Spirale Parc de la Tête d’Or a Lyon

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LentilleLocale
Effraie
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Bonjour
L’un d’entre vous s’est il intéressé au monument réalisé par l’architecte Claude Mouchikhine en 1989 dans l’espace des Droits de l’homme du Parc de la tête d’or ?
Il me semble bien que le chemin qui relie les 8 monolithes est une spirale à 4 centres
La table centrale est une table octogonale et inclinée sur laquelle figure le préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
Au pied de chaque monolithe il y a une flèche qui pointe un des points de l’´octogone
Et l’on retrouve sur les 8 monolithes les 17 articles de la Déclaration
J’ai pris des photos lors f’une Visite mais je n’ai pas pris de mesures , ce que je regrette
LentilleLocale
Effraie
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Espace des Droits de l'Homme - Parc de la Tête d'Or
Cher Guichet Savoir,
Pourrais-tu me donner des renseignements sur l'espace des Droits de l'Homme du Parc de la Tête d'Or (c'est comme ça que le désigne Wikipédia). Ce monument m'intéresse et je ne trouve pas grand chose le concernant sur le web.

Merci d'avance,
Gllm
Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Bonjour,

Dans L'art contemporain dans les espaces publics on trouve les informations suivantes concernant le monument :
Citer:

Claude Mouchikine : Espace des Droits de l’homme, 1989. (...) Parc de la Tête-d’Or, vers le portail nord. Commanditaires : Fédération du Rhône de la ligue des Droits de l’homme. Propriétaire : Ville de Lyon, Graveur : Roger Gorindo.


Il faut se référer au dossier de presse Le Parc de la Tête d'Or, Lyon pour en apprendre davantage au gré d’articles parus dans la presse régionale de l’époque. On y découvre notamment que le projet fut un gouffre financier qui eut pour conséquence la dissolution de la fédération départementale de la ligue des Droits de l’homme et le dépôt de bilan de l’entrepreneur chargé des travaux :

Citer:

Un monument des Droits de l’Homme au parc de la Tête-d'or.

La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen ayant été adoptée par l'Assemblée constituante le 26 août 1789, c'est à l'occasion de la célébration du bicentenaire de cette date marquante de notre histoire que Michel Noir, député-maire de Lyon, et les représentants de la Ligue des Droits de l'homme ont présenté hier le projet d'un important ensemble monumental, qui devrait s'inscrire bientôt dans le cadre du parc de la Tête-d'Or.

A la demande de la Ligue des droits de l'Homme, l'architecte lyonnais Mouchikhine a conçu un vaste espace déambulatoire en spirale, s'inscrivant dans un carré de vingt-cinq mètres de côté. Au centre, une grande table inclinée en granit portera le texte du préambule de la déclaration. Autour d'elle, un parcours dallé et pavé conduira à huit monolithes, également en granit gris de Vassiliére (Creuse), sur lesquels s'inscriront les différents articles du texte qui a conquis le monde entier. Enfin, un arbre de la liberté suggérera l'avenir et les articles du texte qui restent à écrire.

Michel Noir, visiblement séduit par le projet, suggéré même que l'on prévoit un espace libre effaçable, sur lequel les visiteurs pourraient inscrire leurs réflexions. Mais si le maire de Lyon a, d'ores et déjà, accepté que le monument prenne place dans le parc de la Tête-d'Or. En raison de la grande fréquentation du lieu par les adultes, mais également par les enfants -, aucun site précis n'a été arrêté. Les choses pourtant devraient aller vite. La date de la pose de la première pierre est prévue pour le 22 septembre, anniversaire de la proclamation de la République, et l'inauguration pour le 10 décembre, daté de proclamation de la déclaration universelle des Droits de l'homme.

Le graveur lyonnais Roger Garrindo ne disposera donc que de deux mois pour achever l'œuvre. Reste également a considérer le financement de cet ensemble architectural d'un coût de 2,5 millions de francs. M. Muscella, président de la Ligue des Droits de l'homme, espéré qu'il pourra être décliné en trois volets : les collectivités locales, régionales et le ministère de la Culture, le mécénat d'entreprise... et une souscription publique qui devrait être lancée au mois de septembre. Rien n'interdit non plus d'espérer que le devis ne soit révisé à la baisse grâce au concours de l'armée, qui pourrait assurer certains travaux de transports et de levage des monolithes.

L'objectif de la Ligue des Droits de l'homme est, en effet, que le plus grand nombre de composantes de la nation concourt à l'édification de ce monument.

