Le code de Chambord

Annonces concernant les autres chasses au trésor, en cours ou à venir.
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Archimede
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Re: Le code de Chambord Messagepar Archimede » 26 juil. 2022 à 21:21
La contrainte c'est que Boùrgés ne peut exister en tant que ville, il y a trop d'accents dans le mot pour que ce soit la ville du Cher la réponse dans le premier niveau. On doit se débarrasser des accents. On remplace donc ETERNITE par ESPACE, permettant ainsi de produire une bonne lettre pour fabriquer BOURGeS.

Mon sixième aux limites de l'éternité se cache est faux puisque l'éternité n'a pas de limites, tout comme l'espace. Espace qui reprend bien la contrainte d'absence de limites comme l'éternité. Par ailleurs l'utilité du devin se précise puisque si on regarde bien, l'espace est le terrain de lecture du devin pour tenter de lire l'avenir dans l'éternité de l'espace, or dés lors si on associe espace + éternité c'est bien l'idée que le devin lit dans les astres pour prédire l'avenir.

Pour le Où, lui aussi il doit perdre son accent pour donner un BOuRGeS propre. Le seul moyen c'est que Où perd son lieu, et devienne OU.

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Inviter ESPACE en 530, avec "Mon sixième aux limites de l'ESPACE se cache" oblige à inviter ETERNITE en 470 avec "Mon second t'offre de l'éternité".
Suis pas loin de panser celui auquel je pense. Oh là, tout doux...
Ma voiture est garée en bas.
Mon volatile est gavé en basilique.
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 26 juil. 2022 à 21:26
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Aïe, le Manitoba ne répond plus... :hinhin: ... comment... quoi... le singe ? En lien avec le paradoxe du menteur ? Un singe, oui, ça me dit bien quelque chose, mais où est-ce qu'il était question d'un singe déjà...
Modifié en dernier par james le 26 juil. 2022 à 21:52, modifié 1 fois.
« Finalement, ayant perdu l’esprit sans ressource, il vint à donner dans la plus étrange pensée dont jamais fou se fût avisé dans le monde. » Miguel de Cervantes
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 26 juil. 2022 à 21:48
Archimede a écrit :Mon sixième aux limites de l'éternité se cache est faux puisque l'éternité n'a pas de limites.


Voilà encore un paradoxe qui, à mon avis, tout comme pour le Sage/Devin, ne peut se résoudre que si ces mêmes limites se rejoignent pour n'en former plus qu'une. Une éternité qui reboucle sur elle-même donc.

Sage et Devin ou Singe et Deva ... non, je m'égare là... Ah ! ça y est, Je crois savoir pour le singe...
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 26 juil. 2022 à 22:49
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 26 juil. 2022 à 23:06
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QOF, le Soleil de Minuit

Qof a plusieurs significations. D’une part il veut dire « le singe », le petit animal curieux et très étrange. Et d’autre part il veut dire ou plutôt c’est Qofits qui veut dire « la hache », mais aussi « le chas de l’aiguille ». C’est grâce à notre énergie intérieure que nous allons passer par les portes successives de Qof qui est le chas de l’aiguille, la dernière porte.

Dans les plus noires profondeurs réside le mystère d'un incommensurable Amour. Qof représente le chemin qu'emprunte la Lumière pour descendre dans les profondeurs de la Terre, dans les parties les plus denses de notre être, et même dans les plans vibratoires les plus lourds qui ont totalement oublié la moindre notion d'amour et d'unité. Aucun lieu n'existe, physique ou plus subtil, que l'Amour divin ne puisse atteindre, car dans les Profondeurs règne le Soleil de Minuit. Elle nous donne son enseignement alchimique qui ne nous demande pas de fuir la matière pour s'envoler vers la lumière, de rejeter Ce qui est en Bas pour ne vouloir que Ce qui est en Haut, mais au contraire de les unir dans une conscience nouvelle qui les éclaire et rectifie l'illusion de la dualité.



Qof signifie à la fois "chas d'aiguille" et "singe". Le symbole du "chas d'aiguille" appelle à la réunification des forces pour traverser une porte étroite, en élaguant avec la "hache" du discernement le superflu de l'existence.
Le symbolisme de la lettre, c'est l'agent double au service de la lumière, éclairer le monde d'en bas, renseigner le monde d'en haut .
Qof est l'au-delà, le nouvel état auquel accède celui qui s'est dépassé, le monde spirituel auquel le "Tsadé" a préparé. C'est à ce titre, un symbole de résurrection car il apporte une nouvelle mobilité sur un autre plan. Qof implique le mouvement que les créatures doivent sans cesse entretenir pour continuer à vivre.

