais l'histoire n'est pas terminée, hein ? Trop facile...
- chevechercher
- Hulotte
- Messages : 2835
- Enregistré le : 03.06.2017
Mais non Égide, pas de Dabo donc pas de LÉON, en acronyme ou pas. D'ailleurs, léon c'est le cri du PAON. Pas O N qu'il répète, le paon.
- Egide
- Hulotte
- Messages : 6640
- Enregistré le : 01.06.2014
delphinus a écrit :tu es homo ?
J'ai rarement lu une réaction aussi stupide!
Si je l'étais, j'en ferais sans doute pas toute une histoire, de toutes façons... Et si j'en faisais une, crois-moi, elle ne commencerait pas du tout comme celle-là. Etre homo, c'est pas une maladie honteuse, et c'est bien moins grave que d'être un gros con, à mon sens.
Bon, maintenant, tu te concentres sur la suite attentivement s'il-te-plait, parce que puisque tu as fait le malin, j'ai décidé de t'incorporer, comme un vulgaire ingrédient à une sauce rance, à mon histoire, et ce qui t'arrivera ici dépendra dorénavant uniquement de ton attitude. Et ne viens pas me parler de droit à l'image ou de diffamation, j'étais là, j'ai tout vu, et j'en témoignerai, dussé-je pour cela changer ton nom et mentir sur ton apparence (d'ailleurs, je ne connais ni l'un, ni l'autre). Je t'explique le concept:
Un message sympa sur ma maîtrise de la syntaxe, un smiley "banderole", ou un conseil intelligent sur l'emploi d'un "bel azur" à la place d'un "bleu d'azur", et tu pourrais devenir le Héros de ce récit, vivre d'incroyables aventures au bras de ta compagne (ou autre, si demande "spéciale"... ), et, pourquoi pas? rester dans les mémoires, tel un 007, ou un Sherlock moderne.
Mais amuse-toi encore à salir la mémoire de ceux et celles qui ont vraiment vécu ce cauchemar éveillé, et particulièrement celle du narrateur (c'est moi), et tu paieras chaque goutte du venin pernicieux sorti de ta bouche en larmes amères et en éclaboussures sanglantes, et tu regretteras de ne pas t'en être pris plutôt à Stephen King ou à ce vieux Howard Lovecraft. Crois-moi, à côté de ce qui s'est passé ce jour-là, dormir dans la baignoire de la chambre 237 de l'Overlook dans les bras de Cthulhu, c'est le train fantôme de la foire d'Arcachon.
La piscine de Montargis fera un décor idéal pour mettre ton petit corps pâlichon en valeur. Et justement, il se trouve que la piscine jouxte effectivement le stade, le quartier, le terrain de basket et... la fameuse forêt vers l'orée de laquelle le ballon n'en finissait pas, donc, de rebondir. (...)
Modifié en dernier par Egide le 12 mars 2019 à 21:40, modifié 1 fois.
- Egide
- Hulotte
- Messages : 6640
- Enregistré le : 01.06.2014
Mephy a écrit ::bravo:
Tiens, salut mon pote, ça va toi?
Toujours à l'affût, à ce que je vois!
Groseille!!!
- MH
- Effraie
- Messages : 251
- Enregistré le : 09.01.2019
Pas loin de la Maison de Retraite, alors ?
- Isatis
- Hulotte
- Messages : 1892
- Enregistré le : 05.09.2007
- Contact :
- delphinus
- Hulotte
- Messages : 7403
- Enregistré le : 06.01.2008
- Localisation : Terres de Lumière
- Contact :
Egide a écrit :delphinus a écrit :tu es homo ?
J'ai rarement lu une réaction aussi stupide!
Si je l'étais, j'en ferais sans doute pas toute une histoire, de toutes façons... Et si j'en faisais une, crois-moi, elle ne commencerait pas du tout comme celle-là. Etre homo, c'est pas une maladie honteuse, et c'est bien moins grave que d'être un gros con, à mon sens.
