Imprimerie et 420

[Morty (& Co)]

Au moins toi, tu as le mérite de chercher et d'avoir donc des trouvailles qui te sont propres : ce n'est pas si courant.
Ah bon ? Il y a pas mal de chercheurs avec des solutions personnelles pourtant. Ce n'est pas ce qui manque sur le forum et ailleurs.

Malheureusement, tes trouvailles, assez nombreuses, ne sont pas toutes judicieuses, mais c'est normal, une recherche génère obligatoirement beaucoup de choses inexactes, mais c'est le prix à payer pour que de temps en temps émerge une idée lumineuse.
Comment peux-tu affirmer ça ? C'est un peu péremptoire, limite condescendant. Toi aussi tu es certain de détenir LA Vérité ?

[Tirablanc]

@Don Luis
Merci pour ta réponse. J'ai bien compris que dès la première énigme nous partons dans des pistes différentes et que cela va être difficile de nous rejoindre.
En ce qui me concerne, la cohérence que génère mes décryptages dans les énigmes suivantes me fait penser ce sont les bons, et même si je peux me tromper, je ne souhaite pas, pour le moment, en changer.
Alors, Je te souhaite de réussir dans la voie que tu as choisi.
Toutefois, je reste à ta disposition pour d'éventuels échanges.

P.S. : si ça peut t'aider dans ta recherche ?
https://www.cnrtl.fr/definition/quadrat
https://www.cnrtl.fr/definition/cadrat



@Morty (& Co)
Désolé, mais je ne réponds plus à ce genre de message stérile.
Bonne continuation.

[Morty (& Co)]

Stérile ?
Tu as donné ton avis à DL sur son style de chasse, je donne mon avis sur tes remarques qui ne sont pas anodines.
Bonne continuation à toi aussi.
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[Galag]

Bonjour,

Il y a 15 jours, sur le fil "histoire de deux empereurs", Egide a rappelé que le thème de l'imprimerie apparaissait dans la 420. Du coup, je me permets de remonter ce fil qui montre que beaucoup d'éléments de la 420 peuvent faire référence à l'imprimerie : l'aigle (et même les serres de l'aigle), "imprima", la marque, la casse, et même le fait d'abandonner l'écriture manuscrite à la plume (casser le bec, laisser ses plumes).

Cela pourrait être un élément de réponse à une question que je me pose depuis longtemps : pourquoi Max a-t-il utilisé le "jour sidéral" alors que toute l'énigme est focalisée sur le jour solaire et le système solaire, et qu'il suffisait d'ajuster le nombre multiplicateur pour utiliser le jour solaire ?

Cela pourrait être pour nous conseiller de lever le regard du système solaire (vers le zénith ?) et nous intéresser aux étoiles.

Or il a existé une constellation, aujourd'hui abandonnée, qui s'appelait "l'imprimerie" ou "l'atelier du typographe", proposée par l'astronome Johann-Elert Bode en 1800, à l'occasion des 350 ans de l'invention de Gutenberg (dans ce fil, Archimède parle par ailleurs de la loi de Bode ou loi de Titius-Bode, qui donne de manière empirique le rapport des distances au soleil des planètes du système solaire - en fait, ça ne marche que jusqu'à Uranus - et dans laquelle Mercure vaut 4 unités et Vénus vaut 7 unités).

Cette constellation se trouvait juste à côté de Sirius (étoile du Grand Chien = le chien d'Orion). On notera que, dans l'énigme précédente, apparaît Micromégas de Voltaire, qui est un géant originaire du système stellaire de Sirius, et qui part en visite dans le système solaire.

Je pense donc que Sirius a un rôle important à jouer, peut-être aussi Orion, qui était un géant comme Micromégas.

J'en profite pour souligner deux éléments qui pourraient faire penser à Orion ou Sirius dans la 650 et la 520 :

- dans une version du mythe d'Orion, il se fait crever les yeux, mais il recouvre la vue en se tournant vers le soleil levant => tout est révélé dos au ponant,
- le problème de l'alignement des trois "eux" fait penser aux trois étoiles de la ceinture d'Orion (les "trois rois" ou "trois mages") qui permettent, par prolongement, de trouver Sirius (est-ce pour cela qu'il faut une règle ?).

