Le premier, ça a été la piste dite de Montjoie. Elle a été lancée par deux chercheurs, dont l’un signait Livingstone avant de se faire appeler Sellig, et l’autre Armagueddon avant de devenir Pol Wens.
Pour la rappeler brièvement, elle consistait à décalquer le visuel de la 530, à le superposer à la 989 de 1993 (à marges blanches) et à constater que trois points alignés de la carte de France du visuel (à savoir le point de jonction de la côte Atlantique et de la côte Cantabrique, et les deux points où la côté méditerranéenne est coupée par l’arrière du cou du coq et l’avant de sa queue) étaient à la même distance de la base du visuel et de la 989, et que les deux points de la côte méditerranéenne étaient sur la carte à 10,5 cm de distance l’un de l’autre, soit le diamètre de la boussole.
On décalquait ensuite le visuel de la 780, on le renversait pour mettre la boussole à l’endroit et en faisant coïncider le bord du visuel renversé et le bord de la 989, on constatait que le diamètre de la boussole venait s’encadrer pile entre les deux points, et que la partie noire de l’aiguille (N) était pile sur Nîmes.
Rien à voir, donc, avec une boussole placée sur Bourges !
Le deuxième cercle a été proposé par Nossoc, avec qui je communiquais alors intensément par minitel. Il avait constaté que l’on pouvait tracer un cercle de 47 cm de rayon passant par Cherbourg, Roncevaux et Golfe-Juan et dont le centre se situait sur le l de Montluçon. Je lui avais fait remarquer que ce cercle passait aussi par Beloeil, en Belgique, et que l’on pouvait construire un triangle équilatéral avec Agen (rimes de la charade) et Alès (paix d’Alès : piste du protestantisme), et à partir de là, un hexagone comme celui du visuel de l’IS des grandes lumières. Le l de Montluçon était donc le centre d’un hexagone, et tout le monde sait que ce mot désigne familièrement la carte de France.
Le troisième cercle a été proposé par un membre de ce forum. Peut-être mupsai, mais je n’en suis pas sûr. Bravo en tout cas à qui a le premier signalé ce cercle :
On constate que l’angle Cherbourg-centre du cercle-Roncevaux est un angle droit, et qu’il en est de même de l’angle Cherbourg-« commissure « du bec-Roncevaux.
Autrement dit, il met en évidence un quart de cercle et ce, dans une énigme qui commence par évoquer un quart ("la moitié de la moitié").
Ce que je tiens à souligner, c’est que dans aucun des ces trois cas, on ne peut parler de "paréidolie". Il ne s’agit pas de vagues silhouettes entraperçues dans des nuages, mais de mesures géométriques.
Donc, quand Becker prétend que tout ça, ce ne sont que des coïncidences dues à je ne sais quelle transe médiumnique, je le cite :
Dans l’isolement propice de mon atelier de L’Isle-sur-la-Sorgue, mon esprit vagabondait dans l’histoire, traduisant en couleurs les ambiances que j’imaginais, tandis que ma main traçait et traçait encore des formes suggestives, paréidolies sans fin, sorte de Wija pictural intuitivement relié aux indices. Travail très intense dans lequel je suis resté immergé des semaines durant, totalement absorbé, attaché à traduire fidèlement la sensation que m’apportait la lecture des énigmes sans jamais chercher à les déchiffrer.
Les cahiers secrets, page 20
eh bien, je ne peux pas le croire !
Et deuxième point, c’est à mon avis une très grosse erreur d’insister sur l’idée de cercle. Car la 530 met très clairement l’accent sur la notion de quart, que la boussole est divisée en quatre quartiers par les points cardinaux, et qu’une spirale à quatre centres est faite d'une succession de quarts de cercle.
Le seul cercle, c’est celui qui permet de trouver la B et qui, selon les maditologues, devrait être jeté à la poubelle !