Bon, maintenant, tu te concentres sur la suite attentivement s'il-te-plait, parce que puisque tu as fait le malin, j'ai décidé de t'incorporer, comme un vulgaire ingrédient à une sauce rance, à mon histoire, et ce qui t'arrivera ici dépendra dorénavant uniquement de ton attitude. Et ne viens pas me parler de droit à l'image ou de diffamation, j'étais là, j'ai tout vu, et j'en témoignerai, dussé-je pour cela changer ton nom et mentir sur ton apparence (d'ailleurs, je ne connais ni l'un, ni l'autre). Je t'explique le concept:
Un message sympa sur ma maîtrise de la syntaxe, un smiley "banderole", ou un conseil intelligent sur l'emploi d'un "bel azur" à la place d'un "bleu d'azur", et tu pourrais devenir le Héros de ce récit, vivre d'incroyables aventures au bras de ta compagne (ou autre, si demande "spéciale"... ), et, pourquoi pas? rester dans les mémoires, tel un 007, ou un Sherlock moderne.
Mais amuse-toi encore à salir la mémoire de ceux et celles qui ont vraiment vécu ce cauchemar éveillé, et particulièrement celle du narrateur (c'est moi), et tu paieras chaque goutte du venin pernicieux sorti de ta bouche en larmes amères et en éclaboussures sanglantes, et tu regretteras de ne pas t'en être pris plutôt à Stephen King ou à ce vieux Howard Lovecraft. Crois-moi, à côté de ce qui s'est passé ce jour-là, dormir dans la baignoire de la chambre 237 de l'Overlook dans les bras de Cthulhu, c'est le train fantôme de la foire d'Arcachon.
La piscine de Montargis fera un décor idéal pour mettre ton petit corps pâlichon en valeur. Et justement, il se trouve que la piscine jouxte effectivement le stade, le quartier, le terrain de basket et... la fameuse forêt vers l'orée de laquelle le ballon n'en finissait pas, donc, de rebondir. (...)
ben désolé alors parce que je croyais que ton histoire ne parlait pas de décryptages de la chasse sur la chouette, mais si c'est un décryptage continue je t'en pries.
je pensais à cela car j'attendais de voir le film Prédestination qui est passé hier soir
bien évidemment si ton histoire n'a pas de rapport avec la chouette, mes excuses je te les fourre ...
C'est le propre du barbare de détruire ce qu'il ne peut comprendre.
Arthur Charles Clarke
http://chercheurdechouette.free.fr
Arthur Charles Clarke
http://chercheurdechouette.free.fr
- Egide
- Hulotte
- Messages : 6640
- Enregistré le : 01.06.2014
Musique
Les règles du street-ball sont simples: il n'y en a pas.
Les lascars du neuf quatre, le cercueil de leur sang, s'étaient déployés sur le bord du terrain pour faire barrage et m'empêcher de récupérer la balle.
J' avais estimé rapidement mes chances de passer le mur (4%), et de revenir avec (2%) en un seul morceau (0%), avant de me rabattre sur le plan B.
"B", comme Babakah Diop, alias "Bout-de-choux", qui se trouvait être simplement le gamin le plus rapide du monde, mais aussi mon équipier infiltré.
Je l'avais choisi des mois auparavant, non tant pour ses capacités physiques indéniables (on aurait dit que ses guiboles lui remontaient jusqu'au nombril) que pour sa loyauté indéfectible au quartier, et l'avais formé, jour après jour, à l'art secret et vénérable de la Passe Aveugle que je tenais moi-même d'un certain Earvin "Magic" Johnson. Mais il est vrai que ceci est une autre histoire...
Ce minot était un diamant brut, en tous cas, et j'étais le lapidaire qui avait su donner à son strabisme divergent un véritable sens: personne ne pouvait savoir où il allait envoyer le ballon, pour la simple et bonne raison que lui-même n'en avait aucune foutue idée! C'était machiavélique!
