Enigme médiévale.

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marc
Hulotte
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Re: Enigme médiévale. Messagepar marc » 20 avr. 2014 à 16:57
Annule et remplace mes précédents tâtonnements :

Connaissez-vous le petit manuscrit de Rennes-le-Château qui fut lui aussi écrit par un prêtre prénommé Antoine ?
La clef de ce petit chef d’œuvre se trouve en en-tête du parchemin.
3 simples lettres : Un ω domine un Alpha dans lequel se trouve un Tau.
Cette astuce est reprise plusieurs fois dans ce village. Elle réside dans la calligraphie même de la lettre oméga en minuscule qui équivaut à M inversé en écriture onciale.
Ainsi cette lettre a double valeur, M et ω et se lit MO.
Conjuguée aux 2 autres, elle fournit la clef, AMO Tau, j’aime T.
La lettre TAU est l’attribut de St Antoine Ermite. On la retrouve en général peinte sur son épaule.
‘’Aimer le Tau’’ signifie, regarder attentivement toutes les lettres T du texte du manuscrit et relever les lettres qui sont immédiatement à droite de celles-ci.
Cette référence est très utile face à la dalle de Narbonne.
Car l’anachorète est bien Antoine-le-Grand. Mais il ne porte pas directement son attribut TAU sur l’épaule qui est dénudée, mais à bout de son bras droit.
Ce Tau est la hampe de la croix composé du manche de celle-ci et de la base du fût se terminant par 2 spirales.
C’est ce qu’indiquent les mains du personnage debout qui font le lien entre le Saint et la croix via la palme.
Ainsi, le personnage assis portant bien un TAU est forcément St Antoine Ermite dans sa thébaïde égyptienne.
Mais le Manuscrit de Rennes nous ouvre aussi les yeux sur l’inversion possible des lettres. Et la chaise curule retournée dessine un bel Ω.
Ce qui fait que la ligne inférieure de la Croix, Alpa et Ω encadrant la hampe = A + T + Ω inversé.
Soit ATU = TAU en latin. (En grec Tαύ, TAY).
On ne peut que faire le rapprochement avec le pilier carolingien de Rennes-le-Château qui a été inversé pour la même raison.
Seule différence, dans le Razès ω est inversé en M oncial et en gamma γ alors qu’à Narbonne, Ω l’est en U.
Pour éviter que l’Ω, O, soit systématique traduit par U, l’auteur de la dalle passe par la marguerite à 6 pétales qui est un O permanent, même si on l’inverse.
Le cadre de la ligne supérieure, composé des 2 marguerites 7 et 6, reste donc A….O.
Ces 2 marguerites se trouvent respectivement à la verticale des lettres A et Ω qui leurs donnent leurs valeurs. 7 pétales = A, 6 pétales = Ω.
Et une confirmation de cette équivalence se trouve sous la lettre Ω elle-même.
Un triangle composé d’Ω, de la marguerite 6 et d’une réplique du médaillon central de la croix écrit l’égalité Ω = Marguerite 6 = ⦿.
Ce médaillon ⦿ représente un point un cercle.
Un second symbole, plus grand que lui, propose un point dans un double cercle ⦾.
La différence entre A et Ω est UN pétale. Celle entre ⦾ et ⦿ est d’UN cercle.
Si ⦿ = Ω, ⦾ = A.
Le code vertical latéral M6 / □ / ⦾ = Ω □ A.
Cette Croix est une ‘’quadrata’’ grecque. Chacun de ces 4 bras est un quadrilatère trapézoïdal ornés de besants.
L’unité de mesure est le cercle. Chaque bras en compte 10 qui est le nombre grec I, Iota, équivalent du romain X.
Mais Cette Croix est en fait une triple croix, genre papale.
La traverse centrale est celle de la croix grecque, elle aligne I O I.
La traverse inférieure reprend l’A et l’Ω d’origine encadrant le I du fût. A I Ω.
La traverse supérieure est celle des 2 marguerites traduite aussi en A I Ω.
Le code latéral A □ Ω est la version verticale de la traverse supérieure horizontale.
Le carré □ vaut donc I et le tout se lit AIΩ, en grec = J’entends.
Ce jeu est placé à cet endroit pour dominer le crocodile monstrueux à la gueule ouverte.
Il représente le ‘’Dragon infernal’’ mentionné par Athanase d’Alexandrie, tourmenteur permanent de St Antoine. De sa gueule sortent les TENTATIONS.
C’est donc le saint qui ‘’ENTEND’’ le démon.
Les extrémités des 2 traverses supérieure et inférieure trace ainsi un carré ayant pour angles 2 A et 2 Ω.
Ce carré encadre la croix centrale.
Ses côtés sont : AIΩ, ΩIΩ, ΩIA et AIA.
Rotation dans le sens des aiguilles d’une montre : AIΩIΩIAIA.
Le canthare ventru au sommet de la croix a la silhouette d’un Ω sans ses 2 spirales que les becs des oiseaux coupent. Sur sa base, 7 encoches, rappelant les 7 pétales de la marguerite, donnent la lettre A et verticalement, 6 autres encoches (dont 2 contigües) confirment qu’il s’agit bien là d’un Ω.
Ce sont les lettres A et Ω superposées. Elles représentent les 2 colombes, rigoureusement identiques, mais tête-bêche.
Cela ne signifie pas que A = Ω mais que A remplace Ω dans le carré dont les 4 côtés deviennent AIΩ, ΩIA, AIΩ et ΩIA. Ainsi les angles opposés sont égaux et le mot AIΩ est 4 fois présent.
La dalle compte 13 spirales code du M latin. Chaque bras de la croix grecque se termine par 2 spirales (croix cercelée). Le médaillon central commun est un O latin.
Le jeu se latinise. Les 10 unités O de chaque bras sont augmentées des 3 et passent à 13, à M.
Le carré devient AMO, OMA, AMO, OMA. Soit 4 fois le verbe AMO, J’AIME.
Résultat final : St Antoine Ermite brandit une croix en proclamant 4 fois, J’AIME LA CROIX.

Le parallèle entre cette dalle du musée de Narbonne et le pilier carolingien de rennes-le-Château me semble inévitable. Et le lien entre ces 2 croix wisigothes, certain.
J’aime la Croix d’un côté et AMO CROSS de l’autre avec le même verbe amare utilisant d’une façon identique le symbolisme AΩ avec la même technique. Pour moi, il n’y a guère de doute, une de ces 2 pierres a servi de modèle à l’autre.
Surtout que le calvaire de 1997 reprend la même méthode dans AOMPS = AMO ROSE.
Le fait que les séminaires qui formaient les prêtres régionaux aient été à Narbonne ne doit pas être étranger à la dissémination du procédé.

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