Prendre la tangente

[james]

1.5.9 Énigme 500

Le changement le plus notable est l’expression « prendre la tangente » : expression synonyme de « emprunte l’orthogonale ». Prendre la tangente signifie « fuir », mais aussi tracer la tangente à un cercle [...]

En me replongeant un peu dans les décryptages primaires, j'ai fait la découverte suivante, qui vaut ce qu'elle vaut, mais je vous la livre puisque à ma connaissance personne n'en a encore parlé. Le principe de base est connu, il part de la série 2424-42-424-44-224-24-42-424. Comme suggéré par le titre, UT QUEANT LAXIS, on ne retient que les premiers chiffres, soit 2-4-4-4-2-2-4-2, que l'on transforme ensuite en signal morse : . _ _ _ . . _ .

De ce résultat, il est communément admis de retenir AGEN. Mais il y a une autre possibilité, et c'est de cela dont je veux vous entretenir. A la place d'AGEN, il est en effet possible de former le mot AMER. La particularité de ce résultat, directement issu de la série 42-424... est qu'il permet à la fois de relier le fait de prendre la tangente - dans le sens de fuir - et le méga...

Amer est une commune catalane d'Espagne, située dans la comarque de la Selva dans la province de Gérone. D'une altitude allant de 200 m dans la vallée à près de 1 000 m, le territoire de la municipalité se trouve à l'intérieur du piémont pyrénéen. Au cours d'une série de mégaséismes, Amer fut en grande partie détruite le 15 mars 1427.

Microséisme : Séisme imperceptible à l’homme contrairement aux macroséismes.
Mégaséisme : Séisme d’une intensité hors du commun.

Une autre manière d'envisager la piste Micromégas de Voltaire.

[james]

Amer présente un autre intérêt, celui de pointer l'année 1427. Et que s'est-il donc passé en France cette année-là ?

Le Camus de Beaulieu

Jean Vernet, dit Le Camus de Beaulieu, est un militaire français du xve siècle. D'origine auvergnate, il commande une des compagnies de gardes du roi, lorsque ce dernier le repère au printemps 1427. Séduisant bien que peu intelligent, il acquiert très rapidement l'affection du jeune Charles VII, qui vient de perdre son précédent favori Pierre II de Giac, éliminé quelques mois plus tôt par sa belle-mère Yolande d'Aragon.

Le Camus remplace de Giac sans difficulté dans la faveur du roi, qui le nomme grand maître des écuries, puis capitaine de Poitiers. Le favori commence à avoir une certaine influence sur le gouvernement et isole pour cela le roi, le faisant garder par ses propres hommes.

Mais cette attitude arrogante ne tarde pas à irriter Yolande d'Aragon ainsi que le connétable de Richemont, pour l'heure chef du gouvernement. Le fougueux prince breton décide de se débarrasser de son rival. Le 12 juin 1427 à Poitiers, tandis que Le Camus de Beaulieu se promène à cheval sur les bords du Clain, il est assailli par des hommes du sire de Boussac et promptement occis, sous les yeux du roi qui observe la scène depuis les fenêtres du château du lieu. Le cadavre du favori, le crâne fendu et amputé d'une main, est jeté à l'eau. Charles VII, furieux sur le moment, se calme bien vite et oublie Le Camus.

Le Sire de Boussac qui n'est autre que Jean de Brosse, que l'on ne présente plus...

Charles VII est alors en proie à tous les doutes ; Les favoris se succèdent et exercent sur lui une influence que le puissant Richemont juge parfois nuisible aux intérêts du royaume. C'est ainsi que l'on suppose - le doute subsiste - que Jean de Brosse, sur ordre de Richemont, fut en 1427 l'instigateur, sinon l'auteur de l'arrestation puis de l'exécution de Le Camus de Beaulieu, déchu de la faveur du connétable. Ce crime resta impuni.