Qof est la destruction des illusions par la connaissance de la vraie lumière, son action est semblable à une arme tranchante et accorde à l'homme le pouvoir de discrimination entre le réel et l'illusoire, il agit dans les deux sens opposés et peut à la fois unir et désunir. Cette lettre symbolise la spontanéité, l'amour de la vie, l'exubérance, la communauté, la réalisation, l'apparition subtile, l'énergie spirituelle.

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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 27 juil. 2022 à 10:21
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Et voilà, le calendrier aztèque nous ramène encore une fois au trésor de Guatimozin, ou Cuauhtémoc, le dernier empereur...



Cuauhtémoc (vers 1497 - Acalán 1525) fut le dernier tlatoani mexica et constitue l'un des mythes de la conception indigéniste de la nation mexicaine. Son nom signifie littéralement « aigle descendant », du nahuatl cuāuhtli (aigle) et temōc (descente) ; par extension, ce nom peut être interprété comme la métaphore de « Celui qui fond tel un aigle (sur l'ennemi) », ou du soleil couchant, car l'aigle symbolise le soleil dans la culture mexica.

Cuauhtémoc est aussi appelé Cuāuhtemōctzin, « tzin » étant une marque de noblesse en nahuatl, l’équivalent du « Don » espagnol. Le nom de Cuauhtémoc a plusieurs transcriptions différentes dans les chroniques des conquistadors : Guamatzin, Guatemuz, Guatimuza, Guatimozin... Il est l'un des nombreux héros nationaux mexicains.

Résistance contre les Espagnols
Cuauhtémoc était le fils d'Ahuitzotl et le cousin de Moctezuma II. Il est le chef de la triple alliance de Mexico-Tenochtitlan-Texcoco-Tlacopan à la mort de Cuitlahuac, lequel avait lui-même succédé à Moctezuma. Cuauhtémoc prit pour épouse Tecuichpoch, la fille de Moctezuma et de Teotlacho.

Il se lance dans la guerre après que Pedro de Alvarado eut fait massacrer, dans le Templo Mayor, la noblesse mexica. Il se prépare au siège de la capitale en coupant les ponts et en réunissant des vivres. Le siège espagnol durera soixante-quinze jours, du 30 mai au 13 août 1521. Après sa capture, il fut torturé par les Espagnols avec Tetlepanquetzal (tlatoani de Tlacopán) et Tlacotzin (« cihuacóatl »), car les conquistadores voulaient savoir où les Aztèques avaient caché leurs trésors, et finit pendu sur ordre de Cortés.


Le mot nahuatl tlatoani (/tɬaʔ.toˈaː.ni/, également orthographié « tlahtoāni ») signifie littéralement « celui qui parle » (pluriel tlahtohqueh / ; au féminin « cihuatlahtoāni »). C'était le titre du plus haut dirigeant militaire et religieux d'un altepetl, cité-État de la Mésoamérique nahua. Le terme est parfois traduit par « roi » ou « orateur vénéré ».

Chef du gouvernement, il était assisté du « Cihuacoatl » pour les affaires intérieures et la justice. Il était désigné par les dignitaires (« tecuhtli ») au sein d'une famille régnante. Lors d'alliances entre cités, le tlatoani du « huey altepetl » à la tête de l'accord recevait le titre de huey tlatoani (également orthographié « huēyi tlahtoāni » et signifiant « grand tlatoani »), fréquemment traduit par « empereur ».



« Mexica » est, en nahuatl, le pluriel du mot « mexicatl » ; il se prononçait [mɛ.ʃi.ka], c'est-à-dire « mèchica », et était utilisé par les Mésoaméricains pour désigner les habitants de Mexico-Tenochtitlan et de Mexico-Tlatelolco (parfois distingués par les expressions nahuatl « mexica tenochca » et « mexica tlatelolca »).

