La 420 est clairement une énigme placée sous le signe du Temps. La partie codée utilise des révolutions de planètes exprimées en nombre de jours, il y est question de « cent jours », et une distance doit y être calculée à partir de la durée du jour sidéral.
L’intiale du mot sable est codée avec la révolution de Saturne (dieu du Temps) et ce mot est suivi par un complément de temps « cent jours avant ».
Dans la 560, le sable est marqué d’un trait par la mine d’un crayon qui pourrait symboliser la Tour du Crédit lyonnais, à Lyon, ville dans laquelle une horloge astronomique fait entendre « Ut queant laxis ».
Dans le texte, le tracé s’interrompt « avant de voir ». On retrouve donc la notion de temps avec la même préposition « avant », qui réapparaît dans la 520 :
« AVANT de t’éloigner, referme SA BLEssure ».
La 420 semble bien contenir des allusions à l’horloge astronomique de Strasbourg, où l’on retrouve Apollon tenant une flèche, avec laquelle il désigne la date du jour sur un calendrier perpétuel circulaire.
Une première allusion à Strasbourg se trouve peut-être dans le premier vers de la 530, puisque l’horloge astronomique comprend aussi des figurines représentant les 4 âges de la vie, ainsi qu’un coq.
Le guide Michelin décrit ce détail en ces termes :
Bibendum a écrit :« Une série d’automates frappe deux coups tous les quarts d’heure. Le premier est donné par un des deux anges qui encadrent le cadran du « temps moyen », au centre de la Galerie aux Lions. Le deuxième est donné par un des « Quatre Âges » qui défilent devant la Mort dans la partie supérieure de l’horloge (l’Enfant frappe le premier quart, l’Adolescent le second, l’Homme le troisième, le Vieillard le quatrième). Les heures sont sonnées par la Mort. Au dernier coup, le second ange de la Galerie aux Lions retourne son sablier. »
Le rapport entre les « quatre âges » et la notion de « quart » (moitié de la moitié) est donc clairement établi. On voit aussi le rapport avec « un quart d’heure avant sa mort il était encore en vie » (vérité de La Palice).
La 530 compte 72 mots et les deux premières lignes, dans lesquelles il est question du premier âge, en comptent 18, soit un quart. Et c’est dans le dernier quart de l’énigme, justement, qu’intervient l’allusion à la Palice (« la Vérité, en vérité »).
Petit exercice d'arithmétique amusant (ou agaçant) :
Les deux dernières lignes de la 530 valent 835 en A0. Si on multiplie par 4, on trouve :
835 x 4 = 3340 = 1815 + 1525 (date de la mort de La Palice).
DL