GERMAIN BONNET, Le Progrès, 27 aout 1989


Citer:

Le Bicentenaire de la Révolution française a donné lieu durant toute cette année 1989 à de nombreuses festivités célébrant la République, ou encore l’abolition des privilèges. Mais quelles seront dans quelques années, voire dans quelques mois, les traces concrètes de ces cérémonies multiples ?
A coup sûr, quasiment insignifiantes. C’est sans aucun doute ce qui a poussé les dirigeants de la Fédération du Rhône de la ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen à trouver le moyen de marquer, dans le temps et dans l’ espace l’ universalité des principes de base de la déclaration du 26 Août 1789.

Le président départemental de la ligue, Yannick Raveniaud et le vice-président, Daniel Muscella sont tombés d’ accord avec l‘ architecte lyonnais Claude Mouchikhine pour la réalisation d’un monument composé de huit monolithes et d’une table en granit gris clair, sur lesquels figureront les dix-sept articles et le préambule de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Les monolithes auront une hauteur variant de 2 mètres 30 à 4 mètres 80. Quant au dallage, il aura une superficie supérieure à 110 m.

Commémoration de la Première République

Il restait à déterminer l’emplacement de cet espace architectural. Le site du parc de la Tête d‘ Or, proposé par M. Michel Noir, député maire de Lyon apparut comme l’endroit idéal. Lieu de promenade privilégié des Lyonnais, il est également un espace éducatif: nombreux sont les enfants, qui chaque année le visitent dans le cadre scolaire. Sans oublier que, construit à cet endroit, le monument sera, dans quelques années, au cœur de la cité internationale du quai Achille-Lignon.

Trois modes de financement ont été retenus pour ce projet, dont le coût total prévisionnel s’élève plus de deux millions de francs. Ce budget sera assuré par les subventions des municipalités du département tout d’abord - onze communes ont déjà donné leur accord pour participer au projet et d'autres devraient confirmer leur collaboration dans les jours à venir. A noter, que leur nom sera inscrit sur la table centrale du monument. Les entreprises pourront aussi soutenir le projet, bien que seules celles, portée philosophique du projet oblige, dont l'objet social est en accord avec les Droits de l’Homme, seront contactées. Enfin, la population n'est pas oubliée. En mettant en place une souscription populaire, la ligue compte aussi sur l‘ adhésion de chaque individu pour le responsabiliser aux trois valeurs fondamentales : Liberté, Égalité, Laïcité.

Aujourd’hui ont débuté les travaux de terrassement. La pose de la première pierre aura lieu le 22 septembre, date symbolique, puisque c’est aussi un 22 septembre (1792) que fut proclamée la Première République. Enfin, le 10 décembre, sera officiellement inauguré cet Espace Droits de l'Homme.

Lyon Matin, 07 septembre 1989


Citer:

Espace des droits de l'homme : qui va payer ?

Huit mois après son inauguration, le monument du parc de la Tête-d’Or célébrant les Droits de l'homme n'a toujours pas été entièrement financé. La justice vient’ d'accorder une provision de 600000 francs à l'entrepreneur qui s'impatiente...

« Nous aurions bonne mine si, en voulant faire la promotion des Droits de l'homme, nous précipitions une petite entreprise dans la faillite », confiait hier, amer, un des membres de la Fédération départementale de la Ligue des droits de l'homme. Il est vrai que la tempête qui a secoué cette vénérable institution est de celles qui font des dégâts.

A l'origine: une banale mais conséquente « ardoise » laissée après l'aménagement d'un « Espace des droits de l'homme » a l'intérieur même du parc de la Tête-d’Or. Une opération certes prestigieuse mais bien mal «ficelée» financièrement qui a valu à ses promoteurs d'être cités mardi 9 juillet dernier devant le tribunal des référés par une entreprise d'Yssingeaux employant 36 salariés et dont l'avenir pourrait être hypothéqué. Il est vrai que la créance dés établissements Rebeyrin dépasse les 800 000 francs.

1 F par habitant de l’agglomération lyonnaise.

L'idée d'un tél monument était née dans l'esprit des «ligueurs » dans les premières semaines de l'année du Bicentenaire, lé financement devant être assuré par les municipalités de l'agglomération lyonnaise sur la basé de 1 franc par habitant. Du cote des maires, l'accueil avait même été plutôt favorable. Celui de Lyon, fraîchement élu, proposant le parc de la Tête d'Or comme lieu d'implantation et accordant d'entrée une première contribution de 300000 francs. Bref, le projet prenait forme et aboutissait le 9 décembre dernier à l'inauguration à laquelle participait une belle brochette d'élus locaux, Michel Noir en tête, mais aussi des personnalités comme Bernard Kouchner et Harlem Désir, sans oublier le grand rabbin Wertenschlag ou encore le cardinal Decourtray

Mais l’œcuménisme n'était, semble-t-il, que de façade autour de cet « Espace des droits de l'homme » A l'automne, le président de la Fédération départementale dé la Ligue avait déjà démissionné, effrayé par le coût prohibitif du monument: 2 millions et demi. Enfin, au moment où certaines voix s'élevaient pour protester contre la « récupération médiatique » de l'opération par la municipalité lyonnaise les « ligueurs » durent bien se rendre a une pénible évidence: les subventions promises ne rentraient pas, loin de là. Finalement 700 000 francs seront versés; on était et on est toujours loin du compte.