Amicalement,
Galag

[leuc]

Bonjour,
...J'en profite pour souligner deux éléments qui pourraient faire penser à Orion ou Sirius dans la 650 et la 520 :

- dans une version du mythe d'Orion, il se fait crever les yeux, mais il recouvre la vue en se tournant vers le soleil levant => tout est révélé dos au ponant,
- le problème de l'alignement des trois "eux" fait penser aux trois étoiles de la ceinture d'Orion (les "trois rois" ou "trois mages") qui permettent, par prolongement, de trouver Sirius (est-ce pour cela qu'il faut une règle ?).

Amicalement,
Galag

une nouvelle occasion de mettre un extrait du chapitre XI, Mémoires et souvenirs, Frédéric Mistral

LE BERGER
C'est cela. Un peu plus bas resplendissent les Enseignes, -- qui, specialement, marquent les heures aux bergers. D'aucuns les nomment les Trois Rois, d'autres les Trois Bourdons ou le Rateau ou le Faux Manche.
MOI
Precisement, c'est Orion et la ceinture d'Orion.
LE BERGER
Tres bien. Encore plus bas, toujours vers le midi, brille Jean de Milan.
MOI
Sirius, si je ne me trompe.
LE BERGER
Jean de Milan est le flambeau des astres. Jean de Milan, un jour, avec les Enseignes et la Poussiniere, avait ete, dit-on, convie a une noce. (La noce de la belle Maguelone, dont nous parlerons tantot.) La Poussiniere, matinale, partit, parait-il, la premiere et prit le chemin haut. Les Enseignes, trois filles semillantes, ayant coupe plus bas, finirent par l'atteindre. Jean de Milan, reste endormi, prit, lorsqu'il se leva, le raccourci et, pour les arreter, leur lanca son baton a la volee... Ce qui fait que le Faux Manche est appele depuis le Baton de Jean de Milan.

[Galag]

Sympa ! C'est aussi raconté dans "Les étoiles", une des Lettres de mon moulin, d'Alphonse Daudet.

[leuc]

Sympa ! C'est aussi raconté dans "Les étoiles", une des Lettres de mon moulin, d'Alphonse Daudet.

Oui, en effet, A. Daudet l'a reprise et popularisée.
Dans les Lettres de mon moulin, "les Etoiles" se trouvent entre la chèvre de Mr Seguin (chèvre => capella => COCHER => 780) et l'Arlésienne (musique (580 ?) de scène de Bizet dont l'ouverture intègre "marche des rois" et "danse du cheval fou")

[Galag]

Je reviens à l'imprimerie. En fait, il se pourrait bien que la chasse fasse référence à ce qui est considéré comme les quatre grandes inventions de la Chine antique : la boussole, le papier, l'imprimerie et la poudre à canon.

Dans la 780 d'abord, on se trouve à l'ouverture, c'est-à-dire au milieu => l'empire du milieu = la Chine (c'est le moment de rappeler la phrase célèbre de Lao Tseu : "un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas").

On y trouve bien sûr la boussole, mais aussi, comme cela a été mis en évidence bien avant moi, le PAS-PIED = le papier (et les formats standard de papier, si on associe le diamètre de la boussole - 10,5 cm - et l'arête du carré inscrit dans la boussole - 7,4 cm, ce qui donne le format A7).

Dans la 420, comme on l'a vu plus haut, l'imprimerie est à l'honneur. Mais il se pourrait bien que ce soit aussi le cas de la poudre à canon, d'abord parce que le canon était l'arme maîtresse de Napoléon, ensuite parce que la première utilisation militaire de la poudre par les chinois (en 904) l'a été sous forme de "flèches de feu".

[Archimede]

Je reviens à l'imprimerie. En fait, il se pourrait bien que la chasse fasse référence à ce qui est considéré comme les quatre grandes inventions de la Chine antique : la boussole, le papier, l'imprimerie et la poudre à canon.

Oui moi aussi il y a un bout de temps que j'ai repéré la CHINE dans le jeu, j'en ai déja causé sur notre forum.

[Galag]

Un petit truc sympa avec le papier, évoqué dans la 780, c'est que son invention est traditionnellement attribuée à CAI LUN (ou Tsai Lun). C'est ce qui apparaît dans la documentation des années 80/90.

