PROUST

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marc
Hulotte
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Re: PROUST Messagepar marc » 01 juin 2014 à 01:35
Page 333, suite :
Imaginons une sorte de match de football spécial, avec 2 balles en jeu. Celles que l’on voit écrire ce glyphe géant.
Une des femmes noires de la ronde n’a plus ces 2 ballons devant ses pieds, contrairement aux 2 autres femmes sur sa droite.
Les 2 plongeurs pourraient être des goals.
La trajectoire des 2 balles est la même. Elle passe par un des pieds de l’homme et de la femme du centre. Et ce segment de tracé est entre les 2 ballons.
Mais que fait cet enfant noir qui suit ce tracé ?
Si on rapproche avec l’engin de la page 58, on remarque que ce denier peut être un char à voile, CARRA A VELO. En italien, un vélo se dit BICI.
Les 2 plongeoirs, circulaires, sont des O. La boucle d’un glyphe qui tournerait ainsi autour d’un plongeoir intégrerait-elle un O dans ce glyphe ?
……………………….
Effectivement, sur la page de gauche, on voit la construction des glyphes, en 4 étapes. Encore faut-il la comprendre……
Il semblerait cependant qu’un exemple concerne la lettre E. De verticale en majuscule, elle transformerait en triple u en minuscule horizontale, uuu liés.
………………………………
Les femmes portent des caleçons, CALZONCINI, mot très proche de CALCIO (Coup de pied ou Football).
Fouet et éventail = FRUSTA et VENTAGLIO.
La femme a jeté un objet ou une balle au-dessus d’elle, et elle se propose, semble-t-il de la frapper de son éventail.
Le nom de cette chose est composé des premières lettres de son caleçon ou pantalon, PANTALONE.
Ce que j’ai pris pour des échasses semble n’être que des bas, CALZA. Mot encore très proche de CALCIO.
……………………………
Quel enseignement en tirer ? Quelle est la clef à en retirer ?
Le pointillé trace sur le sol un glyphe complexe. C.à.d., un glyphe de second degré. De ceux qui dans les titres sont suivis d’un tiret.
Sur son tracé il y a 2 ballons noirs qui donnent le chiffre 2.
Le glyphe part des pieds des 3 femmes. Des 2 pieds, une balle devant chacun d’eux. Puis il rencontre 2 autres pieds, les droits de la femme et de l’homme nu. Ensuite il est parcouru par les 2 pieds de l’enfant noir.
Ce glyphe traverse ainsi 5 paires de pieds.
A mon avis, cela signifie qu’UN GLYPHE COMPLEXE N’EST COMPOSÉ QUE DE PAIRES.
marc
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Re: PROUST Messagepar marc » 01 juin 2014 à 10:04
Page 333, suite :
Il y a bien 10 pieds sur le tracé du glyphe complexe en pointillé, DIECI PIEDI, mais pas 5 paires.
En effet entre les 2 ballons noirs, le pied droit de la femme ne fait pas une paire avec le pied droit de l’homme. Au contraire, comme ces derniers s’affrontent dans un sport inconnu, leurs pieds s’opposent aussi.
UN GLYPHE COMPLEXE EST COMPOSÉ DE PAIRES ET DE 2 GLYPHES ÉLÉMENTAIRES OPPOSÉS.
Le plan du codex est toujours le même. Sur la page de gauche, le nom de l’objet, de l’animal, de la plante ou du personnage présent sur le visuel, précédé des articles EL ou LA. Et sur la page de droite, le glyphe complexe qui représente le sujet, suivi d’un tiret et d’une série où se trouvent en grande partie les glyphes de la page de gauche, en couple.
Exemple, page 14 :
EL (?1)COCO LA(?2) ↔ Glyphe complexe – (?1)COCOOI.
(?1) et (?2) = glyphes élémentaires dont je n’ai pas la traduction.
Si ma déduction est exacte, un des glyphes de (?1)COCOOI est l’inverse de l’un de ses voisins.
marc
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Re: PROUST Messagepar marc » 02 juin 2014 à 01:12
Technique :
Les aménagements de mots existent depuis l’origine des ‘’écritures secrètes’’.