La version romanesque de l'assassinat du Camus de Beaulieu sous les fenêtres du château où réside alors Charles VII, la main amputée et le corps jeté à l'eau pourraient permettre d'envisager le visuel de la 600 sous un jour nouveau. De là à voir en cette main surgie des flots un indice révélateur nous invitant à résoudre ce " cold case " historique, dont l'intrigue je dois dire n'est pas sans rappeler celle du Tableau du maître flamand d'Arturo Pérez-Reverte, il n'y a même qu'un pas...

[Couscous]

N'y aurait-il pas (peut-être, je dis bien peut-être) une relation entre le mot tangent=> AMER et tangUer=> EN MER ? Je pense particulièrement au navire de la 600 en possible lien avec le fameux U perdu de la 500...

[james]

Comme on l'a vu dans le fil d'olgawood, il est possible de relier le titre de la 560 avec la spirale à quatre centres : augusta avec le coeur/sommet de la spirale, et angusta avec les voies étroites, possiblement - et même très probablement - hélicoïdales. S'il manque un " u " dans la 500, la 560 nous apprendra qu'il est possible d'y remédier en retournant notamment le " n " de angusta, et donc en interagissant avec la spirale à quatre centres d'une manière qui reste à déterminer. Pour ce qui est d'un lien éventuel entre amer et le Navire Noire Perché de la 600, je ne sais pas, mais avec la nef encalminée, il y a de fortes chances je dirais. Notons à ce sujet la présence du mot LOIN à la fois en 500 - en lien avec la SAQC et l'amer, ou l'année 1427 - et en 560 avec les aides de Neptune qui nous mènent loin du Septentrion glacé. Notons enfin que la 560 nous invite à ne pas nous attarder, ne pas demander notre reste avant de " tirer un trait ". On n'est pas loin de " prendre la tangente ".

[Couscous]

En 2017 j'évoqué déjà une tangente probable avec la flèche d'apollon et le zénith et aussi une autre tangente en 780 avec le CDD...d'ailleur c'est le seul truc du CDC qui m'a toujours troublé !

[james]

Il y a bien des choses intéressantes dans ce cahier des charges, mais ce qui me trouble plutôt moi c'est l'extrême dépouillement de la 520 dans sa version initiale.

[james]

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Je reviens sur le décryptage AMER donné en début de ce fil. En furetant un peu je suis tombé sur une intervention de kerzer qui pourrait venir le compléter. En gros, il propose d'appliquer à la séquence morse obtenue en ne retenant que les premiers chiffres ( . _ _ _ . . _ . ) le principe hérité de la 580 : le bon sens, c'est le sens du contresens et inversement. Ainsi, par lecture inverse, la séquence initiale devient ( . _ . . _ _ _ . ) et dans un deuxième temps, par inversion : ( _ . _ _ . . . _ ) . Et kerzer de proposer en guise de résultat possible YEU, puis, partant de là, de s'intéresser à l'île d'Yeu. Avec le décryptage communément admis à l'époque, soit AGEN pour la séquence initiale, ce résultat n'apportait pas grand chose. Mais ici il en va tout autrement, car l'amer c'est aussi un repère terrestre fixe aidant à la navigation, soit possiblement un phare :

Grand Phare Île d'Yeu, le dernier amer dans le Vendée Globe

La flotte du Vendée Globe 2020 pointe son étrave sur Les Sables-d'Olonne. Mais les caprices de la météo obligent les skippers à tirer des bords, les rapprochant des terres de l'Ile d'Yeu et de son Grand Phare qui marque la dernière balise avant l'arrivée dans le chenal des Sables.

https://www.bateaux.com/article/35850/g ... ndee-globe

[james]

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A la fin de la seconde guerre mondiale, avant de quitter l’île, les troupes d’occupation détruisirent le premier phare datant de 1829. Il fut remplacé à partir de 1950 par un phare de première catégorie aux lignes modernes.De section carrée, en maçonnerie blanche ponctuée de hublots, il domine de 56 mètres la haute mer. Depuis son sommet, vous profiterez d’un large panorama et d’explications sur les dispositifs de signalisations maritimes de l’île d’Yeu.

De section carrée, voilà qui pourrait donc satisfaire à l'appellation " Spirale à quatre centres ".

