LA FLECHE VISE LE COEUR...

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F-X de St-Dolay
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LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar F-X de St-Dolay » 13 oct. 2015 à 22:36
Bonsoir,

Je poursuis mes investigations sur la Chouette avec l'énigme 470 :

Image


Pour celles et ceux qui me suivent, je poursuis mon plan initial :

F-X de St-Dolay a écrit :
0 = B : Sommes-nous "aveugles et/ou sourds" ?


1 = 530 : Qu'est-ce que l'Ouverture ?


3 = 470 : Qu'est-ce le "Bon Chemin" ?

5 = 600 : Pourquoi les Ténèbres resplendissent-ils ?

7 = 420 : Qu'est-ce que la Lumière ?

9 = 650 : Quelle est la "Révélation" ?


Vous constaterez que j'ai pas mal "glosé" sur l'énigme B (d'où le terme de "miscellanées"), tout en l'illustrant avec des images pertinentes (parfois trop grandes, selon certains :ecran:), citant au mieux mes sources, tout en vous revoyant à des textes complémentaires grâce à la magie de l'hypertexte...

J'ai également abordé certaines généralités relatives aux chasses au trésor en faisant un parallèle avec la course d'orientation.

J'ai aussi évoqué certains aspects biographiques de Michel Becker et Max Valentin à travers leurs passions respectives pour l'histoire, la peinture et la musique...

En effet, il me semble évident que la personnalité et les traits de caractère d'un auteur/artiste transparaissent dans son œuvre, surtout lorsqu'elle foisonne de symboles en relation avec l'inconscient (cf. la psychologie analytique de Carl Gustav Jung).

La création d'un "profil psychologique" de Max Valentin a donc été l'une de nos priorités - au sein de l'équipe de CenTropoS - suite à la révélation de son identité réelle.

Nous avons "poussé le vice" jusqu'à créer notre propre chasse au trésor pour mieux appréhender les problématiques liées à la conception d'énigmes et de jeux de piste... Le résultat ? CenTropoS : 4 Questes bourguignonnes (le 1er tome a été publié le 19 juin 2014, 3 autres à venir), 4 Aventures à vivre, 4 Trésors à découvrir au service d'une seule histoire : LA VÔTRE !

A l'instar de l'énigme 580, la 470 possède un symbolisme fort en relation directe avec notre inconscient collectif, notre patrimoine culturel et l'histoire de France. Voyez plutôt :


Image

Avers et revers de la pièce en or - La Marianne Coq 20 francs - émise en 1910 appelée également "Napoléon".


  • Le coq gaulois : Symbole national de la France au même titre que le drapeau français, notre devise "Liberté, Egalité, Fraternité" et la Marianne...
  • L'épée d'origine celtique : Au cours du moyen-age, plusieurs épées - fidèles compagnes de rois et de chevaliers - possédèrent un nom aussi célèbre que leur détenteur. Au départ historiques, ces armes devinrent légendaires dans les épopées médiévales...

Commençons comme toujours par le décryptage de l'énigme. Chose étonnante, nous nous retrouvons de nouveau face à une charade (dont nous connaissons tous aujourd'hui la solution "officielle") :


Mon Premier par la gaîté se multiplie. => A
Mon second t'offre de l'espace, => [...]
Mon troisième de l'air, et mon Quatrième de l'eau. => R O
Quand il est couché, mon Cinquième ronfle. => N
Mon Sixième vaut cent, et mon Septième n'est qu'un nœud. => C E
Mon Huitième a le goût du laurier, => V
Tandis que mon neuvième, par l'étonnement, se traîne. => A
Mon dixième est toujours nu quand il a une liaison. => U
Mon onzième, enfin, est l'inconnue. => X

Trouve mon Tout, et, par l'Ouverture, tu verras la lumière.


Notons tout d'abord, l'utilisation de 11 items (espace compris), alors que 9 lettres auraient pu suffire... Cela nous rappelle le nombre total d'énigmes (en incluant ou non la B dans notre décompte). Est-ce un indice (11ème : X = Inconnue ?) pour signaler la présence de la SUPER-SOLUTION (n°11 selon l'ordre de la B) cachée dans le livre ?