Il a été le plus souvent remplacé, en particulier dans l'historiographie francophone et anglophone, par le terme Aztèque (« azteca », en nahuatl, signifiant « ceux d'Aztlan ») qui, à l'origine, servait à désigner notamment (mais pas uniquement) les ancêtres des fondateurs de ces « altepeme » avant leur migration depuis la cité très probablement mythique d'Aztlan. La ressemblance phonétique entre les mots nahuatl Aztlan et grec Atlan (les deux langues n'ayant aucune parenté) dans le récit de Platon relatant le mythe de l'Atlantide (Ἀτλαντίς / Atlantís), a donné lieu à de nombreuses spéculations pseudo-historiques sur d'éventuels contacts précolombiens entre le monde méso-américain et l'Europe antique. De telles ressemblances phonétiques ont donné à un groupe minoritaire de linguistes l'idée qu'il a pu exister au paléolithique une langue originelle unique de l'humanité, alors encore peu nombreuse.


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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 27 juil. 2022 à 11:16
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Jean Fleury a été l'un des premiers pirates connus dans les Caraïbes, un corsaire français devenu célèbre pour avoir attaqué avec succès, en 1522, deux des trois navires espagnols transportant le trésor aztèque de Guatimozin. Ce fut l'un des premiers actes de piraterie contre le Nouvel Empire espagnol, un exploit qui encouragea par la suite d'autres puissances européennes à tenter des raids contre les riches Espagnols. Fleury a commencé sa carrière en tant qu'officier de marine français à Dieppe en Normandie, sous les ordres de Jean Ango. Il a combattu pendant la guerre de quatre ans.

Fraîchement sorti de sa victoire sur les Aztèques, Hernan Cortes avait chargé une grande partie de leurs richesses sur des bateaux, puis placé son capitaine de confiance Quiñones aux commandes pour ramener les navires vers l'Ancien Monde. En cours de route, le capitaine Quiñones s'est arrêté à La Havane pour se ravitailler puis a mis le cap sur l'Espagne. Des informateurs et des espions de Fleury ont relayé des informations importantes concernant la route que le capitaine Quiñones allait emprunter.

Fleury intercepta les navires et s'empara du somptueux trésor. Ce fut le premier navire espagnol à être capturé, un fait d'armes dont l'onde de choc allait rapidement se propager dans toute l'Europe. Fleury livra le butin au roi de France François Ier, un pillage qui fit de lui un héros national. L'année suivante, Fleury constitua une flotte améliorée de huit navires. Lui et Jean Terrian capturèrent et pillèrent ainsi plus de 30 navires espagnols et portugais.

Jean Fleury était devenu bien plus qu'une nuisance pour les Espagnols, multipliant les succès plus que tout autre. Cela fit de lui une priorité élevée et les Espagnols avaient les ressources pour s'occuper de lui. Après avoir été capturé et envoyé à Tolède pour y être jugé, il fut reconnu coupable de piraterie et pendu.

Mais les exploits de Fleury ont révélé combien de richesses les Espagnols avaient accumulées dans le Nouveau Monde, motivant ainsi d'autres pays à embaucher des corsaires pour parcourir les Caraïbes à la recherche de cibles faciles. Il a montré que le succès était possible contre les Espagnols, ce qui était difficile à croire pour de nombreuses puissances européennes. Les Espagnols répondent en sécurisant leurs colonies et en construisant des fortifications. Les exploits futurs seraient plus difficiles, mais bientôt les Espagnols combattraient le monde au lieu d'un pirate.


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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 27 juil. 2022 à 12:36
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 27 juil. 2022 à 12:38
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 27 juil. 2022 à 13:20
Et si ce fameux dépôt n'était autre que le trésor aztèque dérobé aux espagnols par Jean Fleury ? Tout concorde ! Tout concorde oui, même ce qui ne semble n'avoir aucun rapport... Revenons un instant à Sisyphe et Mérope. Si Sisyphe passe pour être le fondateur mythique de Corinthe et Mérope son épouse, il est d'autres versions où Mérope se trouve être reine de Corinthe, épouse d'un certain Polybe, et mère adoptive d'Œdipe...
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 27 juil. 2022 à 13:25
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 28 juil. 2022 à 14:14
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Jean Fleury, le corsaire normand

Quel grand navigateur, quel marin averti de la Baie de Seine et quel grand corsaire exceptionnel ce normand Jean Fleury ! Il est né à la fin du XVe siècle, sur les bords de Seine, à Vatteville-la-Rue. A cette époque, c'était là un port à l'activité maritime importante, notamment grâce à la pêche vers Terre Neuve et au commerce des épices avec l’Afrique.