[james]

Les Chiens Perrins forment un récif immergé à marée haute situé au nord-ouest de l'Île d'Yeu en face de la Pointe du But. Ils forment avec ceux de Basse Flore et de Grand Champ les « naufrageurs » de l'île. En raison des courants marins arrivant au nord de Basse Flore et créant ainsi un remous permanent, l'endroit est particulièrement dangereux pour les navigateurs et la liste des navires qui s'y sont brisés et celle des marins qui y ont perdu la vie sont, au demeurant, longues. Les sauvetages en mer sont assez fréquents.

Les naufrages

XVIIIe siècle
Le David, navire du roi, pourtant piloté par un marin de l'île. 30 survivants sur les 137 hommes d'équipage ;
Le Royal Louis (17 octobre 1772) ;
Le Jeune Louis (7 janvier 1791) navire négrier de 3 mâts ;
le Conseil de Flandres (20 octobre 1784), navire négrier, sombré sur le Grand Champ.

XIXe siècle.
L’Active, (4 janvier 1827), barque à voile, avec la mort de ses 80 hommes d'équipage. À suite de ce drame, il a été décidé de construire le Phare de la Petite Foule ;
La Ville de Montaigu (20 septembre 1827), brick à voile ;
L’Undine (26 février 1857), navire anglais, sombré ;
l'Elderra le 31 janvier 1862, un trois-mâts espagnol ;
le Danzig (3 avril 1867), cargo-vraquier anglais, échoué et renfloué ;
le Grand-Vaillant (1867) ;
l'Actif (11 mars 1869), navire à voile transportant des pierres à bâtir ;
l'Excelsior (13 mars 1870), bateau à vapeur anglais ;
le Huron, britannique, (16 mars 1875) navire à voile ;
Le Bordeaux (27 décembre 1875), cargo-vraquier hollandais ;
La Mathilde (3 avril 1878), un seul survivant sur les 17 hommes d'équipage

L'Excelsior, 13 mars 1870, bateau à vapeur anglais... Souvenons-nous des paroles du morceau que jouaient héroïquement les membres de l'orchestre du Titanic à l'heure fatidique, Nearer, My God, to Thee...

In articulo mortis
Caelitus mihi vires
Deo adjuvante non timendum
In perpetuum
Dirige nos domine
Ad augusta per angusta
Sic itur ad astra
Excelsior

Au moment de la mort
Ma force vient du ciel
Dieu aidant, rien ne devrait être craint
Pour toujours
Dirige-nous, Seigneur
Aux hauts lieux par des routes étroites
Tel est le chemin vers les étoiles
Toujours plus haut

[james]

Essayons de faire un peu le point sur les liens étroits qui me semblent de plus en plus relier les énigmes énigmes 580, 500 et 560.

Concernant la 580 et la 500 tout d'abord. Nous avons deux énigmes basées sur la musique : l'une présente des notes sur son visuel, sous leur appellation anglo-saxonne, et l'autre une portée vide, ainsi qu'un titre faisant référence au poème de Paul Diacre, l'hymne à saint Jean-Baptiste dont Guido d'Arezzo se servira pour élaborer son système de solmisation basé sur l'hexacorde. Des notes d'un côté, un portée vide de l'autre, si on voulait nous inciter à un rapprochement entre les deux, on ne s'y prendrait pas autrement.

Concernant la 580 et la 560, on peut déjà noter que les deux énigmes mentionnent Cherbourg. Or Carusburc/Cherbourg nous intéresse à deux titres. Il s'agit tout d'abord du port où furent débarquées les cendres de Napoléon au retour de l'île de Sainte-Hélène où il était en exil. C'est aussi de là que s'est élancé le Titanic pour ce qui devait être son dernier voyage.

Il y a 110 ans, le « Titanic » appareillait à Cherbourg pour son ultime escale

Parti de Southampton, au Royaume-Uni, le 10 avril 1912, à destination de New York, le paquebot « Titanic » s’arrête pour une dernière étape à Cherbourg, dans la Manche. Cinq jours plus tard, il fera naufrage dans l’Atlantique Nord.

La 500, c'est aussi l'énigme du morse, moyen de transmission dont le Titanic s'est notamment servi pour envoyer son signal de détresse.

