Un prêté pour une empruntée

Discussions au fil de l'eau sur la 420
Don Luis
Hulotte
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Je suis actuellement rivé à mon ordi pour cause de boulot, ce qui explique que je réponde rapidement, mais m'empêche pour l'instant de suivre tes suggestions sur la carte. Je ne les conteste donc pas...

Mais puisque que tu évoques le Crédit lyonnais, pourquoi, en vérité, ne pas t'intéresser quand même au point situé à 1969;697 mesures de GJ ? Si j'insiste, en Vézelayiste convaincu, c'est parce qu'il n'est pas impossible que cela te conduise à un sommet invisible mais dont l'altitude, rapportée notamment aux trois 377, pourrait plus ou moins te surprendre. Tu pourrais même retourner sur Lusigny si tu y tiens ...
Mieux vaut tenter de raisonner juste que vouloir juste avoir raison
Don Luis
Hulotte
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goldowlhunter a écrit :Le rapprochement logique entre "à Carignan emprunte" et "prête un arc" c'est la ligne Carignan - Arc-en-Barrois - Lyon, Arc-en-Barrois étant aligné avec Lusigny (arc & aiguille) et Etretat (aiguille).
Après, que Luisigny soit aligné avec Carignan et Vézelay, oui, cela fait la connexion avec la 470, mais c'est une logique de 2nd ordre.


J'ai eu le temps de regarder sur ma 989 tes alignements. Ils se défendent, certes ! Notamment dans le cas d'Arc-en-Barrois, puisque cette localité est à 185 km de Carignan.

Mais... je me permets de rappeler mon petit décryptage de 2424, dont je rapproche les 20 signaux de morse aux 20 lettres du titre de la 420, dans lequel je remarque qu'on peut lire "Devinière" (le manoir où et né Rabelais, près de Chinon).

2 4 2 4 4 2 4 2 4 4 4 2 2 4 2 4 4 2 2 4
D U C I E L V I E N T L A L U M I E R E

Si je lis les signaux de droite à gauche et en regroupant ceux qui correspondent à un même mot du titre, j'obtiens 4224 - 424 - 4 - 2, soir le mot PRET.

Cela colle très clairement avec le rapprochement entre "A 2424... emprunte" et "prête un arc".

Et sur la carte, cela me donne l'alignement Devinière - Lusigny - Vaucouleurs, qui évoque Jeanne d'ARC et l'ARC-en-ciel de la B !

Sauf erreur de ma part, l'alignement avec Arc-en-Barrois n'est pas aussi intéressant...

Cela dit, je n'oublie pas que, aux deux extrémités de la dernière ligne de la 530 (qui vaut 377), je lis les mots CAR et DEVIN et, bien sûr CAR est une anagramme de ARC - et un homonyme de (maison des) Cars.

A noter aussi que, en Rot13, PRET est l'anagramme de GREC...

:alatienne:
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goldowlhunter
Ninoxe
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Tu marques un point, quoique je trouve l'alignement un peu/beaucoup tangent. Tout dépend où on situe la Devinière...

Je remarque que La Devinière - Arc-en-Barrois passe par Argent... et qu'est-ce-qu'on peut bien emprunter ou prêter quand on travaille au Crédit Lyonnais ? (des paires d'Addidas ? )

Puis Argent est aligné avec Vaucouleurs et Joinville. On est plus près de la 580 (où les lettres AG sont au milieu du visuel) que de la 420... j'admets.
En même temps si la 420 et la 470 sont liées, la 420 et la 580 le sont aussi par d'autres aspects (7 planètes / 7 notes / 7 couleurs)

En Rot13, AG = NT soit les deux initiales de planètes qui ne sont pas codées dans CENT ! Y a peut-être un truc...

:alatienne:
Don Luis
Hulotte
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En ce qui concerne la connexion entre la 420 et la 470, il y a autre chose que je n'oublie pas.

Dans la 470, je trouve le "bon chemin" (en ligne droite) Bar-sur-Aube (ville natale de Bachelard) - Vézelay (chemin de lumière) - à Roncevaux.

Bar-sur-Aube correspond à la ligne :
"Mon Troisième de l'air et mon quatrième de l'eau" (ouvrages de Bachelard sur l'air et sur l'eau)
Cette ligne (en A0 vaut 390

Vézelay correspond à la ligne de la 530 (élément antérieur) :
"Mon Sixième aux limites de l'ETERNITE se cache" (Vézelay = colline éternelle)
Cette ligne vaut 382

A Roncevaux correspond au tout de la charade de la 470 :
"Trouve mon tout et par l'Ouverture, tu verras la lumière"
Cette ligne vaut 611

Total : 390 + 382 + 611 = 1383 (total des 108 chiffres codant les 10 villes de la 580).

Dans cette solution, l'air et l'eau de Bachelard sont associés à Vézelay.