En ce début du XVIe siècle, le marin travaille au service du riche armateur normand Jehan Ango (1480-1551). En qualité de capitaine major, l'homme à la belle prestance, splendidement vêtu, portant une barbe rousse soigneusement taillée, assure la défense du littoral, escorte les terre-neuviers et convoie des navires amis. Mais il écume aussi l’océan, du Cap Vert aux Antilles, enlève nefs et galions ennemis aussi bien prés des côtes des Indes occidentales que sous celles du Portugal et de l'Espagne. Il faut dire que cette dernière vient de conquérir le Mexique et que le Nouveau Monde semble devoir lui appartenir.

En l'an de grâce 1522, Fleury, à bord de sa « Salamandre », sait que la prise qui s'annonce est de taille. Les trois caravelles espagnoles lourdement chargées du conquistador Cortès (1485-1547) qui vont passer devant lui et les Iles des Açores portent vers le port de Cadix et l'empereur romain germanique et roi de Castille, Charles Quint (1500-1558), l'ennemi du roi de France François Ier (1494-1547), le trésor des rois du Mexique, arraché au palais de Cuauhtémoc (1497-1525), le dernier empereur aztèque. Avec trois nefs et cinq galions de Dieppe, qui passent pour être les meilleurs du monde, aux pavillons frappés de la croix blanche des marchands de la cité normande, Fleury s'empare sans ménagement des trois caravelles fortunées parties de Veracruz. Cette première attaque réussie de piraterie contre les espagnols encouragera les corsaires français, les gueux de la mer hollandais et les chiens de mer anglais à attaquer les bateaux espagnols dans les Caraïbes.

Mais pour l'heure, le normand fait main basse sur un trésor fabuleux : des bijoux, de la vaisselle en or et en argent, un râtelier en ivoire, des idoles et sarbacanes en métaux précieux, des pierres rares, des rubis, des diamants, une émeraude pyramidale « dont la base couvrait la paume de la main » mais aussi des cartes qui lui livrent les secrets de la route des Antilles et qui vont faire sa fortune, celle aussi d'Ango et du roi de France. Le tout est rapidement chargé sur deux caravelles et un galion qui prennent aussitôt la route du retour.

Le 12 décembre 1522, les trois navires de Jean Fleury s’engagent dans les eaux froides de la Manche, vers la passe du Four entre le plateau des Minquiers et les îles Chausey. Ils remontent au plus près de la côte de la presqu’île du Cotentin afin d’éviter les mauvaises rencontres... Mais, à cette époque de l'année, la visibilité y est déplorable et l'un des trois navires, une caravelle, heurte un banc rocheux et coule, emportant avec elle l'intégralité de sa cargaison. C'est ainsi qu'une partie du trésor des Aztèques restera à jamais prisonnier des sables... Malgré cette perte, l'accueil des Dieppois sera fastueux. Afin de remercier Dieu de sa bonne fortune, Jean Fleury offrira aux deux églises de Villequier et de Vatteville de magnifiques vitraux comme ex-voto.

Mais l'aventure du pirate normand va bientôt prendre fin. Sur ordre de Charles Quint, Jean Fleury et ses hommes sont arrêtés et faits prisonnier en 1527 alors qu'ils naviguent au large du Cap Saint-Vincent. Malgré l'importante rançon de 30 000 ducats proposée par Ango, le normand sera exécuté le 13 octobre de cette année-là près de Tolède, à Colmenar de Arenas et ses marins tous condamnés aux galères.


http://nanienormandie.canalblog.com/arc ... 25901.html



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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 28 juil. 2022 à 14:33
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Quel est le sens de la névrose ? Quel est le sens de la cure ? Quel est le bien-fondé de ma thérapeutique des névroses ? Et derrière tout cela, il y a le Freud qui rêve en étant un Freud qui cherche la clé du rêve. C'est pourquoi la clé du rêve doit être la même chose que la clé de la névrose et la clé de la cure.



La « Salamandre »... évidemment, ça expliquerait bien des choses...

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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 28 juil. 2022 à 14:48
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Non, là ça va trop vite, je ne suis pas... plus... don Juan, au secours !