Toujours est-il que la solution "A RONCEVAUX" pose d'emblée plusieurs problèmes. Pourquoi A suivi d'un espace ? Où se situe réellement Roncevaux ? S'agit-il du village de Roncevalles en Espagne (Orreaga en basque). Du col de Roncevaux (Puerto de Ibañeta en espagnol) situé sur la frontière franco-espagnol dans les Pyrénées occidentales ? Pourquoi dans le visuel, l'épée est-elle plantée dans un rocher ?


LES IS DE L'EXPRESS (petit rappel nécessaire) :


Heureusement pour nous aider, les 4 IS parues dans l'Express entre le 29 juillet et le 23 août 1993 comprenant chacune un visuel de Michel Becker. Il est à noter que 2 IS (respectivement les n°1 et 3) sont cryptées :

Image

Indication n°1 - 29 juillet 1993 :

ALMISEFORU.
VSNR DS A'MAS D'SABS,
MA Y DSBLUQRL.


Image

Indication n°2 - 05 août 1993 :

DE CETTE OUVERTURE EST NÉ UN CŒUR.


Image

Indication n°3 - 12 août 1993 :

DB BZ
T'FTU R'DRS
QBTTF OZRRD
FO DM
M'BO K'ZM
889 667


Image

Indication n°4 - 19 août 1993 :

LES GRANDES LUMIÈRES SONT FAITES DE PETITES LUEURS.



Aujourd'hui, nous allons nous focaliser uniquement sur l'IS n°3 qui nous intéresse particulièrement. Le cryptage fonctionne selon le principe d'une "limite gauche/droite inversée" encadrant la lettre à chercher dans l'alphabet :


DB - BZ = CA

T'FTU - R'DRS = S'EST

QBTTF - OZRRD = PASSÉ

...EN L'AN 778



Mine de rien, cette IS résout plusieurs de nos questions précédentes... Nous avons un lieu (probablement le col de Roncevaux) et une date précise.

Image

La bataille de Roncevaux eu lieu le 15 août 778.


Le A devant RONCEVAUX : Un RELIQUAT ?


Pour résoudre ce mystère, reprenons les énigmes B et 530. Dans l'expression "Il n'est DE pire aveugle...", récupérons ce "DE" accolons-le à BOURGES, ce qui nous donne au final :

DE BOURGES A RONCEVAUX


Ce qui au passage, nous fait l'économie de l'énigme 780, puisque dés la 530 nous avions l'acronyme SVD (= SUD ?). dans le "...tout, il suffit d'être Sage, car la Vérité, en vérité, ne sera pas affaire de Devin".

Il est clair que la rosse, le cocher, la boussole et le pied de la 780 ont un rôle à jouer dans notre "PREMIER PAS...". Mais n'anticipons pas.

Pour finir cette 1ère réflexion sur la 470, résolvons le problème du visuel. Est-ce que Durandal est plantée dans un rocher (à la manière de sa célèbre consœur Excalibur) dans la chanson de Roland ? La réponse est clairement : NON !

Quelques extraits de La Chanson de Roland - Turold XIe siècle - Édition de Joseph Bédier 1922 a écrit :CLXVIII
Roland sent que sa mort est prochaine. Par les oreilles sa cervelle se répand. Il prie Dieu pour ses pairs, afin qu’il les appelle ; puis, pour lui-même, il prie l’ange Gabriel. Il prend l’olifant, pour que personne ne lui fasse reproche, et Durendal, son épée, en l’autre main. Un peu plus loin qu’une portée d’arbalète, vers l’Espagne, il va dans un guéret. Il monte sur un tertre. Là, sous un bel arbre, il y a quatre perrons, faits de marbre. Sur l’herbe verte, il est tombé à la renverse. Il se pâme, car sa mort approche.

CLXIX
Hauts sont les monts, hauts sont les arbres. Il y a là quatre perrons, faits de marbre, qui luisent. Sur l’herbe verte, le comte Roland se pâme. Or un Sarrasin le guette, qui a contrefait le mort et gît parmi les autres, ayant souillé son corps et son visage de sang. Il se redresse debout, accourt. Il était beau et fort, et de grande vaillance ; en son orgueil il fait la folie dont il mourra : il se saisit de Roland, de son corps et de ses armes, et dit une parole : « Il est vaincu, le neveu de Charles ! Cette épée, je l’emporterai en Arabie ! » Comme il tirait, le comte reprit un peu ses sens.