Dans la 420 (dont le titre reprend le dernier mot de la 470), il est donc d'une cohérence majeure que le Zénith (de La Villette) soit le lieu de convergence de la ligne Langres (sculpture sur le thème de l'air) - Lusigny (sculpture sur le thème de l'eau) et de la ligne Golfe-Juan-Vézelay.

Comme je l'ai fait remarquer, quand on additionne les segments des chiffres servant à trouver des distances dans la 420, on trouve :
1969 + 697 + 46 + 241 + 860 = 3813

On peut considérer que 3/8/13 est l'inverse de 13/8/3. Ce qui, en lettres, donne N I D : le N du compas, le I carré blanchâtre sur fond rougeâtre et le symbole en forme de D de Saturne. Le pouvoir médiumnique de Becker a encore frappé !

Or, je retombe justement sur ce nombre 3813 après avoir trouvé la flèche ! Et je parle là d'une autre solution que celle que tu connais !

D'autre part, on retrouve 813 dans 3813, et on pourrait même tenter 3 x 813, ce qui donne un résultat éminemment intéressant (3 x 813 = 1551 + 888)...

La photo que tu as insérée plus haut du calendrier circulaire de Strasbourg nous rappelle autre chose : c'est que, sur ce calendrier, on retrouve la série ABCDEFG, soit les lettres de la gamme anglo-saxonne utilisée dans la 580. Cela correspond aux jours de la semaine, dont les noms sont dérivés de corps célestes (Lune > lundi, Mars > mardi, Mercure > mercredi, Jupiter > jeudi, etc.).

C'est dire à quel point la 420 est un concentré d'astuce. Je reste persuadé qu'il y a un méga-crypto à découvrir sur la base de ces éléments.

:alatienne:
Hors-Sujet
Modifié en dernier par Don Luis le 28 mars 2023 à 15:01, modifié 2 fois.
Mieux vaut tenter de raisonner juste que vouloir juste avoir raison
Mattgang
Epervière
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Erreur
La bonne mesure pour chercher la chouette,
C'est de la chercher sans mesure.
Don Luis
Hulotte
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Petit récapitulatif de mes passages préférés dans 813 de Maurice Leblanc :

Leblanc, dans 813, a écrit :M. Lenormand s’était assis, et, de son regard aigu, il examinait le tapis, les meubles, les rideaux. Il s’informa :
— Nous sommes bien au 420, ici ?
— Oui.
Le juge ricana :
— Je voudrais bien savoir quel rapport vous établissez entre cet incident et le drame. Cinq portes fermées nous séparent de la pièce où Kesselbach a été assassiné.
M. Lenormand ne daigna pas répondre.
Du temps passa. Gustave ne revenait pas.
— Où couche-t-il, monsieur le directeur ? demanda le chef.
— Au sixième, sur la rue de Judée, donc, au-dessus de nous. Il est curieux qu’il ne soit pas encore là.
— Voulez-vous avoir l’obligeance d’envoyer quelqu’un ?
Le directeur s’y rendit lui-même, accompagné de Chapman. Quelques minutes après, il revenait seul, en courant, les traits bouleversés.
— Eh bien ?
— Mort…
— Assassiné ?
— Oui.
— Ah ! tonnerre, ils sont de force, les misérables ! proféra M. Lenormand… Au galop, Gourel, qu’on ferme les portes de l’hôtel… Veille aux issues… Et vous, monsieur le directeur, conduisez-nous dans la chambre de Gustave Beudot.
Le directeur sortit. Mais, au moment de quitter la chambre, M. Lenormand se baissa et ramassa une toute petite rondelle de papier sur laquelle ses yeux s’étaient déjà fixés.
C’était une étiquette encadrée de bleu. Elle portait le chiffre 813. À tout hasard, il la mit dans son portefeuille et rejoignit les autres personnes.

[...]

Lupin écrivit les lettres « Apoon ».
Même inattention chez Isilda.
Il ne renonça pas à l’épreuve, et il traça à diverses reprises les mêmes lettres, mais en laissant chaque fois entre elles des intervalles qui variaient. Et chaque fois, il épiait le visage de la jeune fille.
Elle ne bougeait pas, les yeux attachés au papier avec une indifférence que rien ne paraissait troubler.
Mais soudain elle saisit le crayon, arracha la dernière feuille aux mains de Lupin, et, comme si elle était sous le coup d’une inspiration subite, elle inscrivit deux L au milieu de l’intervalle laissé par Lupin.
Celui-ci tressaillit.
Un mot se trouvait formé : Apollon.

[...]