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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 28 juil. 2022 à 16:16

- Les sorciers se " traquent" constamment eux-mêmes, me dit-il d'une voix rassurante, comme pour essayer de me calmer par le timbre de cette voix.
Don Juan m'affirma qu'il m'avait déjà enseigné tout ce qu'il y avait à savoir sur l'art du "traqueur", mais que je n'avais pas encore exhumé ma connaissance des profondeurs de la conscience accrue où je l'avais mise en réserve. Je lui dis que j'éprouvais la sensation désagréable d'étouffer. J'avais l'impression que quelque chose était enfermé en moi, quelque chose qui me faisait claquer les portes et donner des coups de pied contre les tables, quelque chose qui me frustrait et me rendait irascible.
- Cette sensation d'étouffement, tout les êtres humains en font l'expérience, dit-il. Il s'agit d'un rappel de l'existence de notre communication avec l' "intention". Cette sensation est même plus aiguë chez les sorciers, précisément parce que leur but est de sensibiliser leur lien de communication jusqu'à pouvoir le faire fonctionner comme ils le veulent. Quand la pression exercée par leur lien de communication est trop forte, les sorciers l'allègent en se "traquant" eux-mêmes.
- Je crois que je ne comprends toujours pas ce que vous entendez par "traquer", dis-je. Mais, à un certain niveau, je crois que je sais exactement ce que vous voulez dire.
- Je vais alors essayer de t'aider à clarifier ce que tu sais. L'art du "traqueur" est une procédure, une procédure très simple. L'art du "traqueur" est un comportement particulier qui observe certains principes. Il s'agit d'un comportement mystérieux, furtif, trompeur, destiné à donner un choc. Et, quand tu te "traques" toi-même, tu te donnes ce choc à toi-même en utilisant ton propre comportement d'une manière implacable et rusée... Ton problème est très simple, me dit-il. Tu es facilement enclin à l'obsession. Je t'ai dit que les sorciers se "traquaient" eux-mêmes pour briser le pouvoir de leurs obsessions. Il y a plusieurs façons de se "traquer", comme de recourir par exemple aux poèmes que tu m'as lus.
- Pardon ?
- Je t'ai dit que j'aimais les poèmes pour beaucoup de raisons, me dit-il. Ce que je fais, c'est me "traquer" moi-même grâce à eux. j'écoute et, pendant que tu lis, j'interromps mon dialogue intérieur et laisse mon silence intérieur gagner du terrain. Alors, la combinaison du poème et du silence produit le choc.


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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 28 juil. 2022 à 17:02
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- Voyons si tu peux comprendre ce que je dis, me dit-il en ouvrant un recueil de poèmes de José Gorostiza.
Je l'ouvris à la page que marquait le signet, et il m'indiqua le poème qu'il aimait.

" ... ce mourir entêté et incessant,
cette mort vivante,
qui te poignarde, ô mon Dieu,
dans ton travail rigoureux,
dans les roses, dans les pierres,
dans les étoiles, indomptables,
et dans la chair qui se consume
comme un feu de joie allumé par une chanson,
un rêve,
une nuance de couleur qui attire l'oeil,

... et toi, toi-même,
tu es peut-être mort depuis une éternité, là-bas,
sans que nous le sachions,
nous qui sommes des résidus, des cendres,
des fragments de toi ;
toi qui es encore présent,
comme une étoile cachée par sa propre lumière,
une lumière vide sans étoile
qui vient à nous,
camouflant
son désastre infini. "