CLXX
Roland sent qu’il lui prend son épée. Il ouvre les yeux et lui dit un mot : « Tu n’es pas des nôtres, que je sache ! » Il tenait l’olifant qu’il n’a pas voulu perdre. Il l’en frappe sur son heaume gemmé, paré d’or ; il brise l’acier, et le crâne, et les os, lui fait jaillir du chef les deux yeux et devant ses pieds le renverse mort. Après il lui dit : « Païen, fils de serf, comment fus-tu si osé que de te saisir de moi, soit à droit, soit à tort ? Nul ne l’entendra dire qui ne te tienne pour un fou ! Voilà fendu le pavillon de mon olifant ; l’or en est tombé, et le cristal. »

CLXXI
Roland sent que sa vue se perd. Il se met sur pieds, tant qu’il peut s’évertue. Son visage a perdu sa couleur. Devant lui est une pierre brune. Il y frappe dix coups, plein de deuil et de rancœur. L’acier grince, il ne se brise, ni ne s’ébrèche. « Ah ! » dit le comte, « sainte Marie, à mon aide ! Ah ! Durendal, bonne Durendal, c’est pitié de vous ! Puisque je meurs, je n’ai plus charge de vous. Par vous j’ai gagné en rase campagne tant de batailles, et par vous dompté tant de larges terres, que Charles tient, qui a la barbe chenue ! Ne venez jamais aux mains d’un homme qui puisse fuir devant un autre ! Un bon vassal vous a longtemps tenue : il n’y aura jamais votre pareille en France la Sainte. »

CLXXII
Roland frappe au perron de […] L’acier grince, il n’éclate pas, il ne s’ébrèche pas. Quand il voit qu’il ne peut la briser, il commence en lui-même à la plaindre : « Ah ! Durendal, comme tu es belle, et claire, et blanche ! Contre le soleil comme tu luis et flambes ! Charles était aux vaux de Maurienne, quand du ciel Dieu lui manda par son ange qu’il te donnât à l’un de ses comtes capitaines : alors il m’en ceignit, le gentil roi, le Magne. Par elle je lui conquis l’Anjou et la Bretagne, par elle je lui conquis le Poitou et le Maine. Je lui conquis Normandie la franche, et par elle je lui conquis la Provence et l’Aquitaine, et la Lombardie et toute la Romagne. Je lui conquis la Bavière et toute la Flandre, la Bourgogne et […], Constantinople, dont il avait reçu l’hommage, et la Saxe, où il fait ce qu’il veut. Par elle je lui conquis l’Écosse […] et l’Angleterre, sa chambre, comme il l’appelait. Par elle je conquis tant et tant de contrées, que Charles tient, qui a la barbe blanche. Pour cette épée j’ai douleur et peine. Plutôt mourir que la laisser aux païens ! Dieu, notre père, ne souffrez pas que la France ait cette honte ! »

CLXXIII
Roland frappa contre une pierre bise. Il en abat plus que je ne sais vous dire. L’épée grince, elle n’éclate ni ne se rompt. Vers le ciel elle rebondit. Quant le comte voit qu’il ne la brisera point, il la plaint en lui-même, très doucement : « Ah ! Durendal, que tu es belle et sainte ! Ton pommeau d’or est plein de reliques : une dent de saint Pierre, du sang de saint Basile, et des cheveux de monseigneur saint Denis, et du vêtement de sainte Marie. Il n’est pas juste que des païens te possèdent : des chrétiens doivent faire votre service. Puissiez-vous ne jamais tomber aux mains d’un couard ! Par vous j’aurai conquis tant de larges terres, que tient Charles, qui a la barbe fleurie ! L’empereur en est puissant et riche. »

CLXXIV
Roland sent que la mort le prend tout : de sa tête elle descend vers son cœur. Jusque sous un pin il va courant ; il s’est couché sur l’herbe verte, face contre terre. Sous lui il met son épée et l’olifant. Il a tourné sa tête du côté de la gent païenne : il a fait ainsi, voulant que Charles dise, et tous les siens, qu’il est mort en vainqueur, le gentil comte. A faibles coups et souvent, il bat sa coulpe. Pour ses péchés il tend vers Dieu son gant.

CLXXV
Roland sent que son temps est fini. Il est couché sur un tertre escarpé, le visage tourné vers l’Espagne. De l’une de ses mains il frappe sa poitrine : « Dieu, par ta grâce, mea culpa, pour mes péchés, les grands et les menus, que j’ai faits depuis l’heure où je naquis jusqu’à ce jour où me voici abattu ! » Il a tendu vers Dieu son gant droit. Les anges du ciel descendent à lui.