Au moment où j'allais me décaler à gauche pour entrer dans son champ de vision, et lui adresser le signe convenu pour qu'il file rattraper le ballon qui n'en finissait pas, décidément, de rebondir et me le balance en bras-roulé de l'autre côté du terrain, cependant, un événement inattendu était survenu, qui allait changer non seulement le cours de cette interminable matinée de septembre, irrémédiablement, d'ailleurs, mais aussi et surtout le destin d'une génération entière, sacrifiée sur l'autel de ce qu'on appellerait plus tard les chasses aux trésors "ludiques"! Ludiques? Laissez moi rire!
Bien sûr, cet événement à aussi un avantage non négligeable, celui de nous rapprocher franchement du sujet qui te préoccupe, lecteur, à savoir Eléonore, la chouette, le trésor, quoi.
Je me rappelle particulièrement bien du silence qui était tombé comme un couperet sur l'assemblée, à ce moment précis, et de la voix stridente qui en avait émergée: "Vous allez finir par bien vouloir fermer vos gueules, bande de petits pédés?! Y'en a qui bossent!!!
".
Et là, je dois faire une pause dans le récit pour t'expliquer qu'en cette fin de XXème siècle qui a vu s'épanouir et faner mon innocence enfantine, et spécialement dans les jungles urbaines où j'ai eu l'occasion de la mettre en scène, le qualificatif somme toute anodin de "petit" était très, très, très mal vu. Assimilé, Dieu sait pourquoi, a une insulte dégradante, ce terme avait finit par disparaître du vocabulaire, et devenir complètement tabou. Autant te dire que celui qui était venu se pointer sous la raquette devait être burné comme un morse ou plus débile que le type de "l'arme fatale".
Il était en slip de bain, sa peau blanche encore mouillée dégageait l'odeur caractéristique du chlore, et il brandissait un petit bouquin bleu et une serviette de bain au dessus de sa tête en vociférant comme un putois. Clairement plus débile que burné, a priori.
Mon frère a pété un plomb, mais je savais que c'était de la comédie. Il avait compris que l'irruption de ce taré était une porte de sortie honorable, et avait décidé de jouer la montre. Quand il s'est jeté sur le maigrichon en moule-teub en gueulant "orospo tchou tchou" (le "motherfucker" turc), j'ai fait un pas chassé discret vers la gauche, et j'ai joint mon pouce et mon index droit. Bout-de-choux est parti comme une gazelle sauvage vers les arbres, et a esquivé les premières branches basses exactement comme s'il les voyait devant lui! L'entraînement avait porté ses fruits.
(...)
Les règles du street-ball sont simples: il n'y en a pas.
Les lascars du neuf quatre, le cercueil de leur sang, s'étaient déployés sur le bord du terrain pour faire barrage et m'empêcher de récupérer la balle.
J' avais estimé rapidement mes chances de passer le mur (4%), et de revenir avec (2%) en un seul morceau (0%), avant de me rabattre sur le plan B.
"B", comme Babakah Diop, alias "Bout-de-choux", qui se trouvait être simplement le gamin le plus rapide du monde, mais aussi mon équipier infiltré.
Je l'avais choisi des mois auparavant, non tant pour ses capacités physiques indéniables (on aurait dit que ses guiboles lui remontaient jusqu'au nombril) que pour sa loyauté indéfectible au quartier, et l'avais formé, jour après jour, à l'art secret et vénérable de la Passe Aveugle que je tenais moi-même d'un certain Earvin "Magic" Johnson. Mais il est vrai que ceci est une autre histoire...
Ce minot était un diamant brut, en tous cas, et j'étais le lapidaire qui avait su donner à son strabisme divergent un véritable sens: personne ne pouvait savoir où il allait envoyer le ballon, pour la simple et bonne raison que lui-même n'en avait aucune foutue idée! C'était machiavélique!