Nous avons donc, au travers de ces trois énigmes, une allusion au morse en tant que moyen de transmission, un ensemble de musiciens en train de jouer et une allusion redoublée à la ville de Cherbourg. Tout concourt donc à nous orienter vers le naufrage du Titanic, et en particulier vers son orchestre continuant de jouer alors que le navire est en perdition. Et donc, plus que jamais, me semble-t-il opportun de s'intéresser à ce que, précisément, ils étaient en train de jouer, ne serait-ce que parce qu'on y retrouve l'expression " Ad augusta per angusta " et que la portée vide de la 500 nous y invite.

[james]

Dès le début de l'utilisation de la télégraphie sans fil, la société Marconi crée un code où toutes les lettres sont remplacées par des mots pour éviter les erreurs. La combinaison des lettres CQ signifie aux navires qui reçoivent le message de cesser les émissions et de rester à l'écoute car un message important va être envoyé. Cette combinaison de lettres était déjà utilisée par les télégraphes terrestres qui employaient traditionnellement les lettres CQ, se prononçant en français sécu (sécurité) pour les messages d'alerte diffusés à toutes les stations d'une ligne. Néanmoins, les liaisons terrestres n'avaient pas de signal en cas d'urgence. En 1904, une commission décide que le signal CQ n'exprime pas suffisamment un caractère d'urgence et un D est rajouté. La société Marconi adjoint donc un D pour Détresse. Le code CQD signifiait dès lors : « à toutes les stations : appel de détresse ». En anglais CQD signifie « Come Quick Danger » ce qui signifie en français « Venez vite danger ». En français, CQD est phonétiquement similaire à sécu(rité) et détresse.

Les lettres CQ, qui se prononcent en anglais « ci quiou » comme la phrase seek you qui signifie « vous cherche », sont toujours utilisées, de nos jours, par les radioamateurs pour lancer un appel général. Les télégraphes, avant l'invention de la radio, utilisaient déjà le « CQ » pour avertir toutes les stations que le message qui suivait pouvait les intéresser, le CQ a donc également été adopté comme « appel général » pour les radios maritimes.

Bien qu'utilisé par les opérateurs de radio Marconi dans le monde entier, CQD ne fut jamais adopté en tant que norme internationale. La transcription en signal morse est jugée trop complexe surtout en cas d'extrême urgence. Lors de la seconde Convention Internationale de Radiotélégraphie qui se tint à Berlin en 1906, l'appel de détresse allemand (Notzeichen), composé de trois-points/trois-traits/trois-points ( • • • — — — • • • ), fut adopté comme code international de détresse en Morse. Ce signal de détresse sera bientôt connu sous le nom de « SOS ». En 1912, lors du naufrage du Titanic, CQD et SOS sont utilisés conjointement par le Titanic (« CQD CQD SOS Titanic Position 41.44 N 50.24 W... SINKING... »). Après cette tragédie, le signal CQD est définitivement abandonné au profit du signal SOS.

Une des particularités de l'appellation Spirale à quatre centres est que SAQC, en inversant les lettres deux à deux, peut aussi se lire AS CQ. Or si CQ en morse signifie " appel général ", comme le rappelle l'article ci-dessus, AS signifie quant à lui " attendez ". Autrement dit, pour trouver - au sens de utiliser - la spirale à quatre centres... attendez l'appel ! Or quelle énigme pour suggérer une situation de détresse maritime - si tant est que l'appel soit bien de cette nature - sinon la 560 ? Ceci vient confirmer le lien qui, à mon sens, relie la 560 à la 500, et que je fonde sur un rapprochement entre Augusta et le coeur/sommet de la spirale, pour peu que celle-ci soit de type " ascensionnelle " - au sens de hélicoïdale - comme peut l'être l'escalier du Grand Phare de l'île d'Yeu par exemple. Ceci étant, revenons à notre orchestre...