CLXXVI
Le comte Roland est couché sous un pin. Vers l’Espagne il a tourné son visage. De maintes choses il lui vient souvenance : de tant de terres qu’il a conquises, le vaillant, de douce France, des hommes de son lignage, de Charlemagne, son seigneur, qui l’a nourri. Il en pleure et soupire, il ne peut s’en empêcher. Mais il ne veut pas se mettre lui-même en oubli ; il bat sa coulpe et demande à Dieu merci : « Vrai Père, qui jamais ne mentis, toi qui rappelas saint Lazare d’entre les morts, toi qui sauvas Daniel des lions, sauve mon âme de tous périls, pour les péchés que j’ai faits dans ma vie ! » Il a offert à Dieu son gant droit : saint Gabriel l’a pris de sa main. Sur son bras il a laissé retomber sa tête ; il est allé, les mains jointes, à sa fin. Dieu lui envoie son ange Chérubin et saint Michel du Péril ; avec eux y vint saint Gabriel. Ils portent l’âme du comte en paradis.

CLXXVII
Roland est mort ; Dieu a son âme dans les cieux. L’empereur parvient à Roncevaux. Il n’y a route ni sentier, pas une aune, pas un pied de terrain libre où ne gise un Français ou un païen. Charles s’écrie : « Où êtes-vous, beau neveu ? Où est l’archevêque ? où le comte Olivier ? Où est Gerin ? et Gerier son compagnon ? Où est Oton ? et le comte Bérengier ? Ivon et Ivoire, que je chérissais tant ? Qu’est devenu le Gascon Engelier ? le duc Samson ? et le preux Anseïs ? Où est Gérard de Roussillon, le vieux ? Où sont-ils, les douze pairs, qu’ici j’avais laissés ? » De quoi sert qu’il appelle, quand pas un ne répond ? « Dieu ! » dit le roi, « j’ai bien sujet de me désoler ! Que ne fus-je au commencement de la bataille ? » Il tourmente sa barbe en homme rempli d’angoisse ; ses barons chevaliers pleurent ; contre terre, vingt mille se pâment. Le duc Naimes en a grande pitié.

Et pourtant l'histoire est source de légendes, et les légendes deviennent des mythes... récupérés le plus souvent comme celui-ci :

Wikipédia a écrit :"La légende veut que Roland ait tenté de casser sur un rocher son épée Durandal pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, mais c'est le rocher qui se brisa, ouvrant la brèche de Roland.

Roland eut alors appelé l'archange Michel à l'aide, puis lancé son épée vers la vallée. Celle-ci traversa alors miraculeusement plusieurs centaines de kilomètres avant de se ficher dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour
."


Image

Représentation de l'épée Durandal sur le site historique de la cité médiéval de Rocamadour.

ImageImageImage

ImageImageImage

Image

Détails du tableau original photographié par Monglane chez Michel Becker.


Gràce l'ordre de la B, les énigmes 530 & 470 semblent se répondre l'une à l'autre :

DE BOURGES qui serait l'Ouverture, le "centre de la France", Max Valentin nous invite à nous diriger vers le SVD (WEST/OUEST ?) pour chercher l'épée de Roland, Durandal, gràce à l'indication A RONCEVAUX.

Prochainement, la suite... :clavier:
"Bienheureux celui qui partage avec son prochain le poids de la vie."

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pir33
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar pir33 » 16 oct. 2015 à 14:42
F-X de St-Dolay a écrit :DE BOURGES qui serait l'Ouverture, le "centre de la France", Max Valentin nous invite à nous diriger vers le SVD (WEST/OUEST ?) pour chercher l'épée de Roland, Durandal, gràce à l'indication A RONCEVAUX.


Bonjour,

Je ne crois pas que "A RONCEVAUX" soit une indication pour chercher l'épée de Roland. C'est un lieu qu'il faut trouver et "A RONCEVAUX" sert à définir ce lieu.

Ce lieu est également celui évoqué par l'IS (ça s'est passé en l'an 778).

Ce lieu est évoqué par la légende de DURANDAL (Brèche de Roland et Rocamadour).

Et pourtant ce lieu est inconnu de tous...