Au moment où j'allais me décaler à gauche pour entrer dans son champ de vision, et lui adresser le signe convenu pour qu'il file rattraper le ballon qui n'en finissait pas, décidément, de rebondir et me le balance en bras-roulé de l'autre côté du terrain, cependant, un événement inattendu était survenu, qui allait changer non seulement le cours de cette interminable matinée de septembre, irrémédiablement, d'ailleurs, mais aussi et surtout le destin d'une génération entière, sacrifiée sur l'autel de ce qu'on appellerait plus tard les chasses aux trésors "ludiques"! Ludiques? Laissez moi rire!
Bien sûr, cet événement à aussi un avantage non négligeable, celui de nous rapprocher franchement du sujet qui te préoccupe, lecteur, à savoir Eléonore, la chouette, le trésor, quoi.
Je me rappelle particulièrement bien du silence qui était tombé comme un couperet sur l'assemblée, à ce moment précis, et de la voix stridente qui en avait émergée: "Vous allez finir par bien vouloir fermer vos gueules, bande de petits pédés?! Y'en a qui bossent!!!
".
Et là, je dois faire une pause dans le récit pour t'expliquer qu'en cette fin de XXème siècle qui a vu s'épanouir et faner mon innocence enfantine, et spécialement dans les jungles urbaines où j'ai eu l'occasion de la mettre en scène, le qualificatif somme toute anodin de "petit" était très, très, très mal vu. Assimilé, Dieu sait pourquoi, a une insulte dégradante, ce terme avait finit par disparaître du vocabulaire, et devenir complètement tabou. Autant te dire que celui qui était venu se pointer sous la raquette devait être burné comme un morse ou plus débile que le type de "l'arme fatale".
Il était en slip de bain, sa peau blanche encore mouillée dégageait l'odeur caractéristique du chlore, et il brandissait un petit bouquin bleu et une serviette de bain au dessus de sa tête en vociférant comme un putois. Clairement plus débile que burné, a priori.
Mon frère a pété un plomb, mais je savais que c'était de la comédie. Il avait compris que l'irruption de ce taré était une porte de sortie honorable, et avait décidé de jouer la montre. Quand il s'est jeté sur le maigrichon en moule-teub en gueulant "orospo tchou tchou" (le "motherfucker" turc), j'ai fait un pas chassé discret vers la gauche, et j'ai joint mon pouce et mon index droit. Bout-de-choux est parti comme une gazelle sauvage vers les arbres, et a esquivé les premières branches basses exactement comme s'il les voyait devant lui! L'entraînement avait porté ses fruits.
(...)
- Egide
- Hulotte
- Messages : 6640
- Enregistré le : 01.06.2014
(...)
J'avais "attaqué avec une épée d'emprunt", fidèlement aux traités de basket de rue que j'avais eu l'occasion de lire dans des magazines genre "5 majeur" ou "karaté bushido". On appelait aussi cette stratégie "l'usurpation de la princesse par le tigre bondissant".
En gros , j'avais appliqué la stratégie des lakers contre les 76ers en final de NBA 1981/82, et si ça avait marché pour "Magic", alors je ne voyais absolument aucune raison pour que ça ne fonctionne pas pour moi.
Mon frère avait chopé l'homme-dauphin par le slibard, et le secouait comme s'il allait en tomber des barrettes d'afghan: "Anaïm gueuteu, bâtard! Tu es venu faire du feu dans la poudre, hein, coquin! sale petit djoun insignifiant! L'eau dans le gaz! Mes Air-Jordan n'ont donc été créées que pour lacérer tes côtes de porc imberbe? Kelb, donne moi ce livre d'infidèle que tu brandis au dessus des têtes de tes frères comme si la parole du prophète Mohamed Ali y était écrite, avant d'avoir les mots ragis en crachant du sang des règles de ta soeur", bumbaclaot!"
Mon frère.
Né en 1980, il se prend d'une passion soudaine pour le sida, et en devient champion du monde en 87.
Drogue, combat de chien, dépression nerveuse, le parcours classique, avant de découvrir sa voie: en 94, c'est décidé, ce sera Basket et Nunchaku et Séquestration.