[james]

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Nearer, my God, to Thee, nearer to Thee!
E'en though it be a cross that raiseth me;
Still all my song shall be nearer, my God, to Thee,

Though like the wanderer, the sun gone down,
Darkness be over me, my rest a stone;
Yet in my dreams I'd be nearer, my God, to Thee,

There let the way appear steps unto heav'n;
All that Thou sendest me in mercy giv'n;
Angels to beckon me nearer, my God, to Thee,

Then with my waking thoughts bright with Thy praise,
Out of my stony griefs Bethel I'll raise;
So by my woes to be nearer, my God, to Thee,

Or if on joyful wing, cleaving the sky,
Sun, moon, and stars forgot, upwards I fly,
Still all my song shall be, nearer, my God, to Thee,


In articulo mortis
Caelitus mihi vires
Deo adjuvante non timendum
In perpetuum
Dirige nos domine
Ad augusta per angusta
Sic itur ad astra
Excelsior

(Au moment de la mort
Ma force vient du ciel
Dieu aidant, rien ne devrait être craint
Pour toujours
Dirige-nous, Seigneur
Aux hauts lieux par des routes étroites
Tel est le chemin vers les étoiles
Toujours plus haut)

[james]

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On aura bien-sûr reconnu dans ces paroles - let the way appear steps unto heaven ; Angels to beckon me nearer, my God, to Thee ; Bethel I'll raise - l'épisode célèbre de l'Ancien Testament connu comme " Le songe de Jacob "...

Jacob quitta Beer Sheva et partit pour Haran. Il arriva d’aventure en un certain lieu et il y passa la nuit, car le soleil s’était couché. Il prit une des pierres du lieu, la mit sous sa tête et dormit en ce lieu.
Il eut un songe : voilà qu’une échelle était dressée sur la terre et que son sommet atteignait le ciel, et des anges de Dieu y montaient et descendaient ! Voilà que Yahvé se tenait devant lui et dit : « Je suis Yahvé, le Dieu d’Abraham ton ancêtre et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donne à toi et à ta descendance. Ta descendance deviendra nombreuse comme la poussière du sol, tu déborderas à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi, et tous les clans sur la terre se béniront par toi et par ta descendance. Je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et te ramènerai en ce pays, car je ne t’abandonnerai pas que je n’aie accompli ce que j’ai promis. »
Jacob s’éveilla de son sommeil et dit : « En vérité, Yahvé est en ce lieu et je ne le savais pas. » Il eut peur et dit : « Que ce lieu est redoutable ! Ce n’est rien de moins que la maison de Dieu et la porte du ciel ! »
Levé de bon matin, il prit la pierre qui lui avait servi de chevet, il la dressa comme une stèle et répandit de l’huile sur son sommet. A ce lieu, il donna le nom de Bethel, mais auparavant la ville s’appelait Luz.

[james]

Le fort de Pierre-Levée (mieux connu localement sous le nom de « la Citadelle » ou simplement « le fort ») est un fort du XIXe siècle situé sur l'île d'Yeu (Vendée), non loin du bourg de Port-Joinville. Fortification classique de l'architecture militaire du xixe siècle, il a été bâti de 1858 à 1866 et était prévu pour loger quatre cents soldats et leurs officiers. Son nom de « Pierre-Levée » vient du fait qu'un grand menhir était dressé sur la colline où se trouve actuellement le fort. Le menhir est signalé dès 1837 par C. Savary dans son Histoire de l'Île d'Yeu. D'après une lettre envoyée à Marcel Baudouin par l'entrepreneur Nolleau, vers 1880, le menhir gisait au sol. La colline fut rasée pour y construire le fort, et le menhir déplacé sur le port, où il a été mis en pièces par les habitants pour construire leurs maisons. Le fort succède aux anciennes Fortifications de Pierre Levée (figurant sur le cadastre napoléonien) qui s'étendaient sur toute la superficie du bois de Pierre-Levée. Ces fortifications formaient un quadrilatère, et étaient constituées de quatre bastions, d'une flèche et une lunette.

Le menhir de « Pierre-Levée ». Cette île d'Yeu est décidément pleine de surprises, jusqu'au nom de la radio locale, Neptune FM, créée en1983, et dont l'émetteur se situe depuis 1992 au Fort de Pierre-Levée.