Dans la 470, l'espace fait à mon avis référence à l'écriture caroline, qui a non seulement introduit les minuscules mais aussi les espaces entre les mots. Or l'écriture caroline a été créée par ALCUIN, anagramme de CAI LUN.

Autre anagramme : LUCAIN, poète latin dont la seule œuvre préservée est la Pharsale, racontant la guerre civile entre Jules César et Pompée. C'est peut-être un hasard... mais dans ce cas, alea jacta est !

[vifsorbier]

une curiosité:
En 580, Epernay est codée, de manière intermédiaire, YALNRIMPIM. Une anagramme possible est Y IMPRIMA LN. Cela peut se lire Y imprima Hélène, ou encore Y imprima l'N, dans le contexte 420.

Dans la même approche, Dieppe, codée IMPPIMIER, peut donner l'anagramme IMPRIME PI.

[Galag]

Si on convient que le thème de l'imprimerie est présent dans la 420, et que la flèche d'Apollon va atterrir quelque part en Lorraine (en cohérence avec Jeanne d'Arc, la "bonne lorraine", héroïne de la guerre de cent ans, sachant que l'énigme relie les jours et les années, et que la guerre de cent ans n'a pas plus duré 100 ans que les cent-jours n'ont duré 100 jours) :

alors l'expression "hâte-toi" peut simplement se comprendre "presse-toi" (ou "on est pressé") et se référer encore à l'imprimerie. Dans ce cas, il me semble que cela conforte le choix de Saint-Nicolas-de-Port comme point d'atterrissage de la flèche (ce qui suppose que la mesure de 33 cm soit en référentiel mercurien et non plus terrien, donnant une altitude d'arrivée de 247 m et non 650 m), car c'est là qu'a été créée la première imprimerie de Lorraine, en 1503.

C'est cette imprimerie qui a notamment publié le "De artificiali perspectiva", de Jean Pèlerin, en 1505, un ouvrage fondamental pour le dessin en perspective. Après la 500 où on ne parle que de dessin en plan (orthogonale, spirale, échelle de carte), la 420 et son zénith nous font passer à la 3D.

[ NB : je pense que ce qu'Apollon vise, c'est Mercure en fuite après avoir volé son arc, ce qui explique la mesure mercurienne ; et je pense qu'il a déjà tenté de le viser à partir d'Arles, car la Vénus absente de la 420 évoque une arlésienne et donc la statue de la Vénus d'Arles. Or les deux lignes de 559 km partant d'Arles et de Golfe-Juan convergent à Saint-Nicolas-de-Port ; en quelque sorte, dans le langage de la perspective, il s'agit d'un "point de fuite", clin d'œil au point de fuite de Mercure]

[Galag]

Sans rapport avec l'imprimerie, je pense que les larcins de Mercure sont bien présents dans la 420 (arc d'Apollon et épée de Mars) et dans les énigmes suivantes (trident de Neptune dans la 560, et en 650 la "ceinture de Vénus" que l'on voit au coucher de soleil si on se met dos au ponant).

Il y a un petit truc qui pourrait soutenir cette idée, ce sont les sept péchés capitaux, qui me semblent apparaître au fil des premières énigmes :

- dans la 530 : la rage, donc la colère ;
- dans la 780 : on nous reproche de vouloir utiliser un moyen de locomotion (rosse ou coche) au lieu de marcher, et on nous dit de partir par le sud = par S = paresse ;
- dans la 470 : on nous parle de liaison en étant nu, juste avant d’évoquer ce qui est classé X, donc la luxure ;
- dans la 580 : comme je l'ai évoqué dans le fil sur l'éveil des sens, le titre donne le mot « délices », ce qui suggère que les 10 villes forment un parcours gastronomique, donc la gourmandise ;
- dans la 600 : la fibule en or évoque un trésor, mais la clef en a été cachée, ce qui est une marque d’avarice ;
- dans la 500 : le conte Micromégas dénonce la vanité des hommes, donc l’orgueil.

Quand on aborde la 420, il ne reste plus que l'envie, c'est-à-dire la convoitise. Ce pourrait être celle de Mercure, qui ne peut s'empêcher de s'approprier les objets des autres dieux.