Trop en avance sur son temps, la BNS disparait dans les toilettes du collège Paul Eluard avant même d'avoir vu le jour. De là, c'est la descente aux enfers, drogue,combats de chiens, séquestrations, dépression...
1995, au bagne de Saint Mawtin des Antilles,, il découvre les langues étrangères, et profite des 15 années qu'il lui reste a tirer pour devenir le linguiste le plus réputé de l'ensemble des centres de rétention français d'outweu-mèweu.
Malheureusement, avant même son doctorat en gros mots exotiques, une remise de peine inattendue, pour bonne conduite et vice de "procédure", le renvoie dans les cordes: dégoutté de la vie, c'est la rassrah, Il revient à Montar en mode vénèr: il sera éducateur de rue avec son passé, et un seul tatouage "Le plus beau de tous les reubeus", gravé en lettres d'or dans le dos.
Bon, "Bout-de-choux" était parti dans la forêt, mais visiblement, plus personne ne s'intéressait à lui, ni à mes derniers paniers potentiels. Un groupe compact se formait autour de l'australopithèque mouillé qui gesticulait pile sous le panier, secoué par le frérot.
(...)
J'avais "attaqué avec une épée d'emprunt", fidèlement aux traités de basket de rue que j'avais eu l'occasion de lire dans des magazines genre "5 majeur" ou "karaté bushido". On appelait aussi cette stratégie "l'usurpation de la princesse par le tigre bondissant".
En gros , j'avais appliqué la stratégie des lakers contre les 76ers en final de NBA 1981/82, et si ça avait marché pour "Magic", alors je ne voyais absolument aucune raison pour que ça ne fonctionne pas pour moi.
Mon frère avait chopé l'homme-dauphin par le slibard, et le secouait comme s'il allait en tomber des barrettes d'afghan: "Anaïm gueuteu, bâtard! Tu es venu faire du feu dans la poudre, hein, coquin! sale petit djoun insignifiant! L'eau dans le gaz! Mes Air-Jordan n'ont donc été créées que pour lacérer tes côtes de porc imberbe? Kelb, donne moi ce livre d'infidèle que tu brandis au dessus des têtes de tes frères comme si la parole du prophète Mohamed Ali y était écrite, avant d'avoir les mots ragis en crachant du sang des règles de ta soeur", bumbaclaot!"
Mon frère.
Né en 1980, il se prend d'une passion soudaine pour le sida, et en devient champion du monde en 87.
Drogue, combat de chien, dépression nerveuse, le parcours classique, avant de découvrir sa voie: en 94, c'est décidé, ce sera Basket et Nunchaku et Séquestration.
Trop en avance sur son temps, la BNS disparait dans les toilettes du collège Paul Eluard avant même d'avoir vu le jour. De là, c'est la descente aux enfers, drogue,combats de chiens, séquestrations, dépression...
1995, au bagne de Saint Mawtin des Antilles,, il découvre les langues étrangères, et profite des 15 années qu'il lui reste a tirer pour devenir le linguiste le plus réputé de l'ensemble des centres de rétention français d'outweu-mèweu.
Malheureusement, avant même son doctorat en gros mots exotiques, une remise de peine inattendue, pour bonne conduite et vice de "procédure", le renvoie dans les cordes: dégoutté de la vie, c'est la rassrah, Il revient à Montar en mode vénèr: il sera éducateur de rue avec son passé, et un seul tatouage "Le plus beau de tous les reubeus", gravé en lettres d'or dans le dos.
Bon, "Bout-de-choux" était parti dans la forêt, mais visiblement, plus personne ne s'intéressait à lui, ni à mes derniers paniers potentiels. Un groupe compact se formait autour de l'australopithèque mouillé qui gesticulait pile sous le panier, secoué par le frérot.
(...)
Retourner vers « Généralités sur la chasse »
Qui est en ligne
Utilisateurs enregistrés : Aucun utilisateur enregistré