Paul Emile Lecoq de Boisbaudran

[delphinus]

cette 530 est assurément dédiée à Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran



Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran, qui se fait appeler François Lecoq de Boisbaudran, est un chimiste français, né le 18 avril 1838 à Cognac et mort le 28 mai 1912 à Paris.
Il est descendant de la famille Lecoq, seigneurs de Boisbaudrant (commune de Saint-Fraigne). Il fait ses premiers pas dans le commerce familial du vin, mais c'est la chimie qui l'attire.
À 28 ans, il s'engage dans des recherches sur les éléments chimiques. Il étudie la physique et la chimie à l'École polytechnique à Paris, entre autres chez Charles Adolphe Wurtz. À partir de 1859, il dispose d'un petit laboratoire privé à Paris où il effectue des recherches sur l'application de la spectroscopie aux analyses chimiques.

En 1874 il publie Spectres lumineux, spectres prismatiques, et en longueurs d'ondes destinés aux recherche de chimie minérale, un des ouvrages fondateurs de la spectroscopie.

Le 27 août 1875, à l'aide de ces méthodes, il découvre les indices d'un nouvel élément chimique. Il appelle cet élément le gallium (de gallus, coq en latin).

C'est une consécration pour la théorie de Mendeleïev qui en avait prédit les caractéristiques sous le nom d'« eka-aluminium ». Le 7 mars 1876 il est fait Chevalier de la Légion d'honneur, décoration qui lui est remise par le ministre.

En 1879, il découvre le samarium. Cette même année, il est lauréat de la Médaille Davy.
En 1886, il découvre le dysprosium.
Ensuite, il devient correspondant de l'Académie des sciences et partage sa vie entre Paris et la Charente.
Peu après sa découverte par Lord Rayleigh et Sir William Ramsay en 1894, il suppose que l'argon faisait partie d'un nouveau groupe d'éléments, les gaz rares.

L'europium fut découvert par Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran en 1890, qui obtint une fraction concentrée de samarium-gadolinium possédant des lignes spectrales n'appartenant ni au samarium ni au gadolinum. Toutefois, le crédit de la découverte est généralement attribué au chimiste français Eugène Anatole Demarçay, qui suspecta en 1896 que des échantillons de samarium récemment découverts étaient contaminés par un élément inconnu. Il fut capable d'isoler l'europium en 1901.

OUVERTURE = TROUVER EU (europium)
COQ du visuel = Lecoq de Boisbaudran
GALLIUM de Gallus (coq)
et EUROPIUM symbole EU

voir : http://chercheurdechouette.free.fr/530.htm

[delphinus]

Newton dans l'énigme B nous avait ouvert les yeux par la décomposition de la lumière et dans l'énigme 530 nous retrouvons celle-ci avec le fondateur de la spectroscopie Lecoq de Boisbaudran.

rien ne nous interdit alors de ne pas attaquer la 780 via le tableau des éléments ni avec le code Morse d'ailleurs.

en fait comme nous ne devons pas essayer de résoudre les énigmes postérieures à une énigme en cours, rien ne nous dit que nous n'allons pas retrouver le morse en 500 ni les éléments chimiques en 600.
pour preuve, la 500 utilise la solmisation découverte en 580

[delphinus]

http://g.bachelier.free.fr/lecoq.htm

[Don Luis]

Ah, celui-là, je m'y suis bougrement intéressé au début de la chasse. Je crois me souvenir que le samarium est utilisé dans les verres de montre et de boussole ? Il permet une "forte absorption de l'infra-rouge" (dixit Wikipédia).

DL

[delphinus]

à priori selon Wiki pour les aimants et dans le verre pour qu'il arrête les IS

N° atomique : 62

[Buonardo]

Oui c'est en effet une très vieille piste qui reste active mais qui devient rapidement pointue scientifiquement...
B.

[delphinus]

vieille piste oui mais la seule à expliquer pourquoi le visuel représente un coq.

cette piste avait été délaissée à cause des chercheurs qui avaient résolu cru résoudre la 600 en postulant que puisqu'on ne découvre les éléments qu'en 600 on ne pouvait pas réutiliser cette méthode pour les énigmes précédentes.

encore une fois un raisonnement absurde.

[Buonardo]

Il y a effectivement un moyen d'utiliser les éléments chimiques en 530 mais cela mene un peu loin de Bourges!

Par contre, mon utilisation de Boisbaudran est différente. De Boisbaudran introduit la spectroscopie et la liaison directe avec la B car "l'arc en ciel" est en fait une représentation de la décomposition de la lumière du soleil; un arc en ciel n'a pas du blanc dans son arc. Plus tard que Newton la spectroscopie a permis de classer les étoiles, etc. bla bla bla
B.

[ockham]

Effectivement dans logique de notre "spectre" de lumière de l'énigme B.
On notera particulièrement la date de parution de son ouvrage:
"Sur la constitution des spectres lumineux", La Rochelle : G. Mareschal, 1870
Cordialement, Ockham.