Où tu voudras,
Par la rosse et le cocher.
Mais où tu dois,
Par la boussole et le pied.
Pourquoi ne pas interpréter ces quelques vers comme une simple équation ?
Quelques indices peuvent nous y faire penser :
- vérité pas affaire de devin => science
- le mot par (si cher à certain chouetteurs
) qui en math désigne généralement les multiplications ou les divisions- le fameux croisement que l'on peut interpréter vu de haut comme un +, un x ou un =
Je retiendrai perso le = puisqu'on parle d'un croisement sur un même axe.
On a donc
rosse x cocher = boussole x pied
ou alors
rosse / cocher = boussole / pied
J'aurai tendance à retenir la multiplication (par la gaieté se multiplie).
On peut aussi ne garder que les premières lettres de chaque mot, pour ressembler d'avantage à une équation basique :
R x C = B x P (ou Pi)
Je n'ai pas de réelle interprétation à la première partie de l'équation (R x C), R pouvant renvoyer au rayon de quelque chose et C pouvant être la célérité de la lumière ... mouais bof.
En revanche, B x Pi peut se comprendre comme la valeur du périmètre de la boussole car d'après le wiktionnaire :
(Physique) Symbole recommandé de la largeur (b).
https://fr.wiktionary.org/wiki/b#Français
On aurait donc largeur de la boussole (soit son diamètre) x Pi = 33
Ou alors le croisement n'est pas un signe = mais un signe - et là on a CR - BP ou C/R - B/P
J'ai conscience des faiblesses de cette approche, mais elle a le mérite de donner une réelle utilité à la rosse (aux rosses ?) et au cocher, ainsi qu'au croisement, deux notions bien trop sous utilisées à mon goût.