Le but est donc de découvrir ce lieu unique à la chasse qui est LE LIEU OU S'EST DEROULE LA BATAILLE DE RONCEVAUX.

L'énigme nous donne le choix entre deux destinations (l'une culturelle, l'autre légendaire) archi connues inclus dans cette zone de conflit.

Le titre devient plus clair une fois la zone repérée.

Toute la difficulté de l'énigme tient au fait que l'événement à trouver est mondialement connu alors que le lieu où s'est déroulé celui ci est inconnu. Cela permet une certaine liberté d'interprétation nécessaire à la conception d'un jeu.

Il faut donc "sortir" de la légende et "rentrer" dans le jeu qui se contente de définir des règles et des lieux à partir d'approximations, d'erreurs ou d'incertitudes inhérentes à l'Histoire et aux Sciences humaines en général.

PS: Y-a-t il des chouetteurs et chouetteuses sur Paname pour participer à des apéros chouettesques ?
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F-X de St-Dolay
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pir33 a écrit :Je ne crois pas que "A RONCEVAUX" soit une indication pour chercher l'épée de Roland. C'est un lieu qu'il faut trouver et "A RONCEVAUX" sert à définir ce lieu.

Ce lieu est également celui évoqué par l'IS (ça s'est passé en l'an 778).

Ce lieu est évoqué par la légende de DURANDAL (Brèche de Roland et Rocamadour).

Et pourtant ce lieu est inconnu de tous...

Le but est donc de découvrir ce lieu unique à la chasse qui est LE LIEU OU S'EST DEROULE LA BATAILLE DE RONCEVAUX.

L'énigme nous donne le choix entre deux destinations (l'une culturelle, l'autre légendaire) archi connues inclus dans cette zone de conflit.

Le titre devient plus clair une fois la zone repérée.

Bonsoir pir33,

Je comprends parfaitement votre point de vue... Cependant, je considère que la légendaire épée DURANDAL fait partie intégrante de l'énigme, non seulement à cause de sa présence dans le visuel mais aussi pour d'autres raisons que je développerais prochainement.

Image

Voici un petit indice pour vous mettre sur la voie : la Chanson de Roland a été chantée par les trouvères et troubadours des temps anciens.

Bonne continuation à vous, cordialement, F-X de St-Dolay.
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Totoo
Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar Totoo » 21 oct. 2015 à 21:52
F-X de St-Dolay a écrit :la Chanson de Roland a été chantée par les trouvères et troubadours des temps anciens.
Mais très longtemps après les faits supposés et avec une vérité historique bien douteuse.
Il est interessant de lire que l'épée a été envoyée a Rocamadour par l'archange Michel en 778. Depuis la construction de la première chapelle vers 1150 et malgré les differentes destructions du site au cours des siècles personne n'a touché a au morceau de fer enchainé.
Sauf recemment pour des travaux de refection. Quelle histoire!?
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar pir33 » 23 oct. 2015 à 14:33
F-X de St-Dolay a écrit :Je comprends parfaitement votre point de vue... Cependant, je considère que la légendaire épée DURANDAL fait partie intégrante de l'énigme


Moi de même. Je parcours ce forum pour confronter les points de vue.

Il est clair pour moi aussi que Durandal/Durendal fait partie intégrante de l'énigme. Sa légende (la plus connue) nous mène vers différents lieux :

- Val de Maurienne
http://www.maurienne-tourisme.com/wp-co ... randal.jpg
- Rocamadour
- La brèche de Roland

Deux lieux "légendaires" (à ma connaissance) sont liés au rocher brisé par Durandal :
- Rocamadour
- La brèche de Roland (Rocher = Les Pyrénées --> L'épée y renaît = "astuce" :okydoky: )

Dans la "chanson de Roland", nul trace de rocher brisé, L'épée finit sous le corps sans vie de Roland. Sa trace disparaît ("littéralement parlant") à partir de se moment. Le lieu de la mort de Roland se trouve dans les Pyrénées mais le lieu précis est inconnu, c'est le lieu de l'évènement appelé plus tard "bataille de Roncevaux".

Le texte nous donne sans aucune ambiguïté un lieu "à Roncevaux" où se trouve le mémorial de la bataille donc le résultat de la charade est bien le lieu supposé de la bataille de Roncevaux, situé plus précisément au col de Roncevaux.