Au cours de l'audience des référés du 9 juillet, l'avocat des établissements Rebeyrin avait refuse de choisir son débiteur : section départementale de la Ligue départementale ou Ligue nationale. Une seule chose lui importait : récupérer le montant de sa facture au plus vite. Reste que cette attitude n'est pas du goût des instances dirigeantes qui renvoient volontiers la balle et donc toute l'affaire dans les jambes d'une section locale désormais sans président et de toute évidence totalement dépassée.

En réponse et après huit jours de réflexion, les juges ont décidé hier dé ne pas s'aventurer sur ce terrain en se déclarant incompétents. Pour le reste, ils ont choisi de condamner la Fédération départementale de la Ligue a payer 600 000 francs de provisions aux établissements Rebeyrin tout en lui infligeant de surcroit une amende de 2000 francs.

Mais cette décision réglera-t-elle pour autant la situation ?
Peu probable, la Fédération départementale étant pour l'heure insolvable. A moins que les subventions et aides tant espérées ne se décident enfin à arriver.

R. R., Le Progrès, 18 juillet 1990


Citer:

Le monument coule la ligue.

Le comité central de la Ligue des droits de l'homme vient de prononcer la dissolution de sa fédération du Rhône. Histoire de se décharger de la responsabilité d'une sombre ardoise de 800 000 francs laissée impayée par les responsables du Rhône. Épilogue ou peut-être seulement énième épisode de l'affaire du monument des Droits de l'homme érigé à Lyon en 1989.

L'histoire avait pourtant bien commencée. Dans l'effervescence de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. L’antenne départementale de la Ligue des droits de l'homme décide de construire un gigantesque mémorial des droits de l'homme à Lyon.

L'idée séduit d'emblée Michel Noir, mais également nombre de personnalités, qui se retrouveront toutes le 10 décembre 1989, date anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme à l’ONU, au parc de la Tête- d'Or pour l'inauguration en grande pompe de l'Espace des droits de l'homme.

Autour de cette construction monumentale composée de huit monolithes et d'une table en granit gris clair sur lesquels sont gravés les dix-sept articles et le préambule de la « Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, on retrouve le maire de Lyon et Bernard Kouchner, mais aussi Harlem Désir. président de SOS-Racisme, Jean-Pierre Bloch, président de la Licra, le Cardinal Decourtray, ou encore le président polonais du comité d'Helsinki.

La Ligue des droits de l'homme. initiatrice du projet est seulement représentée par son responsable régional, Christian Melet. Les responsables nationaux brillent par leur absence. Histoire de montrer qu'ils n'ont pas été associés à un projet qu'ils n'approuvent pas.
Coût de l'opération: 2.5 millions.

Les problèmes arrivent avec la facture des établissement Rabeyrin d’Yssingeaux qui ont réalisé le monument. La Ligue des droits de l'homme du Rhône est dépassée par les événements. Elle comptait sur une souscription populaire qui se révèle peu généreuse. Les instances nationales rejettent toute responsabilité dans cette affaire.

Une ardoise de plus de 800000 francs

La Ligue du Rhône se retourne alors vers les collectivités locales. A Lyon. Michel Noir et son adjoint aux Droits de l'homme, Alain Jakubowitz, s'étaient engagés à fournir le lieu d'implantation du monument, ainsi qu'une subvention. En offrant un espace au pare de la Tête-d'Or ainsi que 300 000 francs, la municipalité a le sentiment d'avoir respecté ses engagements et précise « qu'il n'a jamais été question de faire de ce monument une opération Ville de Lyon ». Elle consent cependant à un effort supplémentaire en votant une nouvelle subvention de 265 000 francs. Le conseil général ainsi que d'autres municipalités de l'agglomération seront sollicités après coup, pour participer aux frais, mais « trouvent un peu dur de subventionner une opération qui a largement été récupérée par la Ville de Lyon et son maire ». Le Conseil général finit quand même par accorder une aide de 168 827 francs. Toujours est-il que les subventions des uns et des autres ne parviendront pas à régler la note en totalité, laissant une ardoise de plus de 800 000 francs au tailleur de pierre. En désespoir de cause, les Établissements Rabeyrin se tournent vers la justice. Et le tribunal des référés condamne en juin 1990 la fédération du Rhône de la Ligue à payer 600 000 francs à titre de provision. Mais les caisses de la Ligue sont vides. Son responsable, Yannick Raveniaud est démissionnaire. Et la facture reste impayée.
Rabeyrin finit par déposer son bilan. La liquidation judiciaire est prononcée le 5 juin dernier.