Ces jeux sont toujours les mêmes. Des segments, extraits de mots sources, sont additionnés pour construire un nouveau mot en résultat. En gros, la somme de 2 demi-mots = nom caché.
Il y a donc toujours les mêmes problèmes à résoudre pour guider le chercheur. Et parmi ceux-ci, celui de la césure. Il faut trancher les mots pour n’en garder que la portion utile.
J’ai déjà rencontré de nombreuses méthodes pour inviter à ce partage, comme la hache ou son allitération H, diverses lames, épées ou sabre, des lames de scie aussi. Mais avec le Codex Séraphinianus, j’en découvre une très originale, le saut de puce.
Retour sur la dernière page de cet ouvrage :
Une sorte de scarabée s’éloigne de la bague par bonds successifs représentés par un pointillé.
L’insecte, de la même couleur et de la même forme que le chaton de l’anneau, retire ainsi la pierre sertie de sa monture. Symboliquement, il partage l’anneau, ne laissant que l’or.
Ceci pour inviter le chercheur à éliminer un segment de ce mot.
En italien, l’ANNEAU se dit ANELLO qui devient ANO, amputé de sa pierre ELL.
De la main qui portait cette bague, il ne reste que 3 phalanges, mais disposées de telle sorte qu’elles dessinent un M, initiale de son nom MANO.
La reconstitution des restes de la main + la bague dessertie reconstruit le mot M+ANO = MANO.
Mais c’est l’homonymie MANO = COUCHE qui est recherchée.
La couche est celle de poussière, polvere, qui sert de lit à la scène du visuel.
Cela, dans le but d’orienter vers la pensée profonde de la Genèse, ‘’Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris’’, ‘’Ricorda uomo, che polvere sei e polvere ritornerai’’.
Cette dernière réflexion, à la dernière page de son livre, rappellera à la modestie le lecteur qui ne se serait pas rendu compte que Sérafini est un véritable artiste surréaliste et qu’il referme alors un véritable chef d’œuvre de cet art.
Bravo Luigi !
marc
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Re: PROUST Messagepar marc » 02 juin 2014 à 15:17
Page 333, suite : Application de mon hypothèse :
2 pages se prêtent bien à la démonstration :
_ Page 88 :
3 poulets (POLLO, POLLI) superposés. Celui du centre porte une perle à la patte pour la présenter ostensiblement.
Sous le titre, un poulet sans tronc. La tête repose directement sur les pattes.
Le titre : Glyphe complexe – PODPO.
_ Page 97 :
2 chiens. Les pattes avant du caniche sont entourées de 8 plots d’or pour signaler leur importance.
Le titre : Glyphe complexe – PODEEDD.
Pour différencier les glyphes complexes, je vais les appeler Spéciaux suivi du numéro de leur page.
Le tiret :
On peut le remplacer par les signes Egal et Moins (= –).
La valeur du glyphe = la somme des glyphes élémentaires qui suivent le tiret, moins les doublons.
Spécial 88 (= –) PODPO = POD – P – O. Car O et P sont bissés.
Spécial 97 (= –) PODEEDD = PODE – E – D – D. D est même triple.
Résultats :
Spécial 88 = POD. Spécial 97 = PODE.
Pode, venu du grec podos, a la même valeur en français qu’en italien.
Un tripode par exemple, est un trépied qui se dit aussi tripode en italien.
Ces 2 glyphes concernent donc la patte du poulet et les pattes du chien. Leurs tracés sont très semblables.
Mon hypothèse semble s’avérer.
Suivant ce principe :
Spécial 219 (= –) E O O R S R S = E O – O R S – R – S = EORS = ROSE.
Problème. Très peu de pages sont conçues sur ce plan. Avec un glyphe spécial sur la page de gauche.
Pratiquement tout le codex oppose une page de gauche relative au sujet du visuel dont le titre commence par l’article EL ou par Aujourdh’hui , OGGI, face à une page de droite donnant le glyphe spécial du nom de ce sujet.
