Alpha romain

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martisor
Harfang
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Alpha romain Messagepar martisor » 03 juin 2013 à 00:04
Fidèle à mon habitude, encore un post basé sur l'approche étymologique.
Cette fois-ci, j'ai décidé d'aborder un sens particulier du mot " rime ".

En ancien français, rime a le sens de " rame ". L'usage de l'ancien français ne
dénote pas ici dans la mesure où le visuel nous présente une carte de France
et un coq, on est donc en droit de s'intéresser à l'époque de nos amis Gaulois.

Rime, ou plutôt rame, du latin rémus. Rémus est apparenté au latin " Primus "
autrement dit " premier ". A noter que, je cite, " la chute du p est régulière
dans une partie des langues celtes, dont le gaulois ". Rémus au pluriel donne
" rémi ", anagramme de rime, ce qui n'a certes aucun intérêt linguistique mais
pourrait tout de même en présenter un pour nous.

Rémus, c'est encore l'histoire de la fondation de Rome. De quoi donner un
sens particulier à " l'alpha romain ", autrement dit le premier des Romains.
Rémus étant apparenté à Primus, autrement dit à Premier, le premier item
de la charade, construit autour du mot Bébé, pourrait évoquer l'enfance de
Romulus et de son frère jumeau Rémus, tous deux orphelins et allaités par
une louve. Mon premier, première moitié de la moitié du premier âge, sous-
entendu celui de Rome.

Quant à la Vérité pas affaire de devin, elle pourrait elle aussi se référer à
un épisode relatif à l'histoire de la fondation de Rome...

" Rémus et Romulus décident de fonder une ville et choisissent pour
emplacement « l'endroit où ils avaient été abandonnés et où ils avaient
passé leur enfance ». Selon Tite-Live, c'est le droit de nommer la ville
et donc celui de la gouverner qui serait à l'origine du conflit fratricide.
L'Urbs (la Ville) est fondée le 21 avril 753 avant J.-C.18 (début du
calendrier romain).

Pour se départager, les jumeaux consultèrent les augures ; Romulus se
plaça sur le Mont Palatin, Rémus sur l'Aventin. L'interprétation du
présage est problématique : Rémus a le premier aperçu six vautours,
mais Romulus a fini par en observer douze. "


Enfin on pourra remarquer que si Rémus est orphelin, la Rime est orpheline,
du moins celle qui se cache aux limites de l'éternité, et de là, peut-être
utiliser l'histoire de Romulus et Rémus pour émettre quelques hypothèses
concernant la suite du jeu...
martisor
Harfang
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Re: Alpha romain Messagepar martisor » 04 juin 2013 à 00:11
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Image



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La mort de Rémus



" L'historien latin Tite-Live rapporte deux versions de la mort de Rémus. Selon la première,
Rémus tombe pendant la bagarre qui suit le décompte des augures ; selon l'autre, Romulus, plus
rusé, tente de tromper son frère sur l'issu d'un défi, celui de savoir qui des deux sera le premier
capable d'apercevoir des vautours dans la vallée de la Murcia (celle du futur cirque Maximus).
Une dispute éclate et Rémus franchit par dérision le sillon sacré (pomœrium) que vient de tracer
Romulus qui le tue sous le coup de la colère — selon une autre version le meurtrier serait un
sicaire étrusque. Romulus se serait alors écrié : « Sic deinde, quicumque alias transiliet moenia
mia (Il en sera de même pour tous ceux qui oseront franchir mes remparts) ». On raconte que
finalement, pris de remords, Romulus enterre son frère sur la colline de l'Aventin avec tous les
honneurs. "

La construction de la ville

" Romulus entreprend la construction de sa ville, qu'il nomme Roma (Rome), d'après son propre
nom, dit la légende. Selon d'autres hypothèses le nom de la cité nouvelle viendrait de l'étrusque
« rumon » (fleuve) faisant référence au fleuve Tibre ou du osque « ruma » (colline) faisant référence
aux sept collines. "




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Rome, la Ville aux sept collines délimitée par le pomœrium, le sillon sacré originel dans lequel s'écoula
probablement le sang de Rémus assassiné. Rome, bâtie sur une rivière pourpre... aux limites de l'éternité ?
Car Rome est aussi la Ville " éternelle ". " Si Rome s’effondre, le monde s’effondrera avec elle " nous dit
la légende.

Rome, anagramme de more, dont j'ai eu l'occasion de parler dans les solutions de Rachel. Le lien est
surprenant, car si more est l'anagramme de Rome, c'est par la rime que j'en suis venu à m'intéresser à
Rémus, " l'alpha romain ". Et les rimes sont composées de mores, tout comme les syllabes et les phonèmes.

La variante orthographique de more est ... maure ! Quand on sait par ailleurs que l'épée de la 470 est
de type " claymore " - remercions Sergio au passage pour cette trouvaille - nous voilà avec un lien plus
qu'intéressant entre la 470, qui nous révèle la " clé more ", et la 600, dont le visuel montre une clé en main
et le titre évoque AL-MAR, qui comme vous le savez signifie " les maures ". D'ailleurs n'est-ce pas contre
des assaillants maures que succombe Roland à Roncevaux ? Et puis n'oublions pas que Préneste est une
ville du Latium, autrement dit située dans la région de Rome.

La suite n'est pas en reste puisque ma spirale à quatre centres n'est autre que le labyrinthe de St-Omer -
anagramme de more, sans parler du morse, autre anagramme de mores - et que mes sentinelles sont les
lanternes des morts de la Creuse, lanternes que l'on trouve aussi mentionnées sous la forme " lanternes des
maures ". N'oublions pas enfin le tableau des ambassadeurs qui fait la part belle à la devise de Jean de
Dinteville, " memento mori ", sous l'étroite surveillance de la mort, à peine dissimulée derrière l'anamorphose
du crâne. Souviens-toi de Rome, ou de la more, quand viendra le temps des reliquats ?




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