Au vue de ce résultat, le lieu évoqué par Durandal est maintenant évident, c'est la brèche de Roland, lieu supposé de la bataille de Roncevaux.

le titre sert maintenant à faire un choix et ce choix nous permet de faire le premier Pas.

Cordialement.
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar nath2b » 23 oct. 2015 à 15:27
Hello piR=33,
Le premier pas à été fait en 780, si tout va bien
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar pir33 » 23 oct. 2015 à 16:24
nath2b a écrit :Hello piR=33,
Le premier pas à été fait en 780, si tout va bien
Bises


Oui exact. En 470 ce sont les PAs et ils ne sont pas de la même nature.
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar nath2b » 23 oct. 2015 à 16:31
Par ta réponse, j'en conclus que pour toi : solution 1: Sud et après suD.
Je suis dans le vrai?
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar pir33 » 30 oct. 2015 à 17:36
Bonjour nath2b,

Oublie cette histoire de pas. Avant toute chose, il faut trouver le résultat de l'énigme qui est un lieu et la destination.

Ce lieu est donné par la charade mais pas directement car la charade nous indique juste l'emplacement de ce lieu "Mon tout est à Roncevaux", "trouve mon tout".

Le visuel vient confirmer ce lieu.

Le lieu à trouver, c'est le lieu de la bataille, le lieu où Roland est mort.

lieu 1 = Le Col de roncevaux (à Roncevaux forcément)
lieu 2 = La Brèche de roland (pas à Roncevaux forcément)

Ces deux lieux sont confondus par le seul fait qu'ils évoquent le même évènement.

L'ouverture est évidente dans lieu 2. Le Pas est évident dans le lieu 1.
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar Mupsai » 31 oct. 2015 à 01:24
Je me permets d' intervenir sur 2 points en corrélation:
1. Une fois qu'on a Roncevaux, on comprend qu'il ne s'agit pas d' excalibur qui est pourtant forcement notre première idée. Dès lors l' identification même de durandal (qui veut dire Roncevaux) prend toute son importance pour 2 raisons: A. Représentation peu commune de Durandal plantée dans un rocher. -> Rocamadour ou symbole de mort/gisant? B. Durandal=attribut. L' un des trois de Roland. Le deuxième étant l' olifant présent dans le visuel de l' Is. Quid du Troisième qui est pourtant en relation direct avec la 780 et la rhétorique de la 470?
2. Notre première pensée en voyant le visuel est d'identifier l' épée comme étant Excalibur. Et si c'était juste dans une certaine approche? Y aurait il un lien autre que les marches de Bretagne entre Arthur et Roland? En outre la symbolique de l' épée plantée dans un rocher n' est elle pas plus importante qu on ne le pense?
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar pir33 » 03 nov. 2015 à 21:31
Bonjour Mupsai,

pir33 a écrit :Représentation peu commune de Durandal plantée dans un rocher


Je te propose de rechercher les images GOOGLE en tapant "représentation Durandal". Tu trouveras même une marque au slogan évocateur.

En fait la légende même de Durandal est liée à la roche brisée (Brèche de Roland et Rocamadour).

Cette légende est juste moins connue que celle d'Excalibur. Mais finalement Durandal est un peu l'Excalibur française, non ?

D'ailleurs il est normal que ces légendes aient des points communs. La matière de Bretagne et la matière de France sont globalement de la même époque.

Comme il n'est pas raisonnable de séparer le visuel du texte et du titre, Excalibur est hors jeu assez rapidement.
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar Mupsai » 04 nov. 2015 à 01:42
Mis à part Rocamadour, je ne connaissais pas Durandal plantée dans un rocher. Je dis bien plantée. Qu'elle ait fendu les roches ça pas de souci. Et je vois une différence fondamentale entre la position de l' épée à Rocamadour et celle du visuel. Je regarde de suite sous Google. Merci.
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Re: LA FLECHE VISE LE COEUR... Messagepar pir33 » 04 nov. 2015 à 11:28
Je suis d'accord, la position de l'épée est assez particulière.

Une chose est remarquable. Si on trace les diagonales du visuel afin de trouver le centre du visuel, l'épée passe très exactement par le centre. Ca ne peut pas être un hasard.

J'en déduis un peu naïvement que le centre de la destination est important puisque le visuel est censé nous donner la destination.

Une chose est sure cette 470 est moins simple qu'elle n'y parait.
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