Lupin réfléchit et prononça gravement :
— Puisque Sa Majesté a besoin de preuves pour avoir confiance en moi, voici. Les douze salles qui donnent sur cette galerie portent chacune un nom différent, dont l’initiale est marquée à la porte de chacune. L’une de ces inscriptions, moins effacée que les autres par les flammes, m’a frappé lorsque je traversai la galerie. J’examinai les autres portes : je découvris, à peine distinctes, autant d’initiales, toutes gravées dans la galerie au-dessus des frontons.
Or, une de ces initiales était un D, première lettre de Diane. Une autre était un A, première lettre d’Apollon. Et ces deux noms sont des noms de divinités mythologiques. Les autres initiales offriraient-elles le même caractère ? Je découvris un J, initiale de Jupiter ; un V, initiale de Vénus, un M, initiale de Mercure ; un S, initiale de Saturne, etc… Cette partie du problème était résolue : chacune des douze salles porte le nom d’une divinité de l’Olympe, et la combinaison Apoon, complétée par Isilda, désigne la salle d’Apollon.

[...]

Lupin continua :
« 1809. – Aujourd’hui, mardi, Napoléon a couché à Veldenz. C’est moi qui ai fait le lit de Sa Majesté, et qui, le lendemain, ai vidé ses eaux de toilette. »
— Ah ! dit Lupin, Napoléon s’est arrêté à Veldenz ?
— Oui, oui, en rejoignant son armée, lors de la campagne d’Autriche, qui devait aboutir à Wagram. C’est un honneur dont la famille ducale, par la suite, était très fière.

[...]

Lupin paraissait endormi.
— Allons, prépare-toi, dit l’Empereur au comte.
Celui-ci s’avança vers Lupin et lui mit la main sur l’épaule.
La sonnerie argentine du chronomètre vibra… une, deux, trois, quatre, cinq…
— Waldemar, tire les poids de la vieille horloge.
Un moment de stupeur. C’était Lupin qui avait parlé, très calme.
Waldemar haussa les épaules, indigné du tutoiement.
— Obéis, Waldemar, dit l’Empereur.
— Mais oui, obéis, mon cher comte, insista Lupin qui retrouvait son ironie, c’est dans tes cordes, et tu n’as qu’à tirer sur celles de l’horloge alternativement… une, deux… À merveille… Voilà comment ça se remontait dans l’ancien temps.
De fait le balancier fut mis en train, et l’on en perçut le tic-tac régulier.
— Les aiguilles, maintenant, dit Lupin. Mets-les un peu avant midi… Ne bouge plus laisse-moi faire…
Il se leva et s’avança vers le cadran, à un pas de distance tout au plus, les yeux fixes, tout son être attentif.
Les douze coups retentirent, douze coups lourds, profonds.
Un long silence. Rien ne se produisit. Pourtant l’Empereur attendait, comme s’il était certain que quelque chose allait se produire. Et Waldemar ne bougeait pas, les yeux écarquillés.
Lupin, qui s’était penché sur le cadran, se redressa et murmura :
— C’est parfait… j’y suis…
Il retourna vers sa chaise et commanda :
— Waldemar, remets les aiguilles à midi moins deux minutes. Ah ! non, mon vieux, pas à rebrousse-poil… dans le sens de la marche… Eh ! oui, ce sera un peu long… mais que veux-tu ?
Toutes les heures et toutes les demies sonnèrent jusqu’à la demie de onze heures.
— Écoute, Waldemar, dit Lupin…
Et il parlait, gravement, sans moquerie, comme ému lui-même et anxieux.
— Écoute, Waldemar, tu vois sur le cadran une petite pointe arrondie qui marque la première heure ? Cette pointe branle, n’est-ce pas ? Pose dessus l’index de la main gauche et appuie. Bien. Fais de même avec ton pouce sur la pointe qui marque la troisième heure. Bien. Avec ta main droite enfonce la pointe de la huitième heure. Bien. Je te remercie. Va t’asseoir, mon cher.
Un instant, puis la grande aiguille se déplaça, effleura la douzième pointe… Et midi sonna de nouveau.
Lupin se taisait, très pâle. Dans le silence, chacun des douze coups retentit.
Au douzième coup, il y eut un bruit de déclenchement. L’horloge s’arrêta net. Le balancier s’immobilisa.
Et soudain le motif de bronze qui dominait le cadran et qui figurait une tête de bélier, s’abattit, découvrant une sorte de petite niche taillée en pleine pierre.
Dans cette niche, il y avait une cassette d’argent, ornée de ciselures.
— Ah ! fit l’Empereur… vous aviez raison.
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Don Luis
Hulotte
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Au fait, quelqu'un a-t-il pensé à compter le nombre de C, de I, de E et de L dans la phrase de 100 lettres ? Sauf erreur de ma part, je compte 37 lettres au total (intervalles sur la règle). Cela me laisse songeur...

Car il y a d'autres séquences contenant aussi 37 C I E et L. Notamment :

QUAND AL-MAR S'ALLIE A LA FIBULE DE PRENESTE, LES TENEBRES RESPLENDISSENT
LA CLE SF SE CACHE SUR UN NAVIRE NOIR PERCHE

Et, du reste, dans CIEL, il y a les lettres de CLE...
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