Et si on ne suit pas exactement la progression définie par Sérafini, page à page dans l’ordre croissant, on ne peut pas trouver l’alphabet de base des glyphes élémentaires.
C’est mon cas, je n’ai découvert que 16 de ceux-ci.
Ainsi, je ne peux pas traduire le dernier mot de 3 lettres de la page de gauche, ?A ?.
Ce mot pilote le nom suivant l’article. Il est incontournable. Je dois le déchiffrer.
Je suis contraint de repartir du début.
marc
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Re: PROUST Messagepar marc » 04 juin 2014 à 04:32
En italien, la voyelle O termine un très grand nombre de mots. Que ce soit les noms masculins ou les verbes conjugués à la 1ère personne du singulier.
En traduisant le latin ANUS par ANELLO, l’anneau, Sérafini dessine par l’objet ce O final.
SÉRAPHINIANUS → SERAPHINIO. (IO = JE suis, comme en latin ou EGO = Je suis, avec sum occulté).
Intéressant quand on lit CODEX → CODE X = QUEUES X (de Coda).
Car QUEUES = FINI = terminaisons finales.
Sérafini utilise le franco-italien (Proust page 222).
CODEX SÉRAPHINIUS peut s’interpréter de diverses façons, mais je pense que celle-ci est la bonne :
‘’Le code X à la queue sera la fin IO’’. Soit X = IO.
Ce qui lui permet de récupérer le nombre romain 10.
Je raisonne ainsi en m’appuyant sur la page 15 :
Dans la ligne où se trouve la tache en forme de papillon de Rorschach et devant lui se trouve la couleur 10, jaune.
Ce papillon est le même que celui du titre du chapitre COLOIS.
Dans la série, il est à la 24ème place, le rand alphabétique du X.
Le 10 serait donc un V. C.à.d. le double du chiffre V romain.
Le Λ dans le tableau de la page gauche n’aurait pas la valeur 6 de la numérotation des pages .
On remarque en effet dans ce tableau de 5*6, dans la seconde colonne, en 3ème ligne, le nombre ///Λ\.
Or \ n’existe pas en base 21 sérafinienne. Pas plus que le point d’ailleurs.

Nota : X = IO :
Cela me rappelle la chasse du ‘’Trésor Templier de Laon’’.
Plus de nouvelles ?
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Re: PROUST Messagepar marc » 05 juin 2014 à 16:38
Page 5 :
C’est un oiseau qui vole en battant des ailes : UCCELLO.
La flèche désigne le cou de l’oiseau, COLLO, en italien.
2 mots : UCCELLO et COLLO.
Page 7 :
L’arc-en-ciel s’arrête en plein ciel. Ses couleurs sont incomplètes, les lettres de son nom aussi.
ARCO IN CIELO → CO in CELO = OCCELO.
Page 9 :
C’est aussi un oiseau en vol : UCCELLO.
Son œil et son ailes sont fléchés : OCCHIO et ALA.
Son œil est reporté sur sa queue de façon à ce qu’UCCELLO devienne OCCELLO, comme OCCHIO, mot entre 2 O, puis le O passé à l’arrière tombe (va se dissimuler), laissant CCELLO.
L’aile, ALA montre à l’œil qu’elle n’a qu’un L. → CCELO.
Sur les ailes des 2 oiseaux il y a 4 ocelles, 4 taches.
Les visuels des pages 5, 7 et 9 se traduisent par O CELO = JE CACHE la lettre O.
Ce qui confirme SERAPHINIANUS = SERA FINI O.
Tous les visuels de ce codex doivent se résoudre en y découvrant leurs cercles cachés.

Je n’arrive pas à mettre la main sur la gage 6 (repérée Λ) de l’édition originale.
Toutes les versions en ligne passent de 4 à 8 en occultant cette 6ème page.
Pourtant elle existait car elle est reprise dans la première table des matières (page 3).
Merci.

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