Gloo a écrit :J'aime beaucoup l'idée de sélection selon les rimes. C'est tellement logique !
Garder ce qui va avec sage et mettre de côté ce qui va avec devin. Je trouve que ça tient carrément la route
Oui. J'ai trouvé ça en partant de l'idée que s'il y avait des rimes en 530 et pas en 470, c'est qu'il y avait une raison à cela (aussi, j'étais influencé par la solution de la 780 où la structure du texte est très importante). Mais au delà de l'évidente hypothèse "age+un => Agen" qui ne me satisfaisait pas du tout, je ne voyais pas trop comment expliquer cette rime. Pourquoi avoir choisi "age" et "un" plutôt qu'autre chose ? Et là je me suis dit que les mots Sage et Devin, qui sont mis en avant par des majuscules et tous les deux en fin de vers, pouvaient être les mots à l'origine du choix des rimes. Du coup, l'idée d'associer les rimes en "age" au Sage et les rimes en "un" au Devin m'a semblé naturelle.
Et cette idée est pour moi confirmée par le fait que les rimes en "age" et celles en "un" utilisent effectivement une logique différente dans le codage des éléments de la charade. D'ailleurs, le R est codé avec une troisième logique (homophonie entre le mot "air" et le nom de la lettre R), ce qui explique qu'il n'utilise que le début d'un vers. Là-encore je vois ça comme une confirmation.
Aussi, la charade de la 470 ne rime pas et utilise des techniques de codage des lettres qui sont différentes de celles correspondant au Sage et au Devin :
- La technique d'homophonie est utilisées pour les items 2, 3, et 4 (espace, air, eau).
- La référence à un nom ou une valeur conventionnel(le) et lié(e) aux mathématiques est utilisée pour les items 6 et 11 (cent=C et inconnue=X).
- Pour l'item 8, la charade utilise une association d'idée (laurier -> victoire, goût du laurier -> goût de victoire) et une association de symboles (victoire -> signe des doigts en V), et on peut éventuellement rattacher cette dernière association au principe du Devin en ce qui concerne l'utilisation d'une analogie de forme (signe des doigts et forme de la lettre) et la visualisation d'une scène (quelqu'un victorieux qui fait le signe des doigts). D'ailleurs le laurier est la plante d'Apollon, encore un rapport possible avec le Devin, mais je pense que ça concernera plutôt la 420.
- Pour les items 7 et 10, on a une forme d'homophonie (nœud->n'E, nu-> n'U) à laquelle on rajoute la question de la liaison, qui pourrait se rapprocher du principe du Sage, puisque la liaison consiste à unir le son correspondant aux lettres de part et d'autre d'une espace.
- Pour les items 1, 5 et 9 on a est proche du Devin (comme le Septième de la 530), puisqu'il faut d'abord imaginer la scène de quelqu'un qui rie/ronfle/s'étonne pour trouver le son correspondant, son qui contient une répétition à ignorer et qui doit ensuite être converti en lettre (respectivement, A, Z, et A). Le Cinquième est un peu plus compliqué puisqu'il faut réutiliser le "couché" de la définition pour comprendre qu'il faut aussi tourner la lettre obtenue et transformer le Z en N, ce qui peut être vu comme une analogie de forme entre ces deux lettres.