L'almée des méduses

[Don Luis]

Méduse n'ayant pas grand chose à voir avec la 780, je mets ici un lien vers une contribution que j'ai faite ailleurs, mais que j'ai peut-être déjà présentée ici, au moins en partie. C'est une synthèse des relations entre les deux "se cache".

https://lachouette.net/contrib/Sun_Li/C ... nverti.pdf

C'est dans la partie II de cette contribution qu'un décryptage semble pointer la piste de Méduse.

Bien entendu, cette piste de Méduse ne repose pas uniquement sur le visuel. Mais celui-ci peut quand même évoquer un naufrage, et quel naufrage est plus célèbre que celui de La Méduse sur les côtes de la Mauritanie (le pays des Maures) ?

Cette piste mène même à Dabo, puisqu'un alignement partant de Rochefort (d'où la Méduse est partie pour son fatal périple) et passant par Châtillon-sur-Seine (vase de Vix dont les anses sont ornées de têtes de Gorgone) nous conduit à la ville de Léon IX...

Un autre décryptage que j'a proposé récemment me donne, toujours dans la 600, les lettres de PNEU et en Rot13 CHAR, où je vois des allusions à Clermont-Ferrand (pneu Michelin) et Châtillon-sur-Seine (char exhumé avec le vase de Vix) dont l'alignement mène à Etain et, au-delà à Diekirch, où le Michelin Belgique-Luxembourg mentionne une mosaïque représentant une tête de Gorgone.

Bref, il semble bien que Méduse/Gorgone ait pour fonction de confirmer Etain (dont kerzer a proposé récemment un décryptage), et qu'elle a donc toute sa place dans la 600, qui précède la 500. D'ailleurs Châtillon-sur-Seine était une étape importante de la "route de l'étain".

[Archimede]

Et sans doute, pour passer de "méduse" à "mesure" il n'y a qu'un trait à faire pour tracer sa route.

[Don Luis]

Euh ?!?

[Don Luis]

Il y a une suite aux décryptages auxquels je renvoie dans le premier post de ce fil.
En effet, une autre énigme utilise des initiales qui s'écrivent obligatoirement en capitales. Je veux parler de la 420, dans laquelle les lettres codées sont des initiales (en capitale) de 7 des planètes du système solaire.

Le décryptage de la partie II de ma contribution consiste à trouver EPRVIE, soit les lettres de VIPERE dans le désordre.
Mais il est facile de lire EPERVIER dans EPRVIE, et cette fois, dans l'ordre, en ajoutant un E et un R.

VIPERE, c'est un serpent venimeux, et c'est donc le S de la charade de la 530.
S + ER = SER.
Ce SER ne vient pas de nulle part.

Dans le décryptage de PROSERPINE, on utilise soit la 2e lettre de chaque ville, soi la 4e.
Les lettre non utilisées de 7 des 10 villes donnent OBERNAI (ville de la Décapole). Les 3 lettres de PROSERPINE pour lesquelles la lettre non utilisée ne donne rien sont S, E et R.

Dans la 420, la moitié des lettres codées sont des S, initiale en capitale de Saturne. Et l'on retrouve SER dans le mot en miroir SER/RES, que l'Aigle, nous dit-on, a "imprimé".
Sur la 989, cela donne l'alignement Serres - Obernai - Mainz (Mayence, ville natale du gars qui a inventé l'imprimerie).

Et que trouve-t-on à Mayence, en dehors de Gutenberg ? La colonne de Jupiter !
Or, le symbole de Jupiter est le même que le symbole de l'étain. On retombe donc sur l'étain. Et la ligne Mainz - Etain mène à St-Michel-mont-Mercure.

On a donc les deux éléments chimiques Hg et SN qui sont le Rot13 des notes UT et FA données en morse par Proserpine, et dont le symbole correspond au symbole d'une planète.

Quant à l'épervier, c'est un rapace également doté de serres, et qui a un rapport avec Napoléon, puisque c'est le nom du brick sur lequel Napoléon a embarqué à l'île d'Aix, après s'être rendu à Rochefort, où se trouvait La Méduse, avec le projet de s'embarquer sur un autre bateau :

Après l'abdication de Napoléon, la Méduse, commandée par le chevalier de Cheffontaines, effectue une rotation aux Antilles ; elle est de retour à l'île d'Aix le 20 février 1815, puis subit un carénage à Rochefort. Ponée en reprend le commandement pendant les Cent-Jours. Le navire est toujours à Rochefort lorsqu'après Waterloo, Napoléon y vient le 8 juillet, envisageant un départ en Amérique sur la frégate Saale, elle aussi présente à Rochefort.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9duse_(navire)