« Opération fastueuse et coûteuse »

Aujourd'hui, soit deux ans et demi après la fameuse inauguration, la Ligue nationale des droits de l'homme commence à se pencher sur l'affaire et décide de faire le ménage dans le Rhône. Pourquoi avoir tant attendu ? « On a pris le temps d’auditionner tout le monde », explique tranquillement Philippe Blain, de la Ligue nationale. Elle ne veut plus entendre parler des responsables départementaux de la ligue, à savoir Daniel Mussela et l'architecte du projet Claude Mouchikine, qui se sont faits étrangement silencieux pendant toute cette affaire. Mais on leur laisse l'entière responsabilité personnelle des suites financières et judiciaires de cette affaire. « Nous n'avons jamais été associés à ce projet et nous n'approuvons pas ce genre d'opération fastueuse et coûteuse. Nous préférons aller travailler sur le terrain à Vaulx-en-Velin. Nous ne nous serions jamais engagés sur de telles dépenses qui représentent les deux tiers de notre budget annuel de fonctionnement. Les droits de l'homme, c'est bien autre chose » explique-t-on encore à Paris où l'on s'emploie maintenant à restructurer l'antenne départementale. Pendant ce temps, au parc de la Tête-d'or, les joggers comptent les tours en récitant le préambule de la Déclaration des droits de l'homme.

CATHERINE LAGRANGE, Lyon Figaro, 30 juillet 1992



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Zowl
Dryade
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Stop !

..en tant que Ex-Totem (Villeurbanne), je dis que Lyon est "out" ! Je ne défend même pas une de mes "ex" !

:alatienne:
mblond
Harfang
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@LentilleLocale

Merci pour cette belle Spirale. C'est sans aucun doute une spirale à quatre centre.

Je la met dans ma besace pour plus tard car Lyon est une ville intéressante dans la chasse.

Il restera à savoir pourquoi elle est entièrement sur l'orthogonale.
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Couscous
Hulotte
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Tracer Etretat => Carignan

Faite maintenant l'orthogonal depuis Carignan, elle pointe direct sur Lyon.

Lyon Etretat 559 kilomètre ou l'on retrouve la flèche.

Curieusement si on s'amuse maintenant à tracer la droite Lyon Etretat et que l'on fasse une perpendiculaire en direction de Carignan, elle donne la meme orthogonal construite depuis Gérardmer Etain Carignan, ça c'est extrêmement chelou :edente:
mblond
Harfang
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Rectification d'une erreur dans mon message précédent.

Suite à la remarque par mail d'un chouetteur ayant de meilleurs yeux que moi (Cramoisi), je rectifie mon message qui contient une erreur :

La spirale du parc de la tête d'or n'est pas une vraie spirale à quatre centres au sens géométrique. J'ai vérifié sa structure avec un logiciel de dessin. C'est plutôt une spirale logarithmique ou même a développement de cercle. La faible résolution des photos satellites ne m'a pas permis de les différencier.

Cela ne retire rien à mes remerciement pour le partage.

Maintenant si quelqu'un trouve que cette spirale est à quatre centres au sens figuré, pourquoi pas.
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Peels
Dryade
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Salut,
Un article de plus avec quelques dimensions :

1- Le Monument des Droits de l’Homme

En 1989, afin de commémorer le bicentenaire de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, adoptée par l’Assemblée Constituante le 26 août 1789, il a été décidé d’installer un monument, œuvre de l’architecte lyonnais Claude Mouchikhine. Conçu comme un vaste espace déambulatoire en spirale, il s’inscrit dans un carré de 25 m de côté. Au centre, une grande table inclinée en granit porte le texte du préambule de la Déclaration. Autour d’elle, un parcours dallé et pavé, conduit à 8 monolithes, également en granit gris, d’une hauteur variant de 2,30 à 4,80 m, sur lesquels s’inscrivent les 17 articles de la Déclaration, gravés par l’artiste lyonnais Roger Gorrindo.
La pose de la première pierre a lieu le 22 septembre 1989 (anniversaire de la Proclamation de la République), et l’inauguration le 10 Décembre (date de proclamation de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à l’ONU en 1948).

Quant à la flèche, à Lyon il y en a une belle place Bellecour.
Le Veilleur de pierre (1948)
Georges Salendre (1890-1985)


Amitiés Peels

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