- Quand j'entends ces mots, dit don Juan lorsque j'eus fini de lire, j'ai le sentiment que cet homme "voit" l'essence des choses et que je "vois" avec lui. Le contenu du poème m'est indifférent. Je m'intéresse seulement au sentiment, que la nostalgie du poète m'apporte. J'emprunte sa nostalgie et, avec elle, j'emprunte la beauté. Et je m'émerveille du fait qu'il la dispense, comme un véritable guerrier, aux spectateurs, à ceux qui la reçoivent, ne gardant pour lui-même que sa nostalgie. Ce choc de beauté, cette secousse, c'est "traquer".
J'étais très ému. L'explication de don Juan avait touché en moi une corde étrange.
- Mais que veut dire cela, don Juan ? demandai-je.
- Cela veut dire que la pensée a fait un saut périlleux dans l'inimaginable, dit-il.
- Qu'est-ce qu'un saut périlleux de l'esprit dans l'inimaginable ? demandai-je, en essayant de n'avoir pas l'air de polémiquer. Ce qui est ennuyeux, entre nous deux, c'est que nous ne donnons pas le même sens aux choses.
- Tu ne dis pas la vérité, dit don Juan en m'interrompant. Tu sais ce que je veux dire. Le fait que tu exiges une explication rationnelle pour "un saut périlleux dans l'inimaginable" est un simulacre. Tu sais parfaitement de quoi il s'agit.
- Non, dis-je, je ne le sais pas.
Puis je me rendis compte que je le savais ou, plutôt, que j'avais l'intuition de ce que cela signifiait. Il existait une partie de moi qui pouvait transcender ma rationalité et comprendre, et expliquer, au-delà du niveau de la métaphore ce qu'était un saut périlleux de l'esprit dans l'inimaginable. Le problème était que cette partie de moi n'était pas assez forte pour faire surface à volonté.
Je le dis à don Juan, qui rit et me dit que ma conscience ressemblait à un yo-yo. Elle s'élevait parfois très haut, et ma maîtrise de moi-même était intense, alors qu'à d'autres moments elle descendait bas et je devenais un crétin rationnel. Mais, la plupart du temps, elle planait à un niveau intermédiaire sans intérêt et je n'étais alors ni chair ni poisson.


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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 28 juil. 2022 à 20:13

En début de soirée, don Juan me dit que nous devions parler de beaucoup de choses et me demanda si je voulais me promener.
Nous quittâmes la maison pour faire quelques pas autour de la place de la ville. Don Juan m'expliqua que lorsque l'énergie ordinairement utilisée pour maintenir la position fixe du point d'assemblage était libérée, elle se concentrait automatiquement sur le lien de communication. Il m'affirma qu'un sorcier ne disposait d'aucune technique, d'aucune manoeuvre pour apprendre d'avance comment déplacer l'énergie d'un point à un autre. En revanche, un déplacement instantané se produisait lorsqu'un certain niveau de compétence était atteint.
Je lui demandai ce qu'était ce niveau de compétence. Il me répondit que c'était une compréhension pure. Pour parvenir à ce déplacement instantané, il fallait une communication claire avec l' "intention", et pour avoir cette communication claire il fallait seulement en avoir l'intention par le truchement d'une compréhension pure.
Je voulus naturellement qu'il m'explique la compréhension pure. Il rit et s'assit sur un banc.
- Je vais te dire quelque chose de fondamental sur les sorciers et leurs actes de sorcellerie, poursuivit-il. Quelque chose sur le saut périlleux de leur pensée dans l'inimaginable. Ce saut, tu le connais déjà comme "la descente de l'esprit" ; l'acte par lequel se brisent nos barrières perceptuelles. C'est le moment où la perception de l'homme atteint ses limites. Les sorciers pratiquent l'art d'envoyer, coureurs en tête, des éclaireurs, pour sonder nos limites perceptuelles. C'est aussi pour cela que j'aime les poèmes. Je les considère comme des éclaireurs. Mais comme je te l'ai déjà dit, les poètes ne savent pas aussi exactement que les sorciers ce que ces éclaireurs peuvent accomplir.
Il me dit que certains sorciers étaient des conteurs. Le fait de raconter des histoires ne représentait pas seulement pour eux l'éclaireur qui sondait leurs limites perceptuelles, mais le chemin vers la perfection, vers le pouvoir, vers l'esprit. Il resta silencieux un moment, cherchant visiblement un exemple adéquat...


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En l'an de grâce 1522, Fleury, à bord de sa « Salamandre », sait que la prise qui s'annonce est de taille. Les trois caravelles espagnoles lourdement chargées du conquistador Cortès (1485-1547) qui vont passer devant lui et les Iles des Açores portent vers le port de Cadix et l'empereur romain germanique et roi de Castille, Charles Quint (1500-1558), l'ennemi du roi de France François Ier (1494-1547), le trésor des rois du Mexique, arraché au palais de Cuauhtémoc (1497-1525), le dernier empereur aztèque. Avec trois nefs et cinq galions de Dieppe, qui passent pour être les meilleurs du monde, aux pavillons frappés de la croix blanche des marchands de la cité normande, Fleury s'empare sans ménagement des trois caravelles fortunées parties de Veracruz. Cette première attaque réussie de piraterie contre les espagnols encouragera les corsaires français, les gueux de la mer hollandais et les chiens de mer anglais à attaquer les bateaux espagnols dans les Caraïbes.