Après plusieurs jours de réflexion, Napoléon choisit, le 14 juillet, de se rendre et rédige une lettre au commandant Maitland. À l'aube du 15 juillet, Napoléon embarque avec quelques proches à bord d'un brick français L'Épervier, positionné à Boyard et commandé par Olivier Jourdan de La Passardière. Il y est accueilli avec émotion par l’équipage, et le navire se dirige à sa demande vers le Bellerophon. Napoléon et sa suite sont finalement pris en charge par un canot anglais venu à la rencontre de L'Epervier. Il monte à bord du Bellerophon qui va l'emmener sur le chemin de l’exil.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_d%27Aix

Voilà ce que j'appelle une piste cohérente.

[Don Luis]

Le décryptage de Proserpine joue un rôle fondamental dans ce fil. Sans elle, pas de UT et FA en morse, et pas de PI inversé servant de clé pour décrypter VIPERE et EPERVIER.

Proserpine se décrypte dans la 580 (niveau2), mais elle trouve clairement son prolongement dans la 600 :
- pile au plutonium de Saclay => clé du visuel de la 600 et « Cl Es F » du texte
- Rot13 de la 600 qui permet de transformer UT et FA en deux symboles chimiques HG et SN.

Quand on arrive à la 420 (j’enjambe pour l’instant la 500), où les 7 planètes rappellent les 7 notes de musique du visuel de la 580, on constate que le codage utilise les initiales en capitales de ces planètes (ce qui répond au décryptage des 8 et 15 lettres capitales des deux lieux de « cache » : « aux limites de l’ETERNITE » et « S U Ru N Na V I Re N O Ir P Er C He ».

Et un simple regard au visuel de la 420 suffit pour que l’on se retrouve en terrain connu. Lu de haut en bas, il nous met d’emblée en présence de Pluton (du nom du dieu qui a enlevé Proserpine), puis d’autres protagonistes : Saturne, père de Demeter, alias Cérès (mère de Proserpine), Jupiter (père de Proserpine).

Bien entendu, les planètes sont ce qu’elles sont, et MV n’y pouvait rien. Par contre, il était libre de concevoir la 580 à sa guise : rien ne l’obligeait à faire intervenir dix villes et à choisir celles qu’il a retenues.

Tout cela pour dire que, de même que, dans la 580, aux 7 villes dont les initiales (en capitales) sont des notes de la gamme anglo-saxonne s’ajoutent trois autres villes, dans la 420, il semble justifié d’ajouter 3 corps célestes pour arriver à un total de 10. Avec Vénus et Mercure, on arrive à 9 et, pour le dixième, Cérès semble tout indiquée, puisque c’est la plus grosse « planète naine » et qu’on sait qu’elle se situe dans la ceinture d’astéroïdes entre Jupiter et Mars.
Ce qui donne le cercle suivant dans l’ordre de l’éloignement par rapport au soleil :



On remarque que les deux planètes dont le symbole est aussi celui d’un élément chimique (Jupiter et Mercure, dont les symboles sont aussi ceux de l'étain et du mercure) sont face-à-face.
La 420 commençant en principe le 1er mars (débarquement à Golfe-Juan), il ne reste plus que 10 mois à courir dans l’année 1815. Or, face à Mars se trouve Neptune, du nom du dieu qui va revenir dans l’énigme suivante et dont le titre contient le mot Augusta. Ce mot latin donne l’étymologie du mois d’août.
Que s’est-il passé en août 1815 ? Le départ pour Sainte-Hélène (déjà rencontrée, à mon avis, dans la 500, à 185 km de Carignan en passant par Etain) :

Après avoir appris sa déportation sur l'île de Sainte-Hélène le 31 juillet, Napoléon est transféré le 7 août 1815 sur le Northumberland, qui le conduit à l'île de Sainte-Hélène, après une traversée de deux mois et une semaine.
Exil de Napoléon Ier à Sainte-Hélène — Wikipédia (wikipedia.org)

On peut remarquer aussi que les initiales d’Uranus et de la Terre, qui sont également face-à-face, nous donnent UT.

Reste à savoir si ce cercle peut livrer un décryptage du même genre que PROSERPINE...
Je n’ai pas de réponse sûre et certaine à cette question.

Mais ce que je sais, c’est que la colonne de Jupiter de Mainz/Mayence entre en parfaite résonnance avec la 420 :
Grande colonne de Jupiter à Mayence — Wikipédia (wikipedia.org)