L’ATLANTIDE DES AÇORES ET LES COLONNES D’HERCULE

Déjà Athanase Kircher, et plus tard Paul Schliemann avaient envisagé pareille localisation. Plus près de nous, Paul Le Cour supposa une Atlantide rattachée à l’Hyperborée, mais centrée elle aussi sur l’archipel des Açores. Enfin, l’Autrichien Otto Muck développa une théorie plus complète qu’il exposa dans un premier livre dès 1954, lequel fut suivi d’un second, deux ans plus tard. Les hypothèses de Muck, qui viennent d’être rééditées en français, résistent toujours, dans l’ensemble, à l’analyse la plus critique, et nous nous en inspirerons donc largement pour la suite.

Avant de parler de localisation précise, nous pensons indispensable d’essayer de définir le plus exactement possible la géographie de l’Atlantide. Pour cela, il nous faut une nouvelle fois reprendre les textes de Platon. Une lecture attentive nous apprendra que, si les Atlantes étendaient au loin leur domination, l’Atlantide elle-même était constituée d’une seule île. Une plaine occupait la moitié environ de la superficie totale; le relief comportait aussi des « montagnes descendant jusqu’à la mer ». C’est sur une des montagnes de plus faible altitude que devait s’élever la « Cité Royale », primitivement demeure de Clito, l’épouse de Poséidon.


https://toysondor.blog/2015/06/25/latla ... -dhercule/

« Finalement, ayant perdu l’esprit sans ressource, il vint à donner dans la plus étrange pensée dont jamais fou se fût avisé dans le monde. » Miguel de Cervantes
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 28 juil. 2022 à 21:11
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" Don Juan resta silencieux un moment, cherchant visiblement un exemple adéquat. Puis il me rappela que les indiens Yaqui avaient retenu une certaine quantité d'événements historiques qu'ils appelaient les " dates mémorables ". Je savais que ces dates mémorables étaient des récits oraux de leur histoire, en tant que nation, quand ils se battirent contre les envahisseurs de leur patrie : les Espagnols d'abord, les Mexicains ensuite. Don Juan, qui était lui-même un Yaqui, m'affirma catégoriquement que ces dates mémorables étaient des récits de leur défaite et de leur désintégration.



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- Alors, que penserais-tu, me demanda-t-il, puisque tu es un homme cultivé, d'un conteur sorcier qui prendrait une histoire figurant parmi les dates mémorables - disons, par exemple, l'histoire de Calixto Muni - et en modifierait la fin, de sorte qu'au lieu de décrire la manière dont Calixto Muni fut traîné et écartelé par les bourreaux espagnols, comme ce fut le cas, il raconte l'histoire d'un Calixto Muni en tant que rebelle victorieux qui réussit à libérer son peuple ?
Il me regarda, comme s'il voulait que je comprenne ce qu'il disait. "


Carlos Castaneda - La force du silence



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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 29 juil. 2022 à 14:46
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Bon, alors, voyons cette plaque un peu, qui se distingue par d'évidentes " anomalies ". Il me semble en déceler de trois sortes :

1 / Les i ont été remplacés par des t
2 / Les u ont été remplacés par des v, et les v par des u.
3 / Des majuscules ont été disséminées un peu partout dans le texte.

Concernant les u et les t, signalons que de semblables anomalies se retrouvent dans les parchemins de la licorne...


« Trois frères unys. Trois licornes de conserve vogant au soleil de midi parleron. Car c'est de la lumière que viendra la lumière. Et resplendira la † de l'Aigle »



On peut en effet remarquer qu'il manque un u à vogant et un t à parleron. Deux lettres qui permettent de former le mot Ut, soit la note Do - comme dans " Do serrure ".

Au rayon des remarques diverses, on peut encore souligner que beaulté peut s'entendre " beau T ", et souef ... " sous F ". Notons que souef est suivi de recele, et qu'en lecture inversée, ce dernier - en incluant le f de souef - devient " le cerf "...
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Re: Le code de Chambord Messagepar james » 29 juil. 2